jeudi 13 