lundi 23 juin 2008

MA ROUTE

Mon regard suit le rivage blanc
La côte aligne les paysages
Je longe ce chemin incertain et devant
Je sais que tu seras au rendez-vous
Entre mers et rivages
Entre saisons de pluie et de soleil
Entre livres de lune et vivres de sommeil
Entre gémissements et garde à vous,
Je sais que rien ne me touchera plus
Que cette rencontre attendue

Je dessine sur les lèvres du dire
Des mots que ton âme a forgés avec tendresse.
Et si s’habituer à tout, c’est vivre de promesses
J’effacerai les lettres que la mer désire
Au plus profond du creux de ses secrets
Entre amertume, tristesse, plans et regrets,
Mon rêve sera de grandir
A force d’ignorer, à force d’espérance
A force d’être, et rêver l’enfance.
Et continuer à dire.

La route est sinueuse et n’offre que peu de perspectives
Si elle est mienne, je ne saurais la craindre
Tant de bateaux, au loin, à la dérive,
La vie est un gouvernail que seul un être peut étreindre
Plus loin, plus grand, plus fort,
C’est ton regard qui arrête la course du temps
Tu ris, tu pleures, et tu vois ton corps
Changer, moins t’obéir, avec le même cœur pourtant.
Un cœur si grand que les marins s’y perdent le jour
Un cœur si grand que le monde l’appelle l’amour.

Cendra - 23 juin 2008

2 commentaires:

SarahBlue a dit…

"Si elle est mienne je ne saurais la craindre"!
en effet je crois et ...j'espère (!)que lorsque on est dans son axe sur son propre chemin on est en sureté avec soi même!
Bravo miss pour la façon dont tu enroules mots et idées!
chapeau bas....chapeau pointu pour mêler sérieux et légèreté!!
bises

Cendra a dit…

Ma route, c'est la liberté, et la liberté ça se paie cher. Hum, sans plaisanter, faut vraiment que je m'achète un chapeau ou une casquette car le soleil tapait vraiment fort.
Bises