vendredi 31 août 2007

PUIS-JE FAIRE Grrrrr ?

Boulot oblige... A défaut d'y aller, au moins, y être par la pensée.
Puisqu'il parait que mon blog est un fourre-tout...

J'y fourre, j'y fourre...

Un petit CV de La Rochelle.

La Rochelle est une commune française, capitale de l'Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, dans la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés Rochelais et Rochelaises.

Située en bordure de l’océan Atlantique, au cœur du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la barrière des îles de Ré, d’Oléron, d’Aix et Madame, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre depuis le XIIe siècle.

Cité millénaire et dotée d’un riche patrimoine, La Rochelle est aujourd’hui devenue une ville administrative et tertiaire qui conserve son titre de Porte océane. Depuis le 19 mai 1988, elle est reliée à l’île de Ré par le plus long pont de France.

Superficie 28,43 km² (2 843 ha)

Population 80 055 habitants (2004)

Densité 2 815 hab./km² (contre 4 771 hab./km² à Nice)

A retrouver en détails sur Wikipedia.

Quelques photos :


Mais bon, il y en a qui y taffent...

Atelier n°7 : Le comportement des nouveaux électeurs

Le thème des nouveaux électeurs a occupé un espace médiatique relativement important dans les campagnes électorales de 2007 grâce à un fort regain d’inscription sur les lises électorales en 2006 et par un taux de participation historiquement élevé lors des deux tours des élections présidentielles.

Rémi Lefebvre introduit ce débat en prenant soin de ne pas surestimer le comportement de ces nouveaux électeurs. En effet, la « grande volatilité » de leur comportement est une idée assez répandue et entendue, l’idée que l’on soit passé avec ces élections d’électeurs « captifs » selon leurs origines sociales à des électeurs « stratégiques » qui décideraient de leur vote selon les candidats, leurs discours, leurs propositions … Remi Lefebvre tient à nuancer cette analyse, car il la considère plus comme une vision « sondagière », les instituts de sondage ayant intérêt à la défendre pour pimenter le cours de l’élection. Or cette analyse est en fait infirmé par les enquêtes qualitatives post-électorales qui prouvent que les électeurs « jouent » avec ces sondages pour influencer le cours de la campagne.

Il dégage ensuite 6 analyses principales concernant ces nouveaux électeurs :

  1. Le vote des nouveaux inscrits
  2. Le paradoxe de la participation
  3. La chute du Front National
  4. Énigme du vote Bayrou
  5. Report des voix
  6. La ville et les changements électoraux
A retrouver ici : ATELIER 7

LE DISCOURS D'INTRODUCTION A L'UNIVERSITE D'ETE DE LA ROCHELLE DE SEGOLENE ROYAL



Et des photos de l'université...



Pensez à ceux qui sont restés à Nice !
ATTENTION : un clic sur cette image peut changer votre vie ! (oserez-vous ?)

Cendra la coquine...

TRISTE

Je ne peux pas résister à mettre cet article ici. Si jamais quelqu'un avait des mouchoirs... Quelqu'un semble en avoir besoin... Entre ironie déplacée et arrogance (de ce que je ne vous dirai pas mais ce n'est pas ce que vous croyez), nous, socialistes, ne voulons pas de son regard... triste !

Bernard Kouchner porte "un triste regard" sur le PS

PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déclaré vendredi qu'il portait "un triste regard" sur le parti socialiste et son université d'été qui se tient jusqu'à dimanche à La Rochelle.

"Je porte là-dessus un triste regard de socialiste, de social-démocrate que je suis toujours", a-t-il déclaré sur France Info, en rappelant qu'il avait été exclu du PS lors de son entrée au gouvernement.

"Il y a un problème de conservatisme, de vieilles idées, d'absence d'idées nouvelles, il y a un problème d'adaptation au temps, il y a un problème de recherche du pouvoir chez des gens qui ne le méritent pas tous, etc. etc.", a-t-il ajouté.

Interrogé pour savoir si les problèmes du parti socialiste tenaient à son Premier secrétaire François Hollande ou aux blocages internes du parti lui-même, il a répondu: "les deux, mon général".

M. Kouchner est la cible d'attaques particulièrement vives de la part de ses anciens amis du PS depuis qu'il a accepté de participer à un gouvernement de droite au titre de "l'ouverture" voulue par le président Nicolas Sarkozy.

Source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20070831/tpl-partis-ps-journees-kouchner-ee974b3_1.html

Même s'il n'a pas ni tout à fait ni forcément tort. Cependant... Jusqu'à dire qu'il est la cible...

jeudi 30 août 2007

BANALITES OU PAS...

Pas le temps d'écrire un truc de bien, allez donc visiter :
-Nissa2008
- Le blog de Jocelyne, pour voir les photos de Melle
- Effets de terre

Vous pouvez faire une petite visite des "carnets de quartiers", voir les vidéos. Regarder les étoiles. Rêver.
Ne rien faire.

Préparer La Rochelle...

Ah, si un truc, quand même, à souligner... L'article de Nice Premium sur les investitures au sein du parti socialiste... Paru aujourd'hui, le 30 août...
Alors que les candidatures doivent être déposées entre les 3 et 9 septembre, c'est juste le jour où Patrick Allemand se déplace pour l'Université d'été à La Rochelle que Nice Premium décide de relancer la polémique sur les investitures et sur les deux Patrick !
Je suis plutôt choquée par cette "manoeuvre" indigne d'un site qui se veut apolitique... Pour moi, l'article aurait dû être publié le 3 septembre ! Pas le jour où l'un des deux candidats potentiels, 1er Secrétaire Fédéral du PS des Alpes-Maritimes, s'absente... pour un événement important pour son parti.
Pour faire un tour sur le site dédié à l'Université d'été de La Rochelle : http://rochelle2007.parti-socialiste.fr/

Bisous. Cendra

mercredi 29 août 2007

OUVERTURES

Prendre position, prendre des poses, poser, déposer, entreposer, positionner, s'opposer... Que de mots pourrait-on choisir pour le mal qui ronge notre ville, les maux ? Marre de notre maire. Marre de ces divisions, et pourtant, elles existent. Alors, il faudra choisir. Mais rien ne m'y oblige sinon l'envie de changer. J'ai bien envie de vous exposer les différents points de vue, seraient-ils vraiment objectifs ? De leurs subjectivités néanmoins, vous en tireriez votre propre opinion. On préfère, on ne préfère pas. On aime ou on n'aime pas. on est d'accord ou on ne l'est pas. Je cherche la sphère où mes idées seraient le plus en "osmose" (qui n'existera jamais), alors, soit, je cherche à échanger. Idées, opinions, coups de coeur, coups de gueule, passions (politiques, artistiques, littéraires, cinéphiles...), amitiés.
Qu'est-ce qui est important ? Faire de ma ville de Nice un lieu de vie propice à tous, et, notamment à moi-même. Lors de ces campagnes, j'ai pu l'apprécier d'une autre manière, la découvrir sous un autre angle. Sous tous ses angles.
Et qu'elle est belle cette ville !
Mais que nuages à l'horizon...

