lundi 6 août 2007

LA DIFFERENCE...

PETITS POINTS DE VUE sur la vente d'armes

Les polémiques sont lancées.
Et les argumentations sont à base de : "Et sous Machin, et sous Truc ?"

Il y a toujours eu des ventes d'armes. Le paradoxe est que la vente d'armes qui font mourir des gens en fait vivre d'autres... N'y a -t-il pas un commerce plus noble ?


Le deuxième point, pour moi, c'est, que tant que c'est un commerce illégal, c'est répréhensible vis à vis de la loi. Quand c'est étalé à la lumière du jour, que c'est fait ouvertement, par des membres "mandatés" par l'Etat, ce n'est plus illégal, et donc, aucune démarche légale ne peut être entamée contre cette vente.


Ensuite, le ton que prend Kouch
ner commence à se teinter des tonalités du président de la République : la non culpabilité. Faire, et être fier. Les termes qu'il emploie, son attitude (voir vidéo sur blog) au Liban, contiennent (toujours selon mon humble avis) des notes de "suffisance", d'agressivité et d'un certain dédain. Des mots à grand "spectre" : "c'est extraordinairement général", "c'est absolument normal" (un terme très cher à notre président). Monsieur Kouchner s'emporte facilement, élevant la voix. C'est une technique : prendre une grosse voix, afin d'intimider... A celui qui parlera le plus fort...
Une petite erreur qu'il rectifie immédiatement : "Pourquoi vous vous intéressez au côté mercantile, et pas au côté (humain, rectifié par :) droits de l'homme ?".
Pas d'écrit, pas de preuve... (pour la négociation du missile Milan).

Ecoutez Kouchner au micro de Sophie Larmoyer sur Europe 1 : Kouchner.

Bernard Kouchner dénonce les critiques socialistes à son égard NOUVELOBS.COM | 03.08.2007 | 11:19

"Méchant, gratuit, sectaire". C'est ainsi que le locataire du quai d'Orsay a qualifié les propos de ses ex-camarades au lendemain de son audition à l'Assemblée nationale.

Méchant, gratuit, sectaire". Ce sont les qualificatifs qu'a apposé le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, mercredi 1er août, à propos des critiques des socialistes après son audition la veille devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

"C'est méchant, gratuit, sectaire, et cela entretient une atmosphère détestable", a estimé sur RTL Bernard Kouchner après les propos mardi du Premier secrétaire du PS François Hollande.

"Pauvre François! (...) Pourquoi il fait semblant d'être méchant en permanence? Pourquoi il s'intéresse au rôle de ministre des affaires étrangères? J'aurais bien aimé qu'il s'intéresse à ce qu'on avait fait avant et à tout ce qu'on va faire après", a-t-il lancé, rendant hommage au "talent" du président de la République, Nicolas Sarkozy, dans l'affaire des infirmières bulgares.

Kouchner aux socialistes : "Je leur demande de voir les faits"

"Je ne leur demande pas de me pardonner", a déclaré Bernard Kouchner à propos des socialistes: "je leur demande de voir les faits (...) c'est tout le Quai d'Orsay, tous les diplomates, notre ambassadeur en Libye, qui ont travaillé sur ce dossier depuis le début", s'est-il défendu alors que le Premier secrétaire du PS l'a traité de "spectateur" dans ce dossier.

"Ça ne se passait pas comme ça sous Mitterrand? Sous Chirac? Ce n'est pas le président qui dicte la politique? Qu'est-ce que c'est que ce faux procès?", a tonné le ministre, estimant que "ça les gênait qu'il y ait un succès de plus de Nicolas Sarkozy et même de Cécilia".

Rappelant qu'il avait fait avec Danièle Mitterrand "beaucoup plus de trucs illégaux", Bernard Kouchner a clos le sujet : "Tout cela, c'est de la bouffonnerie".

Ne dit-on pas : "Aux grands maux, les grands remèdes" ? Et par delà même, de grands mots afin de remédier à d'autres maux... (comment combler le déficit d'une politique pour les nantis)
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Libération des infirmières bulgares : Nicolas Sarkozy se défend

Par EuroNews euronews – 07h12 – 06 Août 2007

Nicolas Sarkozy : "Depuis 2004, la Libye n'est plus soumise par la communauté internationale à un quelconque embargo, ça faisait dix-huit mois que les contrats étaient en négociation, autorisés par toutes les commissions nationales et internationales, et les Libyens vont dépenser quelques centaines de millions d'euros pour faire marcher nos usines en France. Je devrais m'en excuser ? Qu'est ce qu'on me reproche ? de trouver des contrats ?"

En cause : la vente de missiles anti-char "Milan" à Tripoli pour 168 millions d'euros. L'annonce du contrat est intervenue quelques jours après la libération des Bulgares, le 24 juillet. Le lendemain, Nicolas Sarkozy rendait visite au leader libyen, Mouamar Kadafi.
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Ecouter l'interview de Maitre A
LTIT, avocat d'une des infirmières Bulgares sur la stratégie des négociations, sur Europe 1 : Me Altit.

Ecouter l'interview de Pierre SERVENT, expert en stratégie militaire, interrogé sur Europe 1 : Pierre Servent.

Bien sûr que la vente d'armes est une "chose" commune à de nombreux pays démocratiques, et la France est même réputée pour être lente en ma matière... Mais arrêtons de leurrer les gens sur la façon de le faire ! Et, la différence d'avec d'autres gouvernements, c'est que cela se fait ouvertement, sans aucune "honte" avec des pays quand même "réputés" pour le terrorisme...

Lire le post intéressant sur le Blog à Jef.

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