lundi 31 mars 2008

WISH YOU WERE...



MARIA, FULL OF GRACE

C'est la réalité, la pauvreté, la misère, le désespoir, l'appât du gain, le rêve d'un monde meilleur, plus encore... Cela ne se passe pas ailleurs, mais bien en France. Pour 3000 euros, 47 boulettes de cocaïne avalées, quel comble pour une jeune fille d'avaler cette drogue, généralement empaquetée dans des préservatifs...
Une souffrance pour les avaler, imaginez 47 de ces boulettes :

Imaginez-lez, dans votre estomac, avec le risque qu'une de ces boulettes explose... et vous fasse mourir d'une chose que vous refusiez de prendre "normalement". Dans le journal, ils "prennent des gants" pour dire que la jeune fille doit les "évacuer", sans gant, je dirais qu'elle doit prendre un laxatif pour les "faire sortir de l'autre côté".
Pourquoi j'en parle ? Parce que j'ai été très touchée par un film, Maria pleine de grâce. L'histoire de jeunes filles de Colombie, qui pour fuir la misère, deviennent des "mules", et transforment leur estomac en un énorme réservoir de drogue. Au péril de leur vie. Elles se font souvent accoster par un charmant jeune homme. Ils sortent ensemble.. Et puis... au lieu de l'Eldorado promis, cela peut vite devenir l'enfer.
Car, ce qu'il faut savoir, c'est que ces trafiquants sont prêts à tout, je dis bien à tout, pour récupérer leur "bien". Quitte à charcuter une jeune fille. Avec qui cela tournerait mal.

Date de sortie : 08 Décembre 2004
Réalisé par Joshua Marston
Avec Catalina Sandino Moreno, Yenny Paola Vega, Wilson Guerrero
Film américain, colombien.
Genre : Drame
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2004
Titre original : Maria Full of Grace
Distribué par ARP Sélection


Un film à voir, absolument, mais âme sensible s'abstenir...


ET C'EST REPARTI... COMME EN 39...

Et ça, ça me fait moins rire...

Entrer dans l'histoire, cela aurait dû se faire par la grande porte. J'ai même pas envie de dire tout ce que je pense, je laisse à quelqu'un d'autre le soin de le faire, ce qu'il ne devrait pas manquer de...
Plutôt que du cirage de pompe de la part de Nice Matin....

Un très bon article du Monde cité dans les commentaires du Blog à Jef m'amène à réfléchir...
Ah! C'est vrai, les femmes ça ne pense pas môssieur, ça ne pense pas, ça cause... ça porte des talons, des jupettes, et quand ça cause pas, c'est qu'c'est occupé à ôtre chose, môssieur....

Mais c'est quoi ce....... BINZ ? (clic droit...)

Le PS, les notables et le congrès, par Rémi Lefebvre
LE MONDE | 28.03.08 | 13h53
Le Parti socialiste vient de remporter une victoire historique aux élections municipales. Renforcé dans son implantation départementale et régionale depuis 2004, il consolide son maillage municipal et se trouve dans une situation paradoxale.
Alors qu’il a perdu il y a moins d’un an, pour la troisième fois consécutive, l’élection présidentielle, le PS n’a jamais été aussi puissant sur le plan local. Les notables socialistes se sont repliés sur leurs bastions. Et même l’ex-”rénovateur” Arnaud Montebourg a cédé aux charmes conservateurs de l’institution départementale qu’il vouait aux gémonies il y a encore quelques mois…
La part des élus dans le nombre total des adhérents s’en trouve accrue, renforcée encore par la véritable hémorragie militante que connaît l’organisation depuis plusieurs mois. Le PS se rétracte ainsi de plus en plus sur ses réseaux d’élus, alors que se décomposent ses liens avec le monde du travail, les catégories populaires, les enseignants, les intellectuels, les associations… Machine électorale de plus en plus professionnalisée, il vit en état d’apesanteur sociale.
Ce renforcement local peut-il constituer une ressource et un levier dans le processus de “refondation” que le PS veut engager dans les mois qui viennent ? Rien n’est moins sûr. Il est au contraire fort probable qu’il constitue un handicap pour des raisons qui tiennent à la structuration de l’organisation.
Les élus en place mesurent bien qu’une hypothétique victoire socialiste à la prochaine élection présidentielle aurait mécaniquement, par la logique devenue implacable des “élections intermédiaires”, des effets négatifs sur leur ancrage local. Ils se désolidarisent ainsi du devenir national de leur organisation et cultivent leurs fiefs sans prendre en compte l’intérêt général du parti.
Privé de leadership, sans ligne idéologique claire, dominé par la seule logique de l’électoralisme, le PS est de plus en plus dominé par ses notables comme aux heures les plus sombres de la SFIO. Si le PS a cherché à conférer aux dernières élections municipales une dimension nationale, il a laissé une grande autonomie au local dans la définition des stratégies et le périmètre des alliances légitimes. Aucune règle nationale n’a véritablement prévalu dans la constitution des alliances locales.
L’alliance avec le MoDem a pu être conclue dès le premier tour en fonction de “contextes locaux”. La stratégie d’union de la gauche décidée dans les années 1970 a ainsi été mise en cause pour quelques positions locales. Un certain parfum de IVe République a plané sur ces élections.
“SOCIALISME MUNICIPAL”
Le pouvoir local, mais pour quoi faire ? Les bases locales constituaient pour le PS des années 1970 de véritables médiations politisant la société, alors même que les marges de manoeuvre des collectivités locales étaient limitées. Depuis, la décentralisation n’a pas empêché la dépolitisation de s’imposer au niveau local. Les élus socialistes ont renoncé à faire des pouvoirs locaux des outils de transformation sociale ou de lutte contre les inégalités. Les régions arrachées à la droite en 2004 devaient constituer des “vitrines” du socialisme. Il n’en fut rien. Que sont devenus par exemple les “emplois tremplins” ?
L’apolitisme tient souvent lieu de projet dans le discours d’élus qui cherchent avant tout à conforter leur implantation et répugnent à tout marquage partisan de leur action. Ils ne cherchent pas à développer les sections locales parce qu’ils préfèrent consolider leurs réseaux personnels et parce que l’afflux de nouveaux adhérents peut remettre en cause les équilibres établis (et comme il n’y a plus beaucoup de villes à conquérir, à quoi bon…). La vieille notion de “socialisme municipal” a été exhumée pendant la campagne mais ses contours idéologiques apparaissent très flous.
Le PS a produit à l’occasion du scrutin un des programmes municipaux les plus courts de son histoire. Comme après chaque victoire locale, la direction du parti cherche à mieux coordonner l’action des élus. L’idée d’un “conseil des territoires” a ainsi été lancée. Mais il se heurtera à l’autonomie locale à laquelle les élus sont farouchement attachés et, au mieux, il permettra de négocier collectivement le désengagement de l’Etat.
Nul doute que le pouvoir des élus se manifestera dans la préparation du prochain congrès. Les élus “tiennent” dans une large mesure leurs sections et des adhérents qui dépendent de plus en plus des collectivités locales sur le plan professionnel. Les rapports de force du prochain congrès se construiront ainsi autour du ralliement des grands élus et des fédérations à tel ou tel camp en présence. Quel postulant aux plus hautes responsabilités du parti osera-t-il mettre en cause le pouvoir d’élus dont dépend la conquête du parti ?
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Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Reims.

ALLÔ, L'ELYSEE ?

Pas intéressée, mais j'apprécie cette "touche" d'humour...