Mais tout le monde sait que derrière les nuages, se cache toujours le soleil. Et qu'après la nuit, vient le jour. Jusqu'à quand ?
Tout le monde sait que l'ouverture éclaire...
(Vu sur 20six.fr)

mardi 28 août 2007

MAUVAISE COPIE

Tant que la copie n'est pas bonne, on recommence. Non pas jusqu'à la perfection, mais jusqu'à en être fier. J'en serai fière, croyez-moi. Je vais travailler en premier les billets qui me tiennent le plus à coeur. Désolée de vous bousculer. Enfin, pour ceux qui aiment mon blog, et qui aiment la Cendra. Quel que soit son état. Car, si vous la connaissez, elle a un gros morceau de coeur. Et il bat bien et fort.

TEMPETE

Quand vient la tempête, ça ne ressemble pas à ce paysage lunaire, plutôt tranquille d'ailleurs.
Quoi que cela pourrait y ressembler. Du moins à l'air désertique de ce paysage.
Au désert.
Besoin d'action.
Besoin d'échanges.
Besoin de vie.


Alors, la Cendra, dans ces cas-là, faut pas l'approcher. D'ailleurs, j'ai plutôt tendance à m'isoler ou à chercher une action physique pour sortir les énergies.
La tempête est en moi ce soir, alors, je ne vais pas faire chier le monde, même s'il y en a certains qui me font chier.
Et me demandez pas de mâcher mes mots.
Mon humeur est au centre de cette image-là :
Autre billet que je reposte. Pas forcément d'actualités quoi que... il le soit ! Pas forcément tourné vers les autres mais un peu vers moi. Toujours à la recherche de l'excellence et en même temps plongée dans l'exécrable. Alors, l'exécrable, je vais le soigner. Et ça va me faire du mal. Le mal est parfois nécessaire pour arriver au meilleur.
Souhaitons que je me permette ce meilleur. Il n'y a pas de raisons à ce que je ne le vale pas.

Il n'y a pas de raisons valables de continuer ainsi.

Un blog est par définition une suite de billets d'humeur journaliers. Donc, voici mes humeurs du moment. Il va y avoir des événements plus importants que ces élections à venir. Et ma vie, personne ne peut la vivre à ma place. Et je ne laisserai personne décider à ma place.
Je laisserai néanmoins la place à la politique pour ce que j'ai promis à des personnes. A d'autres, pour le respect que j'ai pour ces personnes.

Mais au moins vivre dans la dignité.

CENDRA

lundi 27 août 2007

NISSA 2008

Il y eut d'abord ça (je ne l'ai pas connu...)
ça a commencé ainsi :

05 septembre 2005

Nice ? 2008 ?

L’officielle 5ème ville de France va mal, de mal en pis. Après les frasques du Jacquou des années 80, l’ex-Front National Peyrat n’a pas modifié le cours des choses.

A droite, qui sera candidat en 2008 ?

D’ici là me direz-vous, bien des choses peuvent arriver, et vous auriez certainement raison . Mais en attendant ?

Jacques Peyrat est loin de faire l’unanimité. L’écoute indiscrète de ses conseillers municipaux dans les couloirs de la Mairie (lorsqu’il n’est pas là, bien entendu) est instructive. Ayant récupéré les réseaux Médecin pour prendre la Mairie en 95, ceux-ci ont continué à vouloir se goinfrer, et les scandales des deux mandatures ne se comptent plus. Belle image pour notre ville !

Le Ministre délégué et toujours Président du Conseil Général Estrosi, patron de l’UMP locale (un cumulard ?), sarkosyste de la première heure, serait un candidat logique mais une vieille affaire de Golf dans la Plaine du Var pourrait alors ressortir et, dans son entourage, il se dit qu’il ne serait pas chaud pour y aller.

L’inévitable Gilbert (dont les affiches prétendaient que même ses adversaires l’appelaient ainsi), brûle d’y aller. Mais cet ancien président de la CCI , démissionné du poste de1er adjoint, traînerait quelques boulets selon l’entourage de Peyrat.

Le député UDF Salles, fait sourire, même dans son parti lorsqu’il affiche si ouvertement ses ambitions.

Reste la perspective d’un ancien préfet du département, très proche d’une députée de Nice, ou d’un parachutage.

Rajoutons que l’extrême–droite se situera vraisemblablement au dessus de 10% des voix.

Comme on le voit, les perspectives de la droite locale pour 2008 vont vers des candidatures multiples et les surenchères pour capter les gros réseaux vont continuer.

Un jour prochain : Et la gauche ?

Posté par Garibaldo à 15:33 - Droite niçoise - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

ça a fini, par manque d'espace, comme ça :

29 novembre 2006

Changement d'adresse

A dater d'aujourd'hui 30 novembre 2006,
nous déménageons.
Rendez-vous pour les chroniques suivantes
sur Nissa 2008 (suite).
A tout de suite.

Ps. Tout post à caractère commercial est systématiquement effacé sur ce blog.
Posté par Garibaldo à 00:02 - Divers - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Pour se retrouver là :

29 novembre 2006

JM Le Pen aux Présidentielles ?

Les chroniques précédentes sont visibles sur l'ancien blog Nissa 2008.

La démocratie, c’est autant le suffrage universel et la loi majoritaire que le droit des minorités, fussent-elles répugnantes, à s’exprimer et à être représentées, tant qu’elles ne tombent pas sous le coup de la loi.

J’entends autour de moi des gens, forts de l’expérience d’avril 2002, s’inquiéter d’une candidature de JM Le Pen aux Présidentielles. J’en entend d’autres se féliciter de ce que les 500 parrainages l’empêchent d’accéder à ces élections et JP Chevènement va jusqu'à dire que "Les maires ont un rôle de filtre démocratique", comme si la démocratie pouvait s'accomoder de ce genre de filtres qui renouent avec le suffrage censitaire (avec d'autres critères et sans formalisation) du milieu du 19 ème siècle.

Je trouve anormal qu’un parti représentant plus de 15% des voix ne soit pas présent au parlement et je trouverai lamentable que ce personnage dont j’exècre les positions, qui ne fait que jouer sur les angoisses sociales et tenter de réveiller la bête immonde, ne puisse se présenter aux élections présidentielles.

Les scores de cet individu et de son parti reflètent l’incapacité des gouvernements qui se sont succédés pour trouver des solutions acceptables durablement aux mutations que connaît notre pays depuis 25 à 30 ans. Ces scores sont vraisemblablement aussi à mettre au crédit de partis qui ont trop déserté le militantisme vers les classes et les quartiers populaires au profit des barnums médiatiques.

Les résultats du Front National et de son leader sont aussi la marque d’une baisse d'activité des voix et des consciences citoyennes; souhaitons qu’elles se réveillent.

Cette possible absence montre que les institutions de la Vème République, qui ont déjà permis qu’un homme mis en cause dans diverses affaires et délits puisse accéder à la magistrature suprême, sont épuisées, tournent à vide et ont besoin d’un coup de neuf.

Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait baisser la fièvre, et ces idées sont à combattre à découvert, politiquement. Dans une telle affaire, la démocratie doit être considérée comme valeur supérieure à tous les calculs, à toutes les craintes.

Emissions de CO2- "Les quotas français ne convainquent pas Bruxelles". Le Monde.

