DEBAT DE L'ENTRE DEUX TOURS : ETRE A L'AISE
A l'évidence... Jacques Peyrat ! Pourquoi ? Parce qu'il est tout heureux de son score au premier tour, parce qu'il est un grand orateur, et parce que, malgré tout, Estrosi n'est pas en si bonne position que cela. Mais il ne faut oublier, si ce n'est peut-être qu'une apparence, un fort "dédain" qui peut être déplaisant à force.
Christian Estrosi était à l'aise, mais sans plus, et, si vous regardez bien la gorge de Muriel Marland Militello, on sent un léger malaise, une certaine appréhension. Eric Ciotti est plus serein, habillé de façon décontractée, un signe évident d'une campagne de terrain pour le premier canton des plus intenses ? Une tendance à vouloir prendre le plus longtemps possible la parole (ce qui lui a valu plusieurs rappels à l'ordre de l'animateur), et le seul à déborder sur la dernière minute de parole (qu'il a prise avant le départ du chronomètre). Bien sûr, toujours le même ton mielleux... Il aurait dû être acteur de cinéma !
A l'évidence, le moins à l'aise, c'était Patrick Allemand, qui fait figure de challenger. Petits trépignements de la main, sourires crispés, il frotte son pouce sur sa main. Dommage qu'il n'ait pas gardé ce qu'il y avait de fort en lui ces derniers temps : appuyer ses dire avec sa main. Il faut dire que la campagne est difficile, les pressions sont fortes (et il s'en rajoute). Comme c'est souvent le cas, il ne s'affirme pas assez, il tente parfois des argumentations, fort bien faites d'ailleurs, mais trop timides hélas. Hummmm, il ne s'est pas mal défendu en fait, sur l'affaire du port, (et avec la main !) mais Peyrat en a profité pour conclure...
Vous imaginez. Je regarde bien en détail ce débat, en fait, cela doit faire au moins trois fois. Et ce débat, je vais encore le regarder. Il est important. Non seulement important pour ces municipales, mais pour moi aussi.
Je commence (il ne faut pas désespérer !) à bien me connaitre. Le but de ma démarche actuelle est, non seulement pour moi-même, mais de permettre un éclairage le plus complet possible sur ces municipales afin que les électeurs encore indécis puissent choisir car il est important de se prononcer.
Comme je le disais, je commence à me connaitre. Je sais que je suis dure et souvent "intraitable", un peu trop abrupte parfois. Je sais que j'ai raison quant à ma décision d'aujourd'hui. Je ne vais pas semer la polémique ici même si je veux que cette personne comprenne.
Xème visionnage. J'en parlerai quand j'aborderai le thème du stade...
Hummm, juste un détail. Même s'il y a eu un tirage au sort (?), je trouve un peu bizarre que Christian Estrosi se retrouve seul face aux deux autres candidats, côte à côte. Cela donne un certain avantage, tout comme les dernières 60 secondes de paroles, tirées au sort...
Nice se jouera-t-il sur un sort ? Allez va, je tente un coup de pendule... ça fait longtemps ! (Là, je pense à Evelyne..)
Troisième test passé. Si je devais voter à ce niveau-là :
Jacques Peyrat, pour son calme et sa prestance.
Patrick Allemand, pour la sincérité.
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