IL SE RECONNAITRA

Ce n'est plus ça....

dimanche 30 mars 2008

SILLAGES

C'est, sommes toutes, normal, pour une militante, de s'interroger sur ce qui s'est passé. Surtout après avoir dénoncé l'ouverture à gauche.
Mari-Luz HERNANDEZ-NICAISE, nommée à la présidence de la Commission d'Appels d'Offres, Yann LIBRATI à la présidence de la Commission des Finances, 5 membres à la Canca, des membres à l'OPAC et à la SEMIACS.
Oui ! C'est bien d'être représenté, bien sûr, mais n'est-ce pas tendre la main à la droite, la conforter, surtout en acceptant des présidences ?
Je suis en colère contre Patrick Allemand, je l'aime bien mais je suis en colère. J'ai l'impression d'avoir été trahie, d'avoir été bafouée, dans mon combat pour la gauche, pour la gauche et, pour un homme, pour un Patrick que j'ai vu évoluer. J'ai aimé sa façon de mener la campagne présidentielle, qu'il a bien mieux menée, d'ailleurs, que les législatives, à mon avis. Je le croyais un pur homme de gauche, je pense qu'il l'est toujours mais ce qui se passe me laisse perplexe.

Je ne vais étaler tout ce que je pense du chemin suivi par la Fédération, et des futurs débats concernant la refondation de la gauche, du devenir de cette gauche qui a mal. Mes opinions, je les garde pour moi. Quand je vois ce qui se trame déjà, pour les prochaines présidentielles, cela ne me fait pas voir l'avenir en rose, pour ne pas être cynique...

J'ai donné, j'ai évolué, je suis encore prête à changer, à m'améliorer, ne serait-ce que pour mon cadre de vie personnel mais qu'on ne compte pas sur moi pour "faire de la lèche". Je ne l'ai jamais fait, je ne le ferai pas. C'est pas ce qui m'intéresse, encore moins ce qui me motive. La Cendra, à ses débuts du socialisme n'est plus la même.

J'ai quelques nostalgies. J'aimerais vous les faire partager.
Je ne me souviens plus de quand exactement, j'ai commencé à m'engager.
Ce devait être le temps d'une élection... Patrick Mottard est passé dans mon immeuble. J'étais dans le hall. Serrement de mains. Quelques mots échangés. Avec mon mari, nous étions alors allés à sa permanence. Nous y avons participé, à notre manière... Je me souviens des plaques de pizzas et de pissaladières que nous amenions, et même d'un plat que j'avais préparé, alors que Patrick Mottard devait passer sur un plateau TV. Il m'avait fait confiance... C'était des galettes sarrasines à la féta (ail et persil), un mélange de recette bretonne et méditerranéenne.
J'allais donc régulièrement aux apéros du vendredi soir. J'y ai rencontré Michel et Coco. Nous avons lié amitié. J'ai rencontré Lucien Fouques, quelqu'un que j'aime beaucoup (et que j'ai beaucoup déçu par la suite). J'ai même participé au journal de la section... On ne m'a jamais rien demandé, surtout pas d'adhérer...
Comme dans toute aventure, il y a bien évidemment toujours des petits "couac", des petites déceptions, des personnes qu'on n'aime pas. D'ailleurs, pour les "préférences", je pense que mes avis n'ont pas changé...

Petits soupirs...

La terre tourne. Aujourd'hui, je vous l'avoue bien, j'essaie de mettre de côté la "haine", de voir les personnes, plus que les étiquettes ou les appartenances. C'est pour cela que j'aime bien Marion, j'ai appris à la découvrir, un peu "jeunette" encore (mais bon, c'est pas une maladie !), mais sincère.

Et puis, et puis, le tournant, le vertige, les grands idéaux, les présidentielles, une nouvelle vie, et parfois l'enfer. On m'a expliqué que c'était ça, la politique. Sauf que moi, je n'en vis pas. Bien au contraire. C'est peut-être pas plus mal, quitte à donner raison à ceux qui m'ont fait du mal, au moins, je n'ai rien à leur devoir, et ils s'en apercevront bien vite.

J'ai pas envie de laisser place à la nostalgie. Le passé, il y en a une partie qui s'ancre en vous, cela finit par faire partie de vous, c'est ce qui étoffe votre âme, votre coeur, et puis le reste, c'est des moments de tendresse, comme une main qu'on laisse glisser le long d'une balustrade et que l'on finit toujours par lâcher...

Alors, sincèrement, si cette refondation, cette "course" à la présidentielle, c'est que du pipeau, je dis non. Non au tout "bla bla", non au "gagnant gagnant" et toutes ces formules dignes d'une supérette de quartier.
Je veux des idées, je veux du fond, je veux de la forme, et des hommes ou des femmes qui peuvent se regarder dans la glace le matin, sans se demander, pour ceux ou celles qui ont le courage de se poser la question, qui ils (elles) sont, et qui sont capables de regarder en face les autres, parce qu'ils sont fiers(es) des idées et des actions qu'ils (elles) portent.

Je suis prête à suivre. Dans ces conditions.

A écouter, sans modération, et à acheter, parce que c'est beau...

UN PLAN POUR PRESERVER LE PATRIMOINE NICOIS

L'abbaye de Roseland n'est plus à vendre

« Ce petit palais qui ne faisait de mal à personne est désormais sauvé », constatait-il non sans un brin de fierté. Il est vrai que bien avant d'être élu maire, c'est en tant que président du conseil général que Christian Estrosi avait proposé de faire financer par le Département la remise en état du palais de l'Agriculture. De la même manière, lorsque la ville avait décidé de mettre en vente un autre fleuron de son patrimoine, l'abbaye de Roseland, le conseil général s'était immédiatement porté acquéreur.

Vendredi, Christian Estrosi nouveau maire de Nice, a « évidemment » annoncé que l'abbaye n'était plus à vendre. « Nous allons de toute urgence lancer les travaux pour réparer les dommages occasionnés par son défaut d'entretien, notamment au niveau de la toiture et sur les boiseries. Et puis nous lui rendrons sa vocation initiale. Nous en ferons une bibliothèque, un lieu d'exposition, peut-être un lieu de rencontre des écrivains de la Méditerranée. »

Gare du Sud : pas de mairie mais une inspection

Le palais de l'Agriculture et l'abbaye de Roseland, sont pour Christian Estrosi « des repères du patrimoine niçois » qu'il n'est plus question de faire disparaître. Au même titre que le couvent de la visitation dans le Vieux-Nice, pour lequel il promet également une rénovation, ou encore la gare du Sud, qui marque définitivement la rupture entre le nouveau maire de Nice et son prédécesseur Jacques Peyrat. « D'abord nous allons mettre un terme à l'appel d'offres de la nouvelle mairie, annonce Christian Estrosi. Et puis nous lancerons une inspection afin de nous assurer que chaque pièce de la verrière de la gare du Sud a bien été numérotée et que nous pourrons ainsi remonter à l'identique cet ensemble d'une grande valeur. » Là encore la ville en fera un espace ouvert au public.