Gauche de la gauche- "Une pétition d'antilibéraux demande au PCF de renoncer à la candidature Buffet". Une initiative de Clémentine Autain ? Cf. Le Monde.

La petite bête qui monte, monte...- Comme le dollar! Avec des effets sensibles sur notre commerce extérieur, la compétitivité de nos produits, notre croissance et notre taux de chômage. Mais qui s'en soucie à la BCE ?

Téléchargement- de la musique libre à télécharger gratuitement et légalement sur Jamendo.

Automates- Toujours intéressant, le blog Automates Intelligents.

Bobos- "Suivis de près par Nicolas Sarkozy, Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen modernisent leur discours en s'en prenant à une nouvelle catégorie sociale : les bobos. Le « bourgeois-bohème » a-t-il remplacé la « gauche caviar »?" Lire l'article dans Marianne 2007.

Ségolène Royal- L'organigramme de son équipe de campagne sur Yahoo/Reuters et sur NouvelObsPermanent. François Rebsamen, grand cumulard devant l'éternel (maire de Dijon, président de la communauté d'agglomération dijonnaise, conseiller général de Côte-d'Or) en est un des pivots.

Gauche de la gauche- Les premiers résultats des votes pour désigner le (la) candidat (e) arrivent (Yahoo/Reuters).

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Et finir prématurément là :

13 mai 2007

La dernière chronique

Pour des raisons qui s'accumulent, j'ai décidé d'arrêter Nissa 2008. Ceci est donc la dernière chronique. Elle restera en-ligne jusqu'à mardi soir afin que tous les visiteurs aient le temps de la lire, date à laquelle je fermerai le blog.

Cette expérience de 20 mois m'aura procuré des joies, beaucoup, et mon dernier mot sera pour remercier les nombreux visiteurs du blog, près de 100 000 "visiteurs différents" selon la terminologie en vigueur, et surtout les habitués avec lesquels j'ai eu du bonheur à échanger quels qu'aient été les désaccords.

Et sans oublier mes co-chroniqueurs (se), avec lesquels je n'ai jamais eu l'ombre d'un différent, qui m'ont souvent surpris par la pertinence de leurs chroniques.

Le paysage niçois des blogs politiques s'est beaucoup développé depuis la naissance de Nissa 2008, les habitués trouveront de nombreuses autres destinations.

Merci encore à tous et bonne continuation.

Posté par Garibaldo à 00:02 - Divers - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Et revenir à nouveau !

25 août 2007

Municipales : à vos marques, prêts… (1)

Depart

Beaucoup d’entre nous avaient regretté la fermeture de Nissa 2008 par notre ami Garibaldo. C’est presque une institution qu’il a choisi ce jour là de saborder. Mais étant donné le travail que requièrent des chroniques quotidiennes aussi documentées, on ne pouvait que comprendre ce désir de prendre du recul. Heureusement, le repos estival est passé par là et Garibaldo nous a autorisés, les autres chroniqueurs et moi, à ouvrir une nouvelle version du blog. En attendant, nous l’espérons tous, le retour de celui qui a créé et animé Nissa2008 pendant près de deux ans.

Ce feu vert vient à point nommé car si après, deux campagnes harassantes, on pouvait s’attendre à un répit estival avant la ligne droite vers les municipales niçoises, c’est peu dire qu’il n’en a rien été.

C’est Patrick Allemand qui a tiré le premier en annonçant sa candidature à la candidature socialiste au début de l’été. Le vice-président du Conseil régional sortait d’une campagne législative perdue mais de laquelle il était sorti avec les honneurs, ayant été le seul candidat de gauche à résister au tsunami bleu du premier tour dans les Alpes-Maritimes. Les partisans de Patrick Mottard ont eu beau souligner la division à droite dans la 1ère circonscription, le résultat était là et il a inévitablement été comparé à celui de Dominique Boy-Mottard éliminé dès le 1er tour dans la 2ème circonscription.

Le vote interne aura lieu le 24 septembre et le rapport de force reste difficile à évaluer en raison de l’afflux de nouveaux adhérents au cours de l’année 2006. Ceux que l’on a appelé les «cliqueurs» n’appartiennent à aucun réseau et se détermineront en fonction des personnalités, qu’ils ne connaissant pas forcément très bien d’ailleurs. Pour les anciens adhérents, les choses semblent un peu plus claires même si des alliances de dernière minute sont toujours possibles dans ce type de scrutin. L’assise de Patrick Allemand, qui est 1er secrétaire fédéral, apparaît à première vue sensiblement plus large. Il est soutenu par la plupart des élus niçois et sa combattivité durant les campagnes présidentielles et législatives a plu à la base socialiste.

Cependant, Patrick Mottard n’a certainement pas dit son dernier mot. Il va mettre en avant jusqu’au bout son expérience de 2001, qui s’était conclue par une défaite tout à fait honorable avec 41% des voix, et son travail au sein du groupe Nice-Plurielle, qu’il préside depuis plus de six ans alors que son adversaire ne siège pas au Conseil Municipal. Il a par ailleurs deux candidatures à l’investiture municipale derrière lui et il connaît parfaitement les mécanismes du choix des militants dans ce type d’élections, qui diffèrent sensiblement des traditionnels congrès. Mais pour gagner il devra rompre un certain isolement dans lequel il s’est confiné ces dernières années. En quittant le courant Fabius pour le NPS avant de revenir dans le giron fabiusien, il a désorienté pas mal de socialistes et s’est créé quelques inimités durables au passage, en particulier au sein de la nouvelle génération qui anime localement le Nouveau Parti socialiste. Et son investissement pour le moins parcimonieux dans la campagne présidentielle n’a pas vraiment arrangé les choses.

Quoi qu’il en soit la campagne s’annonce difficile. Si les deux candidats semblent tenir leurs nerfs pour l’instant, leurs supporters s’affrontent par blog ou site internet interposés et affutent leurs arguments avec plus ou moins de retenue. Et la tension devrait logiquement monter d’un cran dans les semaines qui viennent.

Reste à espérer que le vote d’investiture aura lieu suffisamment tôt pour – essayer de – panser les plaies de la division d’ici le scrutin. Heureusement la situation n’est guère meilleure à droite, même si tout se déroule pour l’instant en coulisses. Et ce n’est qu’un début.

Mais nous verrons ça demain…

Posté par Menica à 00:02 - Politique niçoise - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

C'est un Nissa2008 plus engagé que jamais ! Avec les municipales de 2008, le contraire aurait été étonnant, et décevant ! Après une disparition subite et mystérieuse de Nissa2008, Patrick Allemand retrouve là un grand soutien et les nombreuses rumeurs de l'identité de ses auteurs n'est sûrement pas un mystère pour tout le monde.

Nissa2008 est bien moins timide que dans ses deux versions précédentes et son objectif des plus clairs : les municipales 2008 ! Nous retrouvons donc là, par le biais de ce blog, une volonté déterminée des supporters de Patrick Allemand de montrer qu'ils sont prêts à l'accompagner jusqu'au bout de ces investitures et au-delà. Est-ce une stratégie pour faire savoir à son camp adverse qu'il n'y aura aucune chance d'armistice et de désistement ?

