samedi 4 août 2007

DANS UN MONDE DE BRUTES...

N'oublions pas les enfants, les enfants qui fuient la guerre. C'est le thème de ce poème.



Sans l'image, pour que ce soit lisible directement :

Infiniment, dans le soleil d’un été chaud,
Les ondes se mêlent à l’infini du ciel,
Les couleurs s’épousent en un vaste tableau.
Infiniment, quand les songes du cœur irréel
Courent au vent pour se perdre dans les courants,
Les gerbes du soleil épousent l’horizon.
Mais une ombre semble s’échapper pour longtemps,
D’un monde où l’on dit que la vie a ses raisons,
Dans ces chants que moissonnent des cœurs en liesse.
Les pleurs ne couleront plus tout comme le sang,
Mais les mains semblent avoir dit l’ultime messe,
Les pleurs ne couleront plus tout comme le sang !
Infiniment, tes yeux morts retiennent les flots,
Leurs ondes se mêlent à l’infini du ciel;
Et tes petites mains s’accrochent au bateau,
Quand, infiniment, le sang couvre chaque ciel.
Une mélodie reste accrochée à tes lèvres,
Quand le soleil d’un été chaud, infiniment,
Grave dans ton cœur meurtri les cloches des chèvres,
Où ton délire d’amour danse. Infiniment.

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