Le maire annonce ainsi qu'il entend bien se lancer dans une politique de « préservation de notre patrimoine et de notre identité ». Et pour Christian Estrosi cela va bien au-delà des « édifices les plus connus ». « Il faut aussi que nous protégions les petites maisons typiquement niçoises qui sont encore cachées ici ou là »

E.G

Nice-Matin

Eh bien, cela commence bien... Les petites maisons "typiquement niçoises" que je prends en photo, ces petits trésors, que je découvre, ça aussi, on va me les "voler" ?
Sincèrement, ce sont des bonnes décisions.
No comment pour le reste.


samedi 29 mars 2008

ELLE MAGAZINE

Merci à Sublime de m'avoir téléphoné pour me dire la nouvelle ! Je suis dans Elle Magazine, dans la rubrique Web de la Côte d'Azur. La révoltée, qu'ils me surnomment, j'adore ! Je donne tant à mon blog, j'y mets tout mon coeur, une partie de mon âme, bref du moi que du moi, et des autres... Et ça donne du baume au coeur, ça réchauffe, et ça confirme que je dois continuer ainsi.
(Punaise, il va falloir que j'assume, oui !)

Aujourd'hui, une belle série de photos encore, je suis fourbue, mais j'ai encore repéré des merveilles dans notre ville... Des endroits qui font rêver. Le temps de vous concocter une de mes merveilles, musique à l'appoint !

La commission cuisine y est aussi !!!

ONDES BROUILLEES

Vais faire un tour. En attendant, vous pouvez toujours écouter les news à la radio.


vendredi 28 mars 2008

C'EST TOUT CON, PAS FORCEMENT SIMPLE

C'est tout con, pas forcément simple, pas bête, pas je ne sais quoi. Un concours, on s'en fait une montagne, et puis, je suis sortie, presqu'en haussant les épaules, ayant évalué mes erreurs, les fautes commises, et de ce que je n'avais pas été capable de faire, tout en sachant comment, il faudrait que je le fasse... une prochaine fois. Je n'étais pas brifée aux tableaux numériques, c'est certain.
Et puis je rentre, je ne suis pas dans le "bain", je ne me pas incluse dans les réflexions des personnes pour lesquelles j'ai voté, pour lesquelles je me suis impliquée, à ma façon, certes, pas assez, surement. Je me sens frustrée. Parce que j'ai sans cesse l'envie de comprendre, cela devient peut-être une obsession.

J'ai regardé le journal télévisé, comme à mon habitude, et j'ai appris que Patrick Allemand avait accepté la "main tendue" de Christian Estrosi. La gauche va donc présider la Commission d'Appel d'Offres et des Finances. Avec 5 membres, la Gauche siègera à la Canca, si j'ai bien compris. Est-ce bien, est-ce mauvais ? Je ne le crois pas mais je suis perplexe. En même temps, cela permettra à la gauche d'avoir un réel rôle d'opposition. Alors...
Si cela peut permettre à la gauche de permettre une meilleure gestion de la ville...


Allez, j'en ai marre, j'me barre faire un petit tour, ça fait bien longtemps que je n'ai pris du temps pour moi. Je ne vais pas étendre plus longtemps mes états d'âme. Je vais prendre l'air, l'air de Nice, un peu frisquet. Pour le PS, je n'existe pas, de toutes manières. Du moins, à peine.
Il y a des choses plus importantes.

Vive le vent...

LES PIEDS SUR TERRE ET LA TETE SANS ETOILES


Aujourd'hui avait lieu le concours d'Adjoint Administratif de 1ère classe pour le Conseil Général. Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé d'épreuves et je vous l'avoue, ça fait du bien !
Au concours externe, 734 candidats étaient inscrits pur 145 postes. A mon avis, il devait en manquer au moins un quart.
Le concours interne présentait 436 inscrits pour 110 postes et ils étaient plus nombreux à être là.
Enfin, les représentants du "troisième concours" avaient 45 inscrits pour 20 postes.
Cela se déroulait au Palais des Expositions et je peux vous dire qu'il y faisait froid !



Ambiance d'avant :



Ambiance de départ...




L'épreuve de français était plutôt... actuel et concernait la Fonction Publique et sa refondation.
Extrait de :
http://www.fonction-publique.gouv.fr/rubrique242.html

La première étape du débat national sur les valeurs, les missions et les métiers de la fonction publique, lancé le 1er octobre 2007 à Paris, en présence du Premier ministre, François Fillon, du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Éric Woerth, et du secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, André Santini, s’est achevée après cinq mois de consultations.

Rappel des enjeux et objectifs de la conférence

Lancer la réflexion et les débats sur l’ensemble de la fonction publique, tel est le rôle de cette conférence sur les valeurs mais aussi sur les missions et les métiers. Il est logique en effet, avant de s’attaquer aux questions relatives à la gestion de la fonction publique qui feront l’objet des conférences suivantes, de s’interroger sur ce qui fonde le sens du travail du fonctionnaire. Nous partageons en France de solides traditions de valeurs : d’abord, parce que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dans son article 15, stipule que la société a le droit de demander des comptes à tout agent public de son administration ; ensuite, parce que l’école de pensée des services publics a permis de théoriser les principes d’égalité, de continuité, de mutabilité. La fonction publique se trouve aujourd’hui confrontée à une société qui s’est modernisée tout en générant de nouveaux problèmes. La question ne se pose-t-elle donc pas d’enrichir notre socle de valeurs, en intégrant de nouveaux principes répondant aux besoins d’une administration transparente, professionnelle, efficace, diverse et fière de la qualité de ses services ?

Un simple regard sur les expériences de pays qui nous sont proches montre qu’il est important de renouveler et de promouvoir les principes de la fonction publique. Ils représentent le « ciment » des fonctionnaires, ce qui donne du sens à leur choix de carrière.

Pour que le fruit de ces débats, enrichis par les conférences plénières, les rencontres organisées en province dans les écoles du service publics et les contributions des fonctionnaires et des usagers, se concrétise, un Livre blanc sera rédigé pour tracer les grandes orientations d’une refondation.

Cette conférence a été organisée autour de membres permanents composés des syndicats représentatifs de la fonction publique, des employeurs publics, et de personnalités qualifiées qui se sont réunis régulièrement en séance plénière tout au long du débat.

Parallèlement, différentes rencontres et tables rondes, à Paris et en province, ont permis aux usagers, syndicats, employeurs, agents et experts de débattre et d’exposer leur conception du service public.

Les questions :

Pour le tableau numérique, il fallait être rapide, et la majorité des candidats ne l'a pas été. Moi non plus...

A une prochaine ! Les résultats le 26 mai à partir de 9 heures par affichage au Centre de Gestion, et sur Internet le 28 mai à partir de 14 heures sur : http://www.cdg06.fr....

UNION MEDITERRANEENNE

COMMUNIQUE

jeudi 27 mars 2008

ETONNANT...

Etonnant, non ???

AND THE WINNER SHOULD BE...

As we may take this as a joke, but it doesn't seem to look like such a joke, I'm quite afraid it could really happen, and it would be a nightmare... No such democracy would like to see this kind of thing happen within its frontiers... but... wake up, my sweet hearts, this could really happen.


Vu sur :

http://www.ilovepolitics.info/Humour-on-connait-deja-le-resultat-de-l-election-presidentielle-americaine-_a435.html

mercredi 26 mars 2008

EDUCATION CIVIQUE ?

Education civique ? Manipulation ? Le bouddhisme tibétain est-il donc une secte ? La spiritualité est-elle donc une arnaque ? Le Dalaï lama est donc un gourou manipulateur dont les intérêts ne sont que spéculateurs ? La Chine de Mao qui avait été l'instigatrice de toutes manipulations, de destructions massives, de dénonciations, et qui, devenue plus moderne, soi-disant plus ouverte au monde, ne serait-elle pas devenue pire ? Personnellement, j'attends une réponse concrète de notre gouvernement, sinon un boycott total, sachant que les relations diplomatiques sont un terrain délicat, du moins une manifestation, un appel à la tolérance, au respect des droits humains. La laïcité ne doit pas être confondue avec l'hermétisme à toute vie spirituelle. Non, la Chine va trop loin. Et si tous les consommateurs occidentaux boycottaient les produits chinois ? Ce serait un acte, même dérisoire, du moins, un avertissement à la dictature chinoise.