La guerre est donc engagée, déjà sur le net, à travers les différents blogs, et ce, avant la lutte ouverte après la clôture du dépôt des candidatures, qui devrait avoir lieu entre le 3 et le 9 septembre.

Puisse le meilleur nous convaincre et les adhérents être persuadés d'une lutte, certes sans cadeau, mais sincère et loyale. Le 25 septembre, les adhérents du PS niçois devront se prononcer sur le choix de leur représentant aux municipales 2008. J'espère que les candidats sauront nous montrer que, ce qui compte à leur coeur, c'est la ville de Nice et ses habitants avant toute autre démarche égocentrique.

Un, deux, trois... Partez !

T'AS LA COTE, NICO !

L'action de Nicolas Sarkozy recueille 71% d'opinions positives selon TNS-Sofres

PARIS (AFP) - Après une centaine de jours à l'Elysée, l'action de Nicolas Sarkozy à la tête de la France recueille 71% d'opinions positives, selon un sondage TNS-Sofres présenté lundi par Le Figaro, LCI et RTL.

A noter que si 96% des sympathisants de droite jugent positivement cette action, leur opinion est partagée par presque la moitié des sympathisants de gauche (48%, contre 49% d'opinions négatives).

L'action du président de la République et du gouvernement obtiennent d'après cette étude des scores d'approbation très élevés dans la plupart des domaines, à l'exception du pouvoir d'achat.

Plus de sept personnes interrogées sur dix ont une opinion positive de cette action concernant la place de la France dans le monde (75%), la rénovation de la vie politique (71%) et la politique étrangère (71%).

Les opinions favorables sont nettement majoritaires aussi pour la relance de la construction européenne (68%), la sécurité (68%), la justice (64%), l'immigration (52%), la politique fiscale (52%), les universités (50%) ou le travail et l'emploi (50%).

Une courte majorité (49% contre 45%) approuve la politique actuelle relative à l'Education nationale.

En revanche, seuls 28% des sondés jugent positivement l'action menée en faveur du pouvoir d'achat, contre 68% qui la désapprouvent.

L'étude laisse entrevoir un autre bémol concernant la personnalité du chef de l'Etat. Les sondés le jugent très largement "énergique" (93%), "courageux" (88%) et "ouvert au dialogue" (82%). Mais à gauche comme à droite, ils sont aussi une large majorité à le trouver "démagogique" (74%).

Près de deux sondés sur trois (63%) ont enfin le sentiment que Nicolas Sarkozy et le gouvernement "savent où ils vont et poursuivent une politique à long terme".

Sondage réalisé les 22 et 23 août auprès de 1.000 personnes selon la méthode des quotas. Notice détaillée disponible auprès de la commission des sondages.


Nico a la côte au près des français et des françaises. Le show fonctionne bien, on est en été, il fait chaud on est ou on rentre de vacances. Notre président nous la joue très "m'as-tu vu", on lui gomme même les bourrelets sur les photos... On a l'esprit plus calme, on est reposé... Pas totalement dupes mais... On aime bien, ça nous change d'un président représentatif... On a un président hyper actif, qui se montre, qui ose faire, mais qui n'améliore pas le quotidien des revenus les plus modestes... Alors, quand votre porte-monnaie sera bien vide, qu'il fera froid, et qu'il ne vous restera que la couette pour vous réchauffer, c'est votre mari ou votre femme qui seront contents ! Malheureux les célibataires, je vous le dis...

Ah oui, j'allais oublier. Si vous avez un enfant hyper actif, ce n'est plus un problème. mettez-le dans une école, l'école des présidents !

QUELLE HORREUR, HONTE A NOUS SI...

Si c'est vrai...

Margaret Marabe, qui a passé cinq mois dans la région reculée des Hauts plateaux de ce pays pauvre du Pacifique Sud dans le cadre d'une campagne de prévention sur le sida, a raconté avoir vu cinq malades enterrés vivants.

L'un d'eux appelait au secours alors que des pelletées de terre l'ensevelissaient, a déclaré à des journalistes Mme Marabe, qui travaille pour une organisation bénévole, "Igat Hope" (J'ai de l'espoir).

"L'un des malades était un de mes cousins. J'ai demandé pourquoi ils faisaient cela. Ils m'ont répondu: +si nous les laissons vivre avec nous dans la même maison, nous allons attraper la maladie et on va peut-être mourir à notre tour+", a-t-elle relaté.

Des villageois lui ont également indiqué que cette pratique était répandue. Margaret Marabe a lancé un appel au gouvernement papou et aux organismes de prévention pour qu'ils veillent à ce que les programmes d'information sur le sida ne restent pas cantonnés aux villes mais atteignent aussi les régions rurales.

Dans certaines localités, des habitants ont accusé des femmes de sorcellerie avant de les torturer et de les tuer à cause de la mort, inexplicable à leurs yeux, de jeunes gens contaminés par le VIH, selon des témoins.

La Papouasie Nouvelle-Guinée, pays de 6 millions d'habitants, est confrontée à une propagation incontrôlée du virus.

Selon un récent rapport de l'ONU, le nombre de personnes infectées a augmenté d'environ 30% par an depuis 1997, pour atteindre environ 60.000 malades en 2005.

Merde, qu'est-ce qu'on attend pour agir ? Pour quoi prend-on les êtres humains ? Il est de notre devoir d'empêcher cela ! C'est une honte que cela existe.

dimanche 26 août 2007

CARNETS DE QUARTIERS - DU HAUT DE CIMIEZ

Du haut de Cimiez (prononcez le zzzzz), le Nice d'en bas....





Je n'ai encore trouvé personne pour me dire que Nice, c'est pas beau... De toutes façons, personne n'a envie de se faire casser la g..... ! Gnac !
CENDRA

EAU PLATE, EAU GAZEUSE ? Pour jacky

Champagne, Milord !

Je ne vais pas vous la refaire, des sites, il y en a à foison. Mais quand on regarde un film comme celui-là, histoire de se faire un peu une culture, on ne peut pas passer à côté. Pour des gens de mon âge, il y a les films que l'on fait (sorte de reconstitution, de broderies ourlées aux paupières de l'art), et on découvre, tout d'un coup, quelqu'un qui ne vous était pas indifférente ( on ne peut le rester devant la môme Piaf) mais que l'on ne connaissait pas.

Il y a des noms que l'on ne peut ignorer, même si leur vie nous est un mystère. Qu'ils nous apportent amour, passion, indifférence ou haine. Il y a des noms qui ne font pas que passer. C'est ainsi que j'ai découvert La Callas, c'est ainsi que je découvre un petit Piaf, pas ordinaire, aux accents des rues de Paris et d'une époque.
Je ne connaissais pas son enfance, et je la découvre, une enfance peu ordinaire et chaotique, mais riche, qui a permis de développer en elle autant de talent (qu'elle possédait déjà, sous forme de don. Le talent est un don qui se cultive). Mais le talent n'est rien sans les hasards de la vie, et les hasards sont passés par sa vie.
J'avais déjà écrit un billet sur la voix, ai-je dit que la voix c'est l'âme ? Chanter, c'est aussi respirer. Quel pléonasme et quelle ironie. Sans la gestion de l'air, pas de voix qui tienne, mais la voix, c'est bien plus que l'air qu'on inspire, et l'air qui nous est inspiré, c'est bien plus que du vent. C'est un bout de femme, et c'est un bout d'âme, un coin du ciel de son coeur, un bout de ses tripes aussi.

