mercredi 4 juin 2008

FLEUR DE CENDRA...


La chaloupe de mes yeux qui miroitent dans la baie
Gravent dans un creux de ma mémoire
Des vagues de silence que seules les étoiles répèteraient
A qui ne veut l’entendre conter, l’histoire
Il reste à l’être demeuré sur le quai des brumes de rêves
Son âme qui tâtonne
Ses lèvres qui fredonnent
Les bras ouverts sur un monde qui se relève

A vivre les mots de l’adieu, le navire quitte le port
A vivre le silence, c’est mon cœur qui s’endort
A taire les vagues qui embrasent mon être, c’est le vivre que j’ai tu
A contempler l’autre, c’est moi-même que j’oubliais
A force de compromis, à force de donner, à force de moins-value
L’appréciation qui fait défaut, c’est moi que je taisais
Une ombre plus loin sur le quai éclairé, et ma démarche
Plus que certaine, même hésitante, à la rencontre de l’autre

4 commentaires:

Cristina a dit…

Quel joli texte, Cendra.
je viens avec plaisir à ta rencontre!!!
Pour répondre à ta question, la statue,est une oeuvre qui se trouve au marché européen de Bruxelles.
Le ciel, c'est au Portugal!
Bisous.

Cendra a dit…

C'est grâce à ce blog, moi la grande sauvage (!), que je vais à la rencontre des autres... Les autres qui m'interpellent, par leur sensibilité, leur sincérité, c'est riche !
Merci à toi Cristina, pour ces quelques mots, cette gentillesse. Ce sont les relations humaines vraies qui adoucissent les heurts de la vie.

Je me disais bien que ce ciel n'était pas belge !

Gros bisous !

Anonyme a dit…

Cendra je suis ravie aussi de t'avoir rencontrée "en vrai "
Oui , tu as une deuxième chance pour le jeu !!!!
bises

Cendra a dit…

J'ai trouvé mieux... je t'ai écrit un poème... Bises