La Chine rééduque les moines tibétains

Par EuroNews

En place depuis 1990, les équipes d'instruction civique ont reçu pour consigne de convaincre les religieux qu'ils ont été manipulés par le Dalaï Lama

C'est ce qu'a expliqué le professeur Dramdul, directeur de l'institut chinois des études religieuses. "Cette instruction civique est d'autant plus importante que la clique du Dalaï Lama s'efforce sans relâche de perturber la pratique normale du boudhisme tibétain. Nous avons décidé de rééduquer les moines pour contrer l'influence d'un petit groupe d'exilés séparatistes," a-t-il déclaré.

La Chine accuse le Dalaï Lama d'avoir fomenté les manifestations anti-chinoises au Tibet pour saboter les jeux olympiques. Des accusations dont le chef spirituel tibétain, réfugié à Dharamsala, se défend.

Depuis cette ville du nord de l'Inde, les exilés tibétains ont appelé la communauté internationale à boycotter les produits chinois. Ils ont donné l'exemple en rassemblant toutes sortes d'objets fabriqués en Chine et ont allumé un feu de joie.

Officiellement, la répression chinoise au Tibet a fait 19 morts, mais les exilés tibétains parlent d'au moins 140. A ce jour, seule la France envisage un boycott de la cérémonie d'ouverture des jeux.

MADE IN CHINA

La Chine durcit le ton. Je trouve cela abject. De la politique politicienne ? Eh bien, ça existe en Chine aussi. Ils veulent isoler le Dalai Lama ? Nous dicter nos règles de conduite ?
Tout va bien dans le meilleur des mondes ?
Désormais, quand j'achèterai des fringues, je regarderai l'étiquette. S'il y a marqué "Made in China", je boycotte.

Merde, ça veut dire les Nems aussi... Pfff

Un p'tit "Om"... Une pensée pour vous, peuple du Tibet.

Tibet: face aux pressions internationales, Pékin hausse le ton

Par François BOUGON

PEKIN (AFP) - Face aux pressions internationales à l'approche des jeux Olympiques d'août à Pékin, la Chine a haussé le ton mercredi contre l'Occident en accusant les médias de déformer la réalité au Tibet et en fustigeant les pays qui accepteront de recevoir le dalaï-lama.

Pékin a fait part de son mécontentement au lendemain d'un durcissement de la position française. "Nous devons nous en tenir à l'esprit olympique et ne pas politiser les jeux", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang, interrogé sur des propos du président français Nicolas Sarkozy.

Confronté aux critiques des défenseurs des droits de l'homme sur un manque de pugnacité vis-à-vis de Pékin, M. Sarkozy n'a pas écarté mardi un boycott de la cérémonie d'ouverture des Jeux, le 8 août, pour protester contre la répression au Tibet.

Le porte-parole chinois a également mis en garde contre toute réception officielle du dalaï-lama par Paris ou d'autres capitales.

"Le gouvernement chinois s'oppose fermement à toute forme de contact officiel du dalaï-lama avec n'importe quel pays", a indiqué M. Qin, en réaction à des déclarations de la secrétaire d'Etat française aux droits de l'Homme Rama Yade, qui s'était dit prête mardi à recevoir le chef spirituel tibétain.

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a également estimé que si le dalaï-lama venait en France, M. Sarkozy en personne devrait le rencontrer.

Le dalaï-lama, accusé par Pékin d'avoir organisé les troubles au Tibet, sera en France du 15 au 20 août pendant les JO pour donner une conférence pastorale, une visite prévue avant la crise actuelle.

Le porte-parole chinois, Qin Gang, en a profité pour appeler les pays étrangers à adopter, dans la crise tibétaine, une "attitude objective et impartiale pour comprendre et soutenir les mesures justes et nécessaires prises par la Chine afin de préserver la stabilité sociale et protéger la sécurité des biens et des personnes". "Déjà plus d'une centaine de gouvernements étrangers ont indiqué qu'il s'agissait d'une position correcte", a assuré M. Qin.

Dans son offensive médiatique, la Chine organise un voyage de presse de trois jours pour une dizaine de journalistes étrangers qui pourront effectuer "des visites dans les lieux touchés par les émeutes et pourront aussi interviewer les blessés".

"Nous pensons que cela leur permettra de connaître la vérité sur les émeutes de Lhassa", a indiqué mardi M. Qin, à propos de ce voyage encadré par les autorités. L'AFP n'a pas été invitée à y participer. Aucun média français n'est du voyage.

La Chine, qui a interdit aux journalistes étrangers l'accès libre au Tibet et aux provinces voisines touchées par des manifestations, a critiqué la couverture de certains médias occidentaux, les accusant de déformer les faits.

Dans la presse officielle, comme sur l'internet, les attaques contre certains médias occidentaux, en particulier la chaîne américaine CNN, se multiplient.

Pointant des erreurs, comme l'utilisation de photographies de manifestations au Népal pour illustrer la répression au Tibet, les autorités chinoises en profitent pour dénoncer un manque d'"objectivité" de ces médias en général.

Le journal China Daily a annoncé mercredi la création d'un site, appelé www.anti-CNN.com, qui se veut l'expression de la "colère" des étudiants chinois à l'étranger et contient une lettre dénonçant "les médias occidentaux nazis de Goebbels", l'ex-ministre de la propagande d'Hitler.

Mercredi, Pékin a indiqué que plus de 600 personnes s'étaient livrées à la police après les émeutes sanglantes de Lhassa et les troubles dans les régions avoisinantes du Tibet.

Si les autorités font état de 20 morts, 18 civils "innocents" et deux policiers, les Tibétains en exil parlent de 140 morts.

mardi 25 mars 2008

ET SI LA VIE ETAIT SIMPLE ?



Et si la vie était simple ? Besoin de marcher, m'aérer l'esprit, et de penser à mon implication, une fois de plus, dans la vie politique. Et de penser aux politiciens, qui sont parfois si éloignés des gens du peuple. Et de me poser la question, de ce que j'attends de ces hommes-là (ou des femmes !), et de ce qu'est leur vie.
Comme le disait Patrick Mottard, lors de la mort de Jean-François Knecht, le monde de la politique est un monde rude. Ont-ils vraiment le choix, ces hommes-là, ceux qui débarquent, que de suivre le mouvement, ou plutôt, d'y résister, et d'y imposer leur image, tout en essayant de préserver un minimum d'eux-mêmes, de leurs idéaux ?
Faire de la politique est un choix, après tout, rien ne force quiconque à en faire. Sinon l'envie de faire changer les choses.
Dans mon petit monde, je côtoie des gens qui font de la politique, tout en exerçant leur métier. Je suis habituée à leur discours. J'en ai vu de toutes les couleurs, et pourtant, j'imagine, ces couleurs, elles sont pastels, ce n'est rien à côté du "vrai monde" de la politique.
Il y a différentes façons de blesser, de rabaisser. De manipuler.

L'important, c'est de savoir ce que l'on veut. ça me fait sourire... Comme un couple : il faut savoir faire des concessions. Je prends cela comme un défi : modeler mon esprit.
Mais jamais me laisser dicter ce que je dois penser. Ou faire.