Alors, qu'est-ce que j'y retrouve, dans ce film d'Olivier Dahan, avec la merveilleuse Marion Cotillard ? (on y arrive !) Des interprètes de grand talent. Un jeu magnifique. Une Emmanuelle Seigner que j'adore, une Catherine Allégret, grave et digne dans sa maison close (et si ouverte...).
Une enfance ballotée, qui forge ainsi le caractère de la belle... Et de me dire qu'être mère, ce n'est pas forcément qu'enfanter...

Ce qui m'énerve un peu ?
C'est de me dire, et maintenant ? N'y a-t-il pas de "grand personnage" ou ne suis-je qu'une de ces nostalgiques d'un passé que je n'ai pas vécu ?

Il me semble seulement que des époques sont révolues, d'une noblesse plus haute, quand l'argent n'était pas encore le Veau d'or que tant de gens vénèrent. Du temps où peut-être les causes existaient encore. C'est peut-être dans la misère et la guerre que naissent nos idéaux.
Peut-être pas.

Ce qui nous fait avancer est tellement personnel. Et ce qui nous aide à continuer peut nous tuer. A me demander, ce que je préfère, d'où le titre de ce billet, "Eau plate, eau gazeuse", il me semble qu'il est déjà trop tard pour moi de ne consommer que de l'eau plate...
Je n'aime pas trop mes hasards de vie de ce moment. Je vais en faire le tri. Non pas un tri cruel (ni un tri sélectif !). Mais les hasards ne doivent pas forcément mener la barque, si c'est pour l'amener à s'échouer un peu plus loin...
Pourtant, chacun mène la sienne, et le petit Piaf est devenu grand. Grand de par ses malheurs, la perte d'une enfant, la perte d'un amour.
Heureusement, j'aime aussi des chanteuses d'aujourd'hui, beaucoup et passionnément raisonnablement... Au moins deux...

Un refrain courait dans la rue,
Bousculant les passants,
Qui s'faufilait dans la cohue
D'un p'tit air engageant.
Les gens sur son passage,
Se regardaient l'air surpris,
Cessaient leurs bavardages :
"Quel est donc ce malappris ?"
Oui, mais l'air était entraînant
Et les mots engageants
Et surtout, il y avait dedans
Du rire à bout portant...

Si cet air qui court dans la rue
Peut chasser vos tourments,
Alors entrez dans la cohue.
'y a d'la place en poussant...


Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment



On lui en voudrait presque, au Moineau d'avoir été si grande (avec son mètre quarante-sept) que les autres, derrière, paraissent tout petit. D'avoir si pleinement, si fortement personnalisé la chanson française que, quarante ans plus tard, on ne peut s'empêcher de lui chercher une descendance. En vain. Car Piaf n'était pas seulement Piaf. Elle était dans le sillage d'une époque qui créait des Cocteau, des Sartre, des Chagall. Mieux, Piaf elle-même créait des Montand, des Aznavour, des Bécaud.... Piaf, c'était la France. Sans marketing ni hit-parade. Avec le talent et la passion, c'est tout.

Source pour le dernier paragraphe : http://www.rfimusique.com/sitefr/biographie/biographie_8864.asp

A découvrir aussi : http://edithpiaf2.googlepages.com/

A lire également : http://www.republique-des-lettres.fr/1672-edith-piaf.php


A ne pas manquer...


Il serait dommage de terminer sans cela :



En gardant un pied dans le présent...


CENDRA

Deuxième billet que je remets en ligne, pour toi Jacky, parce que tu aimes Edith Piaf, et que c'était un grand petit bout de femme !

DSK, toujours plus populaire

DSK, l'avenir de la gauche ?

Par Marianne ENAULT
leJDD.fr – 22 Août 2007

A dix jours de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, un sondage publié par Libération fait de Dominique Strauss-Kahn l'homme idoine pour incarner l'avenir de la gauche. Une sollicitation peut-être tardive: le député du Val d'Oise entend bien quitter la politique nationale en direction des hautes sphères du Fonds monétaire international.

On prend les mêmes et on recommence. L'heure est à la rentrée pour le Parti socialiste, qui tiendra sa traditionnelle université d'été la semaine prochaine, à la Rochelle. Au centre des débats: l'avenir du Parti après la défaite du 6 mai.

Après le désaveu des Français, les socialistes n'ont qu'un seul mot à la bouche : la rénovation. "Après les récentes défaites électorales (...) les socialistes font le constat unanime d'un parti un peu vieilli, trop sectorisé et pas assez ouvert sur la société. Le débat sur la rénovation est récurrent et nécessaire", explique l'historien Gilles Candar dans Libération, daté du 22 août.

L'étape suivante coule de source : qui incarnera le changement ? Si théoriquement, le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, devrait rester en place jusqu'au congrès en 2008, la course à la tête du parti est lancée. Et les Français ont déjà un favori: Dominique Strauss-Kahn. Selon un sondage LH2* pour Libération, 30% des sondés estiment qu'il est le "meilleur leader" d'avenir pour la gauche.

Moins six points pour Royal

Ségolène Royal est quant à elle reléguée en deuxième position, loin derrière l'ancien ministre de l'Economie. L'ex-candidate à la présidentielle ne recueille en effet que 15% d'opinions favorables, soit six points de moins qu'en juin. Jean-Louis Bianco, son ex-codirecteur de campagne et fidèle adjoint, a son explication: cette baisse de popularité est liée à son silence médiatique cet été, explique-t-il dans les colonnes de Libération.

Mais la présidente de la région Poitou-Charentes, qui s'apprête à faire sa rentrée politique à Melle, samedi, peut se rassurer: chez les sympathisants de gauche, elle est au coude à coude avec DSK (24% d'opinions favorables). Mieux, elle arrive en première position chez les sympathisants socialistes (31% contre 27% pour Dominique Strauss-Kahn).

Un concurrent pour DSK

Dominique Strauss-Kahn arrive donc en tête du sondage grâce aux électeurs de droite et du centre. Une conséquence, peut-être, du soutien apporté par Nicolas Sarkozy au député du Val d'Oise dans la course à la présidence du Fonds monétaire international (FMI).

DSK devra donc gérer ce regain de popularité en France au moment même où il s'apprête à prendre du recul vis-à-vis de la politique nationale. Fort du soutien des 27 pays de l'Union européenne, le socialiste poursuit actuellement sa tournée mondiale visant à convaincre les pays en développement qu'il est fera un bon président du FMI.

Mais depuis mercredi, DSK compte avec un concurrent. Moscou, qui conteste la pratique selon laquelle la direction du Fonds revient à un Européen, et celle de la Banque mondiale à un Américain, a présenté son candidat. Il s'agit de Josef Tosovsky, l'ancien gouverneur de la Banque centrale tchèque. "C'est un grand honneur pour moi d'être proposé pour la plus haute position au FMI", a déclaré l'intéressé. Le nom du futur président devrait être connu courant octobre.

