samedi 25 août 2007

ENSEMBLE

Ensemble contre les violences sexuelles sur enfants

Chaque jour des enfants, garçons ou filles, sont violés ou victimes d'attouchements. Et ce n’est pas le plus souvent par des Dutroux ou des Fourniret. Non le plus souvent il s'agit d'incestes : c'est par leur père, leur mère, leur oncle, leur grand frère, leur grand-père, leur beau-père, leur grand-mère, leur cousin…. Une personne en qui l’enfant a confiance, une personne à qui l’enfant DOIT obéir. Et malheureusement, avec bien souvent la complicité active ou passive de l'entourage.

Un enfant dès ses premiers mois peut être pénétré , sodomisé (jusqu'à évicération pour les bébés), on peut lui demander des fellations, des masturbations, il les fera, pas besoin de violences, de coups, un enfant obéit, ne sait pas qu’on n’a pas le droit de lui faire subir de telles atrocités. Même s’il doit en souffrir, il voudra faire plaisir à l’adulte, et n’aura pas les mots pour expliquer ce qu’on lui a fait ni la conscience du mal qu'on lui a fait. Parfois quelques mots sous forme d'un chantage affectif abominable suffisent à enfermer l'enfant dans le silence, la culpabilité et la honte pour des dizaines d'années voire pour la vie : "Si tu parles, tu détruiras la famille, ta mère en mourra, je ferai la même chose à ta soeur, personne ne te croira, et puis c'est toi qui l'a voulu..."

Ne croyez pas que c’est d’un autre monde dont on vous parle. C’est le vôtre. C’est peut-être votre sœur, votre neveu, votre voisin qui vit cela au quotidien. Les chiffres au Canada sont édifiants : 1 fille sur 3 et 1 garçon sur 4 auraient été agressés sexuellement, et dans la majorité des cas par quelqu’un de la famille. En France aucune étude n’a été faite, nous ne disposons donc d’aucun chiffre, mais pourquoi seraient-ils différents de ceux du Canada ?

Alors s’il vous plaît, ouvrez les yeux.

Les conséquences des violences sexuelles sont multiples, on peut observer notamment qu'un enfant violé va se replier sur lui-même, il peut avoir du mal à se faire des amis, parfois il souffre d’énurésie jusqu’à un âge avancé, il peut faire des cauchemars, avoir des troubles du sommeil, parfois il ne mange plus ou au contraire il mange trop, souvent c’est un enfant raisonnable, qui paraît bien plus adulte que son âge, un enfant qui va développer souvent des infections urinaires ou des mycoses... Mais c’est rarement un enfant qui parle de ce qu’on lui a fait subir, comment un enfant pourrait-il trouver les mots pour décrire l’abominable surtout quand personne n'est prêt à l'écouter ?

L’adulte ou l’adolescent agresseur a l’air de monsieur ou madame tout le monde, attentif à l’enfant, il n’a pas l’air d’un monstre, il est même souvent apprécié de son entourage, on ne se douterait de rien... Mais l'agresseur sexuel d'enfant est un criminel qui s’attaque à ce qu’il y a de plus précieux : l’insouciance et l’innocence des enfants. Et pourtant dans 90% des cas, il agira en toute impunité et jamais la justice n'entendra parler de lui même s'il viole des dizaines d'enfants dans sa "carrière" de pédocriminel.

Ne vous rendez pas complice de ces crimes !

S’il vous plaît regardez autour de vous. Vous pouvez sauver un enfant juste avec un peu d’attention et de courage. Chacun doit s’y mettre. La prévention en Europe laisse encore cruellement à désirer car ce n'est pas seulement l'affaire des gouvernements, c'est à tous les citoyens de protéger les enfants.

Un enfant agressé sexuellement devenu grand ne s’en sortira pas seul. Sans aide, il pourra souffrir de dépressions, devenir suicidaire, anorexique, drogué, boulimique, alcoolique... tout pour fuir l’horreur d’une enfance assassinée.

Vous pouvez peut-être stopper son calvaire aujourd’hui !

Si vous avez un doute sur la situation d'un enfant, parlez-lui, écoutez-le, et/ou contactez le 119 pour la France et/ou des associations d'aide aux enfants maltraités. Notre page pour la Suisse-Romande.

Il faut agir pour les enfants, par Aivi

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