Si cela ne fait pas toute ma vie, cela fait partie d'une partie de ma vie...

C'EST PAS DE LA DENTELLE !

Il ne donne pas dans la dentelle le Lionnel Luca !!!

Tibet: Lionnel Luca dénonce les "propos de collabo" de Bernard Kouchner

PARIS - Le député UMP Lionnel Luca a qualifié de "propos de collabo" l'expression "nos amis chinois" employée à plusieurs reprises par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner mardi, en pleine polémique sur la tenue des Jeux olympiques en Chine après la répression de Pékin contre des manifestants tibétains.

"Je crois que c'est un propos de collabo", a déclaré le député des Alpes-Maritimes sur Europe-1. "On ne peut pas parler d'"amis chinois" quand on est avec un gouvernement dont on sait qu'il réprime dans le sang, qu'il bafoue toutes les libertés et quand on a professé pendant longtemps une certaine revendication au nom des droits de l'Homme".

"C'est un esprit collabo", a-t-il répété.

Pour M. Luca, qui préside le groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, "le peuple chinois est notre ami, mais le gouvernement chinois ne saurait être notre ami parce que c'est un gouvernement qui est une dictature".

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Tibet: environ 140 morts selon le gouvernement en exil, manifestations de soutien

DHARAMSALA (AFP) - Environ 140 personnes ont été tuées lors de la répression par la Chine de manifestations au Tibet, a affirmé mardi à Dharamsala (Inde) le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, au lendemain de plusieurs actions de dénonciation des violences.

"Le bilan est d'environ 140 morts", a déclaré Samdhong Rinpoche.

"C'est le bilan arrêté lundi soir et qui inclut l'ensemble du Tibet".

Un précédent décompte communiqué lundi matin par M. Rinpoche et qualifié de son aveu "d'invérifiable", faisait état de 130 morts.

"Ce chiffre provient de nos sources au Tibet", a ajouté le Premier ministre depuis la localité de Dharamsala située dans le nord de l'Inde où vit le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains.

Le dernier bilan officiel de Pékin des émeutes a fait était de 19 morts, dont 18 civils "innocents" et un policier.

Ces informations sont difficilement vérifiables, en raison des restrictions imposées par Pékin aux journalistes pour l'accès au Tibet et aux provinces limitrophes.

Les manifestations ont commencé le 10 mars à l'occasion de l'anniversaire du soulèvement de 1959 contre le pouvoir chinois. Le 14 mars, des émeutes ont éclaté à Lhassa avant de se propager dans les provinces voisines à fortes minorités tibétaines.

Les autorités chinoises accusent le dalaï lama d'avoir fomenté ces troubles afin de "saboter" les jeux Olympiques qui se dérouleront à Pékin en août, affirmations rejetées par le chef religieux.

Le dalaï lama n'a cessé de s'opposer à la violence, et de réclamer plus d'autonomie pour le Tibet au sein de la Chine, mais pas l'indépendance.

Au Népal au moins 400 personnes, dont une majorité de Tibétains, ont été arrêtées lundi lors de trois manifestations distinctes à Katmandou, contre la politique répressive de la Chine au Tibet.

En Grèce à Olympie, des militants de l'association Reporters sans Frontières (RSF) ont réussi à perturber la cérémonie d'allumage de la flamme des jeux Olympiques de Pékin, malgré un important dispositif policier.

Trois hommes, dont le secrétaire général de RSF, Robert Ménard, ont tenté de s'approcher de la tribune pendant le discours du responsable chinois du Comité d'organisation des jeux (Bocog), Qi Liu.

L'un d'eux a eu le temps de déployer une banderole sur laquelle était inscrit "Boycottez le pays qui piétine les droits de l'Homme". Un autre a crié de derrière la tribune officielle "liberté, liberté". Ils ont été interpellés.

"Nous continuerons des actions comme ça jusqu'au 8 août", date de l'ouverture des jeux de Pékin, a promis Robert Ménard, le dirigeant de l'ONG française.

lundi 24 mars 2008

BLOG EN VEILLE...

Priorités obligent... Je serai un peu moins présente... Mais l'esprit veille...

BRAVO MARC

Désolée de n'avoir pu être parmi vous, un problème très grave à régler de toute urgence.

dimanche 23 mars 2008

SI T'AIMES PAS NICE...

Ben c'est pas grave. La France est belle. Notre région est belle. La regarder, c'est en être convaincu. Faut juste la rendre vivable pour tous, c'est tout. Et je dis bien, pour tous, pour tous ceux qui la respectent, of course !

MELANCOLIE ?

Bah... Juste un voyage, pas loin de chez nous...

POUR NOUS LES FEMMES


A lire absolument, faire suivre aux hommes, éventuellement (pour ceux qui savent lire...)


C'est :

samedi 22 mars 2008

ENTRE FOI, ATHEISME, RITES ET AUTRES FORMES D'OBEDIENCE

Après les actualités qui me tracassent, comme le Tibet, Ingrid Bétancourt, l'euthanasie, et d'autres actualités plus personnelles, et plus profondes, des lectures sur certains blogs, il me revient l'envie d'écrire sur la vie, les croyances, les libertés, le respect, l'écoute, le don de soi, ses limites. Des réflexions parce que certains évènements font que j'ai envie de les dire.
Et puis, je réfléchissais à toutes ces richesses qui font mon "moi", loin de tout égo, juste la reconnaissance de ces qualités (et de ces défauts) qui font ce que je suis.
Et de les accepter dans leur globalité.

Ainsi, le billet de Patrick Mottard sur les Pénitents rouges et noirs de Collioure m'a interpelée. J'avais déjà eu des discussions avec des personnes athées.
Les personnes qui ne croient en rien d'autres que ce qui se passe sur terre. Ils ne croient ni à l'enfer, ni au ciel, ni à un quelconque Dieu, ni à une vie après la mort. Je ne connais pas bien l'athéisme, est-ce croire qu'il n'existe rien après la vie sur terre, et donc, la seule finalité de la vie, c'est la vie sur terre, pour aboutir au néant ?
Rien n'est innocent, dans les écrits de Patrick Mottard, et je vois très bien où il veut en venir...

Ce qui le fait douter, du bien fondé des croyances, c'est la recherche de ceux-ci d'une réponse aux épreuves de la vie, pour leur échapper, ce qui n'est pas forcément le cas. Ce qu'il attaque avant tout ? Peut-être les rituels qui sont attachés à ces croyances. Et là réside tout le paradoxe de sa réflexion, quand on connait l'homme...

Pour le citer :

"Rue de Suisse, Mur des Lamentations (aujourd'hui, je pourrai ajouter Collioure ou Perpignan),
à chaque fois, pour moi, l'athée, ce spectacle de la foi est source de perplexité.
Certes, j'admire - et peut-être même j'envie - ces croyants capables de s'abstraire du monde gluant des pesanteurs terrestres, des eaux froides du calcul égoïste, pour apercevoir, le temps d'une prière, la fulgurance d'un au-delà.
Mais en même temps, j'en veux aussi à ces croyants d'être capables de brûler autant d'énergie positive, autant d'amour, pour quelque chose d'autre que leurs semblables. Des semblables pourtant si solitaires et si misérables.

Pour moi, je le sais, le ciel est vide.

Désespérément vide ? Heureusement vide ? Tout simplement vide. Parce que ce que je cherche n'est pas dans le ciel..."