*Observatoire de l'opinion LH2 Libération, sondage réalisé les 17 et 18 août auprès de 1007 personnes.


Mon commentaire :
Ne serait-ce pas le fait de sa candidature au FMI, proposée par Nicolas Sarkozy, lui-même en hausse dans les sondages, qui ferait que DSK bénéficierait de la "retombée" de cet engouement ? Ne nous trompons pas. les sondages ne sont pas tout. Gardons les yeux ouverts, par pitié ! (pour nous-mêmes...)

SEGOLENE ROYAL A MELLE

JOURNAL 20Minutes.fr
Ségolène Royal a prôné la patience lors de sa rentrée politique samedi dans son ex-circonscription de Melle (Deux-Sèvres), renonçant pour l'heure à partir à l'assaut de la direction du PS, tout en avançant ses pions sur la rénovation du parti.

Anticipant d'une semaine la rentrée des socialistes le week-end prochain à l'université d'été à La Rochelle, l'ex-rivale de Nicolas Sarkozy à la présidentielle a critiqué celui-ci de manière très sélective. Elle l'a crédité d'"une sincère volonté de réforme" tout en lui reprochant son "immobilisme", à l'inverse de ses camarades qui lui reprochent "une accentuation" de la politique libérale.

"Je n'hésite pas, je prends mon temps, ce n'est pas pareil", a-t-elle confié aux journalistes en marge de son discours.

La "Fête de la rose" des Deux-Sèvres, à laquelle ont participé 1.500 personnes environ, avait été minutieusement préparée: un autocar a convoyé la presse entre Poitiers et Melle, tandis qu'un site internet avait été monté pour favoriser la venue des partisans de Mme Royal. Un car avait pris la route dans le Vaucluse, d'autres dans le Rhône.

Blouse bleu pâle sur une jupe noire, Ségolène Royal, rentrée bronzée de longues vacances, était entourée de ses proches: une dizaine de personnes dont son ex-directeur de campagne Jean-Louis Bianco ou la députée Michelle Delaunay, vainqueur d'Alain Juppé aux législatives de juin.

Dès le début d'un discours-fleuve (1H30), elle a mis les choses au point. "Je ne suis en compétition avec personne. C'est un travail collectif de longue haleine qui commence", a affirmé la présidente du Poitou-Charentes.

L'ex-candidate, qui s'est dite "animée d'une volonté très solide et sereine", renonce donc pour le moment à partir sabre au clair à la conquête du parti de son ex-compagnon François Hollande, ambition affichée le soir même des législatives.

Depuis ce scrutin, Mme Royal a commis une série d'erreurs, ce qui a fait chuter sa popularité, Dominique Strauss-Kahn la devançant dans plusieurs sondages.

A Melle, elle a prôné de profonds changements dans le fonctionnement du parti, en termes cependant très généraux. Grâce à un parti "ouvert" et nombreux, elle veut en finir avec "des règlements de comptes inutilement brutaux suivis de synthèses parfaitement illisibles."

Sur les idées, Mme Royal a tenu un discours très social-démocrate que ne renierait pas DSK, admettant que pendant sa campagne elle avait "parfois improvisé". "Il faut être très clair sur ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas financer à chaque étape", a-t-elle soutenu.

La "dame blanche" s'est dite "sidérée" que les socialistes aient "peur de l'affirmation de l'individu" ou contestent le rôle du marché dans l'économie.

"Le marché nous est aussi naturel que l'air qu'on respire", a-t-elle lancé. Quant à "l'équilibre entre le collectif et l'individuel, la gauche a donné le sentiment qu'elle l'oubliait". "Cela ne doit plus jamais arriver", a-t-elle lancé.

A Nicolas Sarkozy, elle a reproché essentiellement de "ne pas préparer la France à relever les défis de la mondialisation". "Annoncer la réforme n'est pas l'accomplir", a-t-elle critiqué.

Un ton en dessous de sa colère contre le candidat UMP lors du débat télévisé du 3 mai, Mme Royal s'est particulièrement animée à l'évocation des nouvelles mesures de lutte anti-pédophilie promises par Nicolas Sarkozy, rappelant qu'il avait été quasi constamment ministre de 2002 et 2007.

Dans son opposition, la gauche doit être "percutante sur les propositions et les critiques". "Nous n'avons pas besoin de caricaturer ce qui n'a pas besoin de l'être", a-t-elle dit.

LE JDD

Royal repart au combat

Par Nicolas MOSCOVICI
leJDD.fr

C'est sous le soleil de Melle que Ségolène Royal, détendue, a effectué ce samedi sa rentrée politique. Sur le coup de 15 heures, l'ex-candidate à la présidentielle s'est livrée à un long discours où elle a posé les jalons d'une année qui sera dominée par les élections municipales de 2008. Au programme: refonte du PS mais aussi vigilance accrue à l'égard du pouvoir en place.

La revoilà ! Une semaine avant l'université d'été du PS de La Rochelle, Ségolène Royal a effectué une rentrée détendue et ensoleillée, samedi dans son fief de Melle, dans les Deux-Sèvres. Certaine d'accaparer l'attention médiatique, la candidate malheureuse à la dernière présidentielle avait tenu à soigner le décor. Outre un pique-nique organisé pour les militants, la présidente de la région Poitou-Charentes s'est livrée à un long discours qualifié de "nouvelle forme de parole politique". Un brin pompeux au regard du contenu (Poil à gratter du PS, Jean-Luc Mélenchon l'a carrément qualifié d' "irréel", "sans un mot concret sur les questions sociales"), mais égrené sous l'oeil bienveillant et attentif de l'ensemble de ses proches, de Delphine Batho à Jean-Louis Bianco en passant par Najat Belkacem ou "l'héroïque" Michèle Delaunay, tombeuse d'Alain Juppé à Bordeaux lors des dernières législatives.

Attendue sur le sujet par les observateurs comme par les militants, Ségolène Royal s'est longuement étendue sur l'avenir du Parti socialiste, prenant bien soin toutefois de ne jamais dévoiler ses ambitions personnelles. Aucun nom de cadre du parti n'a d'ailleurs été prononcé. Tout juste l'ex-candidate a-t-elle avancé, sans forcément convaincre, qu'elle n'est "en compétition avec personne" du côté de la rue Solferino. "Je n'ai aucun esprit de rancune, de revanche, aucune amertume (...) Je ne recherche rien d'autre que d'assumer mes responsabilités", a-t-elle déclaré, tout en confiant que le redressement du PS constituait "un travail de longue haleine". "Entièrement mobilisée, animée d'une volonté solide et sereine", Royal reprend également à son compte le thème décidemment très en vogue, de l'ouverture. "Le parti doit ouvrir ses portes et fenêtres à tous (...) y compris aux brebis égarées", a-t-elle même lancé, sous forme de boutade, à l'adresse de ceux, Bernard Kouchner en tête, qui ont choisi de se rapprocher de Nicolas Sarkozy.

Un ton de campagne

Une idée, déjà avancée dans Le Monde ce week-end, qui devrait faire grincer des dents à la direction en place, François Hollande en tête, toujours ferme contre ceux qui ont franchi le pas élyséen. Le même François Hollande qui a d'ailleurs dû apprécier le jugement de son ancienne compagne lorsque celle-ci, préconisant un nouveau mode de fonctionnement au PS a raillé "les motions" qui ont cours dans le parti et qui "débouchent sur des synthèses parfaitement illisibles". "Les Français sont au-delà de ces méthodes et pas en-deçà", a prévenu Royal. Avant de conclure: "Si ce malentendu n'est pas levé, il pourrait être fatal au PS." Dont acte.

Après la gauche, la droite. A la tribune, Ségolène Royal s'est également épanchée sur les premiers mois de pouvoir de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Promettant de ne jamais "caricaturer" le pouvoir en place, la présidente de la région Poitou-Charentes a déroulé par le menu les différents dossiers qui font l'actualité du moment, intérieure comme internationale. Avec une constante: Derrière le "mouvement frénétique" du chef de l'Etat, se cache "un immobilisme qui menace notre pays". Accusant, comme d'autres, Nicolas Sarkozy de succomber à une sorte de dictature de l'émotion, elle estime que cette manière de faire n'est pas gage de "bonne gouvernance".

"Il est insupportable d'aller exploiter la détresse des victimes", s'est-elle emportée sur un ton d'indignation souvent emprunté tout au long d'une campagne présidentielle jugée "exceptionnelle", malgré "la déception de la défaite". Du coup, même si elle n'a pas toujours été claire ou convaincante, force est de reconnaître que Ségolène Royal a marqué de son empreinte son retour dans l'arène politique. Et en l'absence, entre autres, de Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn, elle a toutes les chances d'occuper à nouveau les premiers rôles, le week-end prochain, du côté de La Rochelle.

Huiles sur toile trouvées sur : Maro.free.fr

Et maintenant ?

"On va travailler, rénover, refonder, préparer les prochaines échéances.

Dans chaque épreuve, dans chaque échéance politique, il faut en tirer les leçons et puis toujours regarder vers l'avenir.


Il faut rester unis, il faut prendre le temps de faire l'évaluation des choses.


Moi, je suis heureuse d'avoir donné un message d'espoir. Je sais qu'il y a beaucoup de gens déçus et tristes, je ne veux pas qu'il le soient, donc je prends ma force intérieure pour continuer à leuR
communiquer de l'énergie".


samedi 25 août 2007

ENSEMBLE

Ensemble contre les violences sexuelles sur enfants

Chaque jour des enfants, garçons ou filles, sont violés ou victimes d'attouchements. Et ce n’est pas le plus souvent par des Dutroux ou des Fourniret. Non le plus souvent il s'agit d'incestes : c'est par leur père, leur mère, leur oncle, leur grand frère, leur grand-père, leur beau-père, leur grand-mère, leur cousin…. Une personne en qui l’enfant a confiance, une personne à qui l’enfant DOIT obéir. Et malheureusement, avec bien souvent la complicité active ou passive de l'entourage.

Un enfant dès ses premiers mois peut être pénétré , sodomisé (jusqu'à évicération pour les bébés), on peut lui demander des fellations, des masturbations, il les fera, pas besoin de violences, de coups, un enfant obéit, ne sait pas qu’on n’a pas le droit de lui faire subir de telles atrocités. Même s’il doit en souffrir, il voudra faire plaisir à l’adulte, et n’aura pas les mots pour expliquer ce qu’on lui a fait ni la conscience du mal qu'on lui a fait. Parfois quelques mots sous forme d'un chantage affectif abominable suffisent à enfermer l'enfant dans le silence, la culpabilité et la honte pour des dizaines d'années voire pour la vie : "Si tu parles, tu détruiras la famille, ta mère en mourra, je ferai la même chose à ta soeur, personne ne te croira, et puis c'est toi qui l'a voulu..."

Ne croyez pas que c’est d’un autre monde dont on vous parle. C’est le vôtre. C’est peut-être votre sœur, votre neveu, votre voisin qui vit cela au quotidien. Les chiffres au Canada sont édifiants : 1 fille sur 3 et 1 garçon sur 4 auraient été agressés sexuellement, et dans la majorité des cas par quelqu’un de la famille. En France aucune étude n’a été faite, nous ne disposons donc d’aucun chiffre, mais pourquoi seraient-ils différents de ceux du Canada ?

Alors s’il vous plaît, ouvrez les yeux.

Les conséquences des violences sexuelles sont multiples, on peut observer notamment qu'un enfant violé va se replier sur lui-même, il peut avoir du mal à se faire des amis, parfois il souffre d’énurésie jusqu’à un âge avancé, il peut faire des cauchemars, avoir des troubles du sommeil, parfois il ne mange plus ou au contraire il mange trop, souvent c’est un enfant raisonnable, qui paraît bien plus adulte que son âge, un enfant qui va développer souvent des infections urinaires ou des mycoses... Mais c’est rarement un enfant qui parle de ce qu’on lui a fait subir, comment un enfant pourrait-il trouver les mots pour décrire l’abominable surtout quand personne n'est prêt à l'écouter ?

L’adulte ou l’adolescent agresseur a l’air de monsieur ou madame tout le monde, attentif à l’enfant, il n’a pas l’air d’un monstre, il est même souvent apprécié de son entourage, on ne se douterait de rien... Mais l'agresseur sexuel d'enfant est un criminel qui s’attaque à ce qu’il y a de plus précieux : l’insouciance et l’innocence des enfants. Et pourtant dans 90% des cas, il agira en toute impunité et jamais la justice n'entendra parler de lui même s'il viole des dizaines d'enfants dans sa "carrière" de pédocriminel.

Ne vous rendez pas complice de ces crimes !

S’il vous plaît regardez autour de vous. Vous pouvez sauver un enfant juste avec un peu d’attention et de courage. Chacun doit s’y mettre. La prévention en Europe laisse encore cruellement à désirer car ce n'est pas seulement l'affaire des gouvernements, c'est à tous les citoyens de protéger les enfants.

Un enfant agressé sexuellement devenu grand ne s’en sortira pas seul. Sans aide, il pourra souffrir de dépressions, devenir suicidaire, anorexique, drogué, boulimique, alcoolique... tout pour fuir l’horreur d’une enfance assassinée.

Vous pouvez peut-être stopper son calvaire aujourd’hui !

Si vous avez un doute sur la situation d'un enfant, parlez-lui, écoutez-le, et/ou contactez le 119 pour la France et/ou des associations d'aide aux enfants maltraités. Notre page pour la Suisse-Romande.

Il faut agir pour les enfants, par Aivi

MINISTERE DE LA SANTE

Oups, désolée mais j'avais oublié de mettre le compte-rendu du rendez-vous d'Isabelle Aubry avec un membre du cabinet du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, ce qui serait dommage car, positif quand même.

Rendez-vous avec Elvire ARONICA, Conseillère Technique pour la Santé et la Société.

COMPTE RENDU RENDEZ VOUS ARONICA MINISTERE SANTE - 02 08 2007
Médecin de santé publique, et psychiatre hospitalière puis directeur d'Hopital. A passé un certain temps au Canada et y a vu l'implication contre l'inceste. A déjà éprouvé les difficultés de prouver qu'un problème est un problème de santé publique.
Elle est allée visiter le site aivi.org.