Je suis croyante, hors religion, hors rites (hormis quelques uns, bien personnels), hors mouvements. Ma croyance ne cherche pas un échappatoire des souffrances terrestres, il ne brûle pas d'énergie, d'amour pour autre chose chose que mes semblables. Certes, elle représente une source intarissable de force, plus spirituelle que religieuse, d'une osmose qui me relie à mes semblables, et d'un amour qui fait que je donne sans me poser la question de ce que ça m'apporte. J'en ai eu la réponse ce soir même. A une détresse bien terrestre et bien humaine, pas de question à me poser, pas de prosélytisme, juste de l'amour, que j'ai donné, avec le coeur que l'on me connait.
Pour moi, le ciel n'est pas vide, et, même s'il n'est pas habité par un "vieux barbu", il est empli d'âmes, d'énergies, sinon de réponses toutes faites.
Ce que je cherche n'est pas dans le ciel, il est ici, sur terre. Le ciel, il est bien trop vaste pour que j'aie envie d'y chercher quoi que ce soit, mais il est tout, sauf vide.

Les rituels, ils existent dans bien des religions, des philosophies, des obédiences spirituelles, philosophiques, athées... Les religions s'emparent de ces rituels pour donner de la consistance à une foi, pour mode de communication, de communion, pour rendre terrestre ce qui parait impalpable, pour rassurer. Certaines obédiences, ou confréries, telle la Franc Maçonnerie par exemple, sont dictées par des rituels bien précis et qui plus est secrets, où bien de l'amour, de l'énergie sont usées pour bien d'autres choses que leurs semblables n'appartenant pas à leur groupe...
Il existe des loges où des membres de différentes religions y sont acceptés, d'autres beaucoup plus athées, certaines qui acceptent la mixité et d'autres pas, dont le but primordial est une meilleure connaissance de soi afin de mieux œuvrer à la construction d'un monde meilleur...
Leur mode de fonctionnement est régi par une série de rites, de niveaux, de grades...

Il existe aussi ce qu'on appelle les sectes, mouvements plus ou moins religieux, dont la finalité est le plus souvent l'enrichissement d'une élite sous de "faux prétextes". Je ne développerai pas ici tous les dangers qu'elles peuvent représenter. Un site de prévention : UNADFI.

Rien de nouveau sous les tropiques...

Elevée en bonne catholique, j'ai pris de la distance, avec tout ce qui peut être pré mâché, pré digéré, et que l'on doit gober comme du parfaitement fiable.
Il m'arrive souvent de poser des questions, et de m'en apporter moi-même les réponses. Après moultes lectures, réflexions, expériences, ressentis, toutes sortes de choses qui m'amènent à ce que je crois être ma vérité. et n'a aucune autre prétention.

C'est ainsi que j'ai découvert le bouddhisme tibétain, le bouddhisme indien, l'hindouisme, la notion de réincarnation à la "mode européenne", et même chrétienne. Il faut savoir que l'on retrouve dans le Coran et la Bible quelques éléments qui relatent de la notion de réincarnation.
Notions non officiellement avouées par ces religions.

Ce qui caractérise le bouddhisme, c'est la non violence. D'aucun l'appelle une philosophie. Je dois vous avouer que je ne l'appelle pas...

Retrouvez quelques notions sur le bouddhisme :

http://lalitavistara.free.fr/Buddhism/Buddhism/BuddhismIntro.htm
http://www.lerabling.org/index.php?pid=77

En gros, le bouddhisme, c'est que tout est souffrance sur cette terre car nous sommes trop reliés, attachés à des considérations purement terrestres, le plaisir, le désir, les passions, nous amènent à des hauts et des bas. Alors, le détachement est l'attitude qui nous amènera au nirvana, à la "béatitude", à la plénitude.
Une intériorité, une connaissance de soi, qui nous ouvrent sur le monde car, dans l'acceptance de ce que nous sommes, dans notre propre reconnaissance, dans l'unification de notre être, un esprit qui retrouve la prééminence sur le corps, nous ne sommes plus touchés négativement par les "troubles" de la vie. Et nous pouvons nous ouvrir au monde.

J'en suis loin, très loin. Et je ne me revendique pas bouddhiste à part entière.

Je crois au samsara, au cycle de vies, je crois en plein de choses dont je n'ai pas envie de faire état ici.

"Ne croyez rien sur la foi des Traditions alors qu'elles sont en honneur depuis de longues générations et en de nombreux endroits.
Ne croyez pas une chose parce que beaucoup de gens en parlent.
Ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginés, vous persuadant qu'un Dieu vous l'a inspiré.
Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres.
Après examen, croyez en ce que vous avez expérimenté vous-même et reconnu raisonnable et conformez-y votre conduite."
Siddharta Gautama, Bouddha


Au delà des péchés, de ce qui est bien, de ce qui est mal, au delà des préceptes que l'on m'a enseignés. Plus loin, aller toujours plus loin. Dans la connaissance de soi.

Et pour quelques chiffres sur l'athéisme, une émission :

Un documentaire de Sébastien Galcéran et Jean-Philippe Navarre

En 2007, 27,6% des Français se déclarent sans religion, contre 15,5% vingt ans auparavant (sondage La Vie / Ifop). Dans seize départements, ce chiffre dépasse 34%, notamment dans les Côtes-d’Armor ou dans le Loir-et-Cher (43,7%). Si l’on ajoute à cela la chute abyssale de la pratique religieuse, tous les ingrédients de la sécularisation sont réunis : le bloc des vérités « révélées » ne s’impose plus, le détachement vis-à-vis des institutions religieuses se confirme, et, au final, l’individualisation des croyances et des valeurs (que certains qualifient avec quelque condescendance de « bricolage » ou de « recompositions flottantes »…) se renforce… Tordant le cou à tout ce qui peut donner l’illusion d'un « retour » du religieux en France (et plus généralement en Europe), des sociologues n’hésitent plus à parler de « rupture civilisationnelle » (Françoise Champion).
Parmi les « sans religion », on trouve aujourd’hui non seulement beaucoup de jeunes de 18-24 ans et des personnes plus âgées, qui n’ont jamais cru en un Dieu révélé, mais également… d’anciens croyants. Comment ont-ils perdu la foi ? Extinction progressive ou expérience repoussoir ? Ont-ils seulement l’impression de « perdre » quelque chose ? « J’ai perdu la foi, et ce fut comme une libération », écrit André Comte-Sponville dans L’esprit de l’athéisme. La religion avait contribué à structurer leurs valeurs, leur représentation du monde et de leurs actions, leur rapport au mal, au péché, au salut… Que reste-t-il lorsque la foi s’est évanouie ? Se sent-on désorienté, nostalgique, amputé ? Libéré, relativiste, hédoniste ? Le fait de se déclarer sans religion ne signifie pas absence de croyances et d’intérêt pour le spirituel. « Les personnes qui s’identifient comme religieuses sont moins nettement croyantes qu’auparavant tandis que les personnes qui s’identifient comme sans religion sont moins athées qu’auparavant » (J.-P. Willaime, « Reconfigurations ultramodernes », Esprit, mars-avril 2007).
Sinuosité et permanence à la fois : avec un regard neuf, les anciens croyants sont confrontés aux mêmes interrogations qu’avant, aux mêmes interrogations que vous et moi : comment abordent-ils l’infiniment grand et l’infiniment petit, la maladie et la souffrance, le décès de leurs proches et leur propre mort ?

NE PAS OUBLIER LES GRANDES CAUSES


http://www.betancourt.info/indexFr.htm



















CHOCOLAT : VOUS ETES MARRON !

Dès leur apparition, les fèves de cacao ont été utilisées par les habitants d’Amérique centrale comme monnaie d’échange et unité de calcul, cela déjà environ 1 000 ans av JC. Un Zontli était égal à 400 fèves, tandis que 8 000 fèves étaient égales à un Xiquipilli. Dans les hiéroglyphes mexicains, un panier contenant 8 000 fèves symbolisait le chiffre 8 000.

Des résidus de chocolat ont été découverts dans des poteries olmèques ce qui signifie que cette civilisation de l’ancien Mexique buvait déjà du chocolat il y a 2600 ans. On peut penser qu’ils ont domestiqué la culture du cacaoyer qui a toujours été considéré comme l’arbre des dieux. Au Belize fut découvert un pot contenant des traces de cacao ce qui prouve l’existence d’une consommation de chocolat dès le VIe siècle.

Les mayas ont également développé la culture du cacaoyer. Les graines de cacao avaient une valeur importante et auraient été utilisées pour faire du troc. La boisson obtenue avec ces graines était vraisemblablement utilisée à des fins thérapeutiques ou lors de certains rituels. Le livre de la Génèse Maya, le Popol Vuh, donne la découverte du chocolat aux dieux. Cette boisson aurait été confectionnée lors de l’union naturelle du héros Hun Hunaphu avec une femme du peuple Xibalba. Hun Hunaphu fut décapité par les seigneurs de Xibalba qui représentent l’enfer. Sa tête fut pendue à un arbre mort qui donna miraculeusement des fruits en forme de calebasse appelés cabosses de cacao. La tête du héros cracha à la main de la femme Xibalba assurant ainsi sa fécondation magique. Depuis, le peuple maya se sert du chocolat comme préliminaires au mariage. Le cacao permettait aussi de purifier les jeunes enfants maya lors d’une cérémonie. De même, le défunt était accompagné de cacao pour son voyage vers l’au-delà.

Vers 1300 après J.-C., les Aztèques associèrent le chocolat à Xochiquetzal, la déesse de la fertilité. Dans l’ancien Mexique, le chocolat était consommé dans une boisson amère et pimentée appelée xocoatl, souvent aromatisée à la vanille, au piment et au roucou. Le xocoatl était censé combattre la fatigue, une croyance qui est probablement attribuable à la théobromine. Seuls les nobles et les guerriers consommaient du chocolat car le cacao était une marchandise rare qu’il fallait importer depuis les vergers du Tabasco et du Soconuzco appartenant aux mayas. Le cacao était un produit précieux dans toute la Méso-Amérique pré-colombienne et les fèves de cacao étaient souvent utilisées comme monnaie d’échange. D’autres boissons chocolatées le combinaient avec des produits comestibles tels que les gruaux de maïs (qui agissaient comme un émulsifiant) et du miel.

C'est ICI !!!

TOUT UN LOT D'INDIGESTION : ET C'EST PAS A CAUSE DU CHOCOLAT

(Image du blog de Rosie)

Hausse de 4,7% du prix des produits de grande consommation

PARIS (Reuters) - Les prix de produits de grande consommation ont augmenté de 4,69% en moyenne entre février 2007 et février 2008, a annoncé le ministère de l'Economie.

Le ministère, qui fonde son calcul sur les prix de 100.000 produits dans 5.700 grandes surfaces, souligne que "l'essentiel de l'augmentation a porté sur la période fin 2007-début 2008".

"Ces données confirment une hausse des prix des produits alimentaires supérieure au taux d'inflation" mais inférieure aux 30% ou 40% relevés par le magazine 60 millions de consommateurs, souligne Bercy dans son communiqué.

"Les plus fortes augmentations de prix au détail en magasin concernent les produits qui ont subi les hausses les plus importantes des matières premières agricoles : pâtes alimentaires (+16% sur un an, données Nielsen), oeufs (+14%), lait (+12%), beurre (+10%), farine (+10%), riz (+9%), fromages (+8%), yaourt (+7%)", poursuit le communiqué.

"En revanche, les prix des produits d'hygiène et d'entretien ont généralement diminué sur la même période", ajoute-t-il.

Le pouvoir d'achat est devenu la première préoccupation des Français alors que les salaires stagnent et que les prix du pétrole et des produits alimentaires flambent. La popularité de Nicolas Sarkozy, qui avait promis d'être "le président du pouvoir d'achat", en a été durement affectée ces derniers mois.

La loi de modernisation de l'économie qui devrait être présentée au Parlement dans la deuxième quinzaine de mai tentera de provoquer une baisse des prix en augmentant la concurrence.

En attendant, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) "d'intensifier son action pour favoriser la concurrence" et a mis en place un observatoire des prix et des marges consultable sur internet. (www.dgccrf.bercy.gouv.fr/actualites/prix/observatoire_prix2008.htm).

Jean-Baptiste Vey

L'inflation sera de 3% de mars à juin, selon l'Insee

PARIS (Reuters) - Le taux d'inflation devrait atteindre 3% en mars en France et se maintenir à ce niveau jusqu'en juin, sous l'effet de la poussée des prix alimentaires et du renchérissement du baril, selon les prévisions publiées vendredi par l'Insee.

Le taux d'inflation a été de 1,5% en moyenne en 2007 mais avec une brusque accélération dans la deuxième moitié de l'année. Il était de 2,6% en décembre, puis de 2,8% pour les dernières données disponibles, en février.

Sur les 3% d'inflation attendue, un tiers est imputable aux prix alimentaires et 0,6 point à l'énergie.

Ainsi, "sur les 3% de hausse de l'inflation que nous prévoyons à la fin du premier semestre, à peu près la moitié serait due aux produits alimentaires et à l'énergie", a déclaré Eric Dubois, chef du département de conjoncture de l'Insee, en présentant la note de conjoncture de mars publiée vendredi.

"Les prix alimentaires ont beaucoup augmenté depuis plus de six mois et ils devraient continuer à augmenter dans les mois qui viennent pour atteindre de l'ordre de 5% en glissement annuel", a-t-il dit.

L'indice des prix dans la grande distribution calculé par l'Insee a augmenté de 4,6% en février sur un an, d'après une statistique publiée le 12 mars.

L'inflation alimentaire tient à une conjonction de conditions défavorables du côté de l'offre et de la demande, avec d'un côté des récoltes qui ont été inférieures à la normale à cause de sécheresses et d'inondations, et de l'autre une demande qui est accrue à la fois par le développement des biocarburants et par la forte croissance des pays en voie de développement qui changent leurs habitudes alimentaires, a expliqué Eric Dubois.

LA LOI GALLAND NE PRODUIT PLUS D'EFFET

Dans le cas de la France, il a noté que la loi Galland, qui régit l'équilibre des relations entre la grande distribution est ses fournisseurs, n'avait plus d'effet positif sur les prix.

"L'impact de la loi Galland a permis au cours des dernières années de freiner la hausse des prix de l'ordre d'un quart de point par an. C'est un phénomène qui dure depuis septembre 2004 et qui semble-t-il a pris fin cette année", a-t-il dit.

Pour autant, les marges des distributeurs ne sont pas responsables de la poussée inflationniste, a-t-il noté.

"De ce que nous constatons aujourd'hui, les marges de la grande distribution sont restées conformes à ce qui se produit habituellement, c'est-à-dire que dans un premier temps elles ont tendance plutôt à diminuer parce que la hausse des prix des matières premières ne se traduit pas immédiatement dans le panier du consommateur". Mais cela arrivera dans un deuxième temps, ce qui explique que l'Insee attende une poursuite de la diffusion de ces hausses de prix d'ici à la fin du premier semestre, a-t-il ajouté.