Elle demande si la loi est suffisante. Nous lui répondons non.

1/ Formation des professionnels
Est-ce que les professionnels gagneraient à une meilleure formation/information, la réponse est oui.
Elle pense que gagner du temps en traitant le plus tôt possible en amont les victimes, serait gagner à tous les niveaux. Elle voit la nécessité d'intervenir tout au long de la chaîne, l'hopital psychiatrique n'est qu'un maillon, elle pose la question des CMP et pédopsychiatres.
Elle apprécie le livret "des mots des maux".
Isabelle Aubry en conclue qu' il est nécessaire de construire des formations validées par l'Etat, AIVI intervenant comme expert.

2/ Structures de soins :
Elle pense plutôt à des personnes-ressources, vu le déficit de la Sécu et les économies à faire, il lui parait impossible de dégager des fonds. par contre des expériences pilotes de centres spécialisés et identifiables peuvent être envisagées, en remettant à plus tard une généralisation progressive.

3/ Grande Cause nationale
Ce ne pourrait pas être avant 2008, mais cela permettrait effectivement de mettre en avant le problème au grand jour, de médiatiser l'inceste, pour rattraper le Canada. Au sein du ministère de la Santé un plan Inceste lui parait impossible, par contre, elle va étudier la question avec le Chef du Pôle santé enfants qui est une priorité de Mme Bachelot. Il serait possible de raccrocher l'inceste comme cause de souffrances de l'enfant, car c'est un enjeu important de santé publique.

4/ Création d'Outils d'évaluation.
Aivi doit demander directement à la Haute Autorité de Santé d'établir un référentiel validé des bonnes pratiques et du parcours de soin (méthodologie des prises en charge) validées dans le cadre d'une Conférence de Consensus. Cette entité est indépendante des ministères et est très sensible à la société civile.

5/ Mme Aronica suggère de contacter le Ministère du travail et des solidarités en charges des questions médico sociales en vue d'obtenir des formations pour les Educateurs spécialisés.

En conclusion, elle reconnaît que ce rendez vous n'est que le premier, qu'elle va prendre le problème du début : identifier le problème puis explorer la faisabilité des propositions, le calendrier, et dans quel contexte l'insérer.
Nous devons reprendre rendez vous avec elle à partir du 15 Septembre 2007, elle aura fait un point avec le chef du Pôle Enfants.

J'ai trouvé un site où ils donnent des références de livres, à voir ?
http://action-blanche.ch/livres.htm#Histoires%20v%E9cues
Page d'accueil : http://action-blanche.ch/
Sur l'inceste : http://action-blanche.ch/inceste.html

vendredi 24 août 2007

PUNAISE !

Punaise ! J'en ai marre ! Sarko par ci par là. Et je fais ci et je fais ça ! Ce qui est sûr, c'est qu'après Chirac, ça change !
Je ne peux pas dire que je suis contre tout ce qu'il fait, même si je suis contre une bonne partie de ce qu'il fait...

Mais, après l'esbroufe, cette agitation dans tous les sens, ce sont de vrais résultats que nous attendons ! Pas un trucage des chiffres avec l'INSEE, mais des emplois ! Par contre, je n'attends rien au niveau des bas salaires, ça, il ne changera pas. Et c'est navrant.

L'américanisation, c'est navrant aussi. Nous n'avons pas besoin des Etats-Unis. Nous avons notre identité, notre culture, et l'Europe.

Ce qui semble inéluctable, pour l'instant, c'est l'éclatement de la gauche. Attendons voir les retours de Melle, quels chiffres réels de rassemblement seront annoncés. L'université d'été de La Rochelle, qui, à mon avis, n'apportera pas grand chose.
C'est un peu facile à dire, c'est vrai, mais il faut (et je me répète, je deviens gâteuse !), soit un effacement des personnalités au profit d'idées vraiment fortes, soit une personnalité vraiment forte qui réunisse ou qui entraine.

Ben non, je ne parlerai pas des municipales !
Assez de malheurs dans une journée... Et comme ça ne fait que commencer... Comme dit ailleurs, il ne faut pas donner à la droite de quoi nous bastonner.

OBJECTIF TERRE


Allez donc voir ce blog... Ne serait-ce que parce qu'il parle d'autre chose que de politique... sauf de la politique de la Terre !
Vu sur : http://objectifterre.over-blog.org/article-11888205.html

Parce que la Terre le vaut bien ! (quitte à reprendre des slogans stupides...)

jeudi 23 août 2007

CARTOGRAPHIES PESSIMISTES DU MONDE

Source : Le Monde Diplomatique
de Philippe Rekacewicz
La pauvreté dans le mondeSur les 50 pays les plus pauvres du monde, classés selon l’indicateur de développement humain (IDH) du PNUD, 33 sont situés en Afrique subsaharienne. Malnutrition, pauvreté, illetrisme, situation sanitaire désastreuse... le continent est la première victime du creusement des inégalités dans le monde. Si de 1960 à 1980, les pays d’Afrique ont enregistré des progrès sensibles en matière de développement économique et social, ces progrès se sont ralentis, notamment du fait des effets désastreux des plans d’ajustement structurel menés par les institutions financières internationales.

Sources : World Resources Institute (WRI), Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Banque mondiale, Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

INEGALITE DES REVENUS

En 1998, les pays en voie de développement représentaient 4,5 milliards d’habitants et enregistraient un produit national brut (PNB) total de 5 700 milliards de dollars ; les pays de l’OCDE représentaient une population 4 fois moindre (1,1 milliard d’habitants) et un PNB total quatre fois plus important (23 000 milliards de dollars). En l’absence d’une croissance soutenue et durable des pays en voie de développement, et au regard de leur croissance démographique, les écarts populations/richesses devraient s’agrandir entre les pays. Les projections estiment que la population des pays en voie de développement atteindra 5,7 milliards d’habitants en 2015, contre 1,190 milliard pour les pays de l’OCDE.

Sources : Historiens et géographes, n° 329 ; Images économiques du monde 1995-96, Sedes, Paris, 1995 ; Rapport mondial sur le développement humain 2000, PNUD.

Mais c'est pas grave, il y a encore des pays où on peut mourir d'autres choses...

La peine de mort dans le monde

Ou l'avortement...

Ou encore, du SIDA...
En juin 2000, 34,3 millions d’adultes et d’enfants vivent dans le monde avec le sida. L’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée avec 24,5 millions de cas recensés. Pour l’Onusida, la propagation de la maladie et son impact sur la démographie contribuent à annuler les progrès du développement dans les pays les plus touchés. Le virus sévit également dans les îles des Caraïbes. En Asie du Sud-Est, même la faible prévalence du VIH se traduit par un nombre important de personnes contaminées. Ces chiffres démontrent l’urgence d’améliorer la prévention, les systèmes de soins et l’accès aux médicaments. Les firmes pharmaceutiques, qui détiennent les brevets, imposent en effet des prix trop élevés pour les traitements.

Sources : Rapport sur l’épidémie mondiale de VIH/SIDA, Onusida, juin 2000. www.unaids.org

Et si on laissait le droit de vivre ?