Les prix des produits alimentaires frais pourraient en revanche ralentir au deuxième trimestre, "les conditions climatiques défavorables du deuxième trimestre de 2007 ayant été supposées ne pas se reproduire cette année", indique l'Insee dans sa note de conjoncture.

Du côté du pétrole, l'Insee a retenu une hypothèse de 95 dollars pour le prix moyen du baril de brut au premier semestre et anticipe une décélération graduelle des prix d'ici la fin du semestre.

Le taux d'inflation de 3% prévu par l'Insee en juin correspond à un indice harmonisé aux normes européennes (IPCH) de 3,4%, contre 3,2% en février.

Véronique Tison

L'Insee prévoit 0,4% de croissance au 1er trimestre

PARIS (Reuters) - L'économie française n'échappera pas au ralentissement mondial au premier semestre mais devrait continuer à amortir les nombreux chocs qui l'affectent, estime l'Insee dans sa note de conjoncture publiée vendredi.

L'Institut de la statistique a revu sa prévision de croissance pour le premier trimestre à +0,4%, au lieu de 0,5% attendu en décembre, et s'attend à une hausse du produit intérieur brut de 0,3% au deuxième trimestre.

La croissance avait été de 0,3% au dernier trimestre 2007, après +0,8% au trimestre précédent, et de 1,9% sur l'ensemble de l'année, selon les chiffres provisoires publiés en février.

L'Insee ne livre pas de prévision pour l'ensemble de 2008 mais situe l'acquis de croissance à 1,4% à la fin du premier semestre (dans l'hypothèse d'une croissance zéro aux troisième et quatrième trimestres).

"La zone euro s'en tire plutôt bien face à l'onde de choc qui l'affecte depuis six mois", a observé Eric Dubois, chef du département conjoncture de l'Insee, lors d'une conférence de presse de présentation.

"Pour autant, des risques importants subsistent", a-t-il ajouté en citant l'inflation que l'Insee attend à 3% à partir du mois de mars, contre 2,8% en février.

L'inflation alimentaire représenterait le tiers de ces 3% et l'énergie 0,6 point, dans l'hypothèse d'un prix moyen de 95 dollars pour le baril de pétrole.

LA CONSOMMATION DEVRAIT TENIR

Les différents chocs - appréciation de l'euro, envolée des prix des matières premières, retournement du marché immobilier américain, crise financière - se sont amplifiés par rapport à ce qu'anticipait l'Insee en décembre mais la consommation des ménages devrait continuer de soutenir la croissance en France en 2008, estime l'Insee dans sa note intitulée "La zone euro entre résilience et inflation".

"Les quelques informations conjoncturelles disponibles pour le premier trimestre ne sont pas mauvaises", a observé Eric Dubois. "Du côté de la consommation, il y a encore une volonté de dépenser qui est là. La sinistrose ambiante, il faut savoir la pondérer par des éléments plus positifs".

L'Insee relève ainsi que le taux d'épargne des ménages présente une marge de baisse "substantielle", après sa hausse de près d'un point en 2007, et met aussi en avant les créations d'emplois, attendues au nombre de 96.000 pour l'ensemble de l'économie au premier semestre après plus de 350.000 sur tout 2007.

Le taux de chômage, qui a diminué de plus d'un point et demi depuis le début 2006, devrait quant à lui se stabiliser autour de 7,5%, son niveau du dernier trimestre 2007.

"La consommation des ménages devrait être au premier semestre de cette année le principal soutien de la croissance française même si elle devrait un peu ralentir par rapport au rythme de 2007 (+2,1%)", a déclaré Eric Dubois. L'Insee attend ainsi une hausse de 0,5% des dépenses des ménages au premier trimestre, contre +0,4% au quatrième trimestre 2007.

EFFET GREVES POSITIF

Du côté de l'investissement des entreprises, l'Insee s'attend à un ralentissement de l'investissement productif (+0,5% en moyenne par trimestre, moitié moins qu'au dernier trimestre 2007) du fait du tassement de l'activité qui limite les perspectives de demande et du resserrement du crédit lié à la crise financière. L'investissement en construction devrait lui ralentir nettement comme le suggère la dégradation de l'opinion des entrepreneurs de travaux publics depuis la fin de 2007.

La faiblesse du dollar a pour effet favorable de rendre les matières premières moins chères à l'importation mais elle entraîne aussi une compétitivité dégradée des exportations françaises par rapport aux produits américains, a encore noté Eric Dubois. "Le premier effet est dominé par le second", a-t-il dit.

Les prévisions du premier semestre sont fondées sur l'hypothèse d'un taux de change de 1,50 pour l'euro/dollar. L'euro se traitait jeudi à un peu plus de 1,54 dollar.

Pour la zone euro, l'Insee a une prévision de croissance de 0,4% au premier trimestre, comme sur les trois derniers mois de 2007.

Pour la France, l'estimation de croissance de 0,4% au premier trimestre comprend un impact positif d'un dixième de point lié aux grèves de novembre, rattrapant l'effet négatif de même ampleur constaté au quatrième trimestre.

Si la croissance est de 0,4% au premier trimestre et de 0,3% au deuxième comme le prévoit l'Insee, il faudrait deux trimestres de croissance à +0,8% pour parvenir à un résultat de +2% sur l'ensemble de l'année, ce qui est l'objectif actuel du gouvernement mais en passe d'être revu à la baisse comme l'a indiqué jeudi la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

Une croissance de 0,5% aux troisième et quatrième trimestres donnerait une croissance totale de 1,8% en 2008, et des taux de 0,3% sur ces deux trimestres aboutiraient à un résultat final de 1,6%.

Véronique Tison

Xavier Bertrand confirme la hausse du Smic fin mars

Le ministre du Travail a confirmé lundi matin que le gouvernement augmenterait le Smic et les petites retraites selon les chiffres de l'inflation, qui seront connus fin mars.

Les retraités et les smicards ne sont pas oubliés par le gouvernement : tel est le message que Xavier Bertrand a voulu faire passer, lundi matin, en confirmant sur RTL que le Smic et les petites pensions seraient revalorisées à fin mars. Selon le ministre du Travail, la prime pour les petites retraites sera versée "à la fin du mois de mars". Tandis que c'est à la fin de ce mois-ci, également, que seront actualisées les prévisions d'inflation pour 2008. Le gouvernement saura ainsi "de combien nous devons aller plus loin que les 1,1% d'augmentation".

Par ces déclarations, Xavier Bertrand n'a fait que confirmer que le gouvernement appliquerait... la loi. Le ministre du Travail a d'ailleurs rappelé que la loi prévoyait des "rattrapages automatiques" du Smic si l'inflation est supérieure aux prévisions. Mais en confirmant ces revalorisations, Xavier Bertrand a sans doute voulu répondre à François Hollande, qui, lundi matin également sur RTL, a demandé une "revalorisation immédiate des petites retraites", ainsi qu'une augmentation anticipée du Smic.

"Je demande qu'il y ait une revalorisation immédiate des petites retraites puisque c'est une promesse de campagne qui n'a pas été honorée et je demande qu'on anticipe l'augmentation du Smic qui devrait se faire normalement au mois de juin et qui pourrait se faire dès le mois d'avril", a déclaré le premier secrétaire du PS.

Stéphanie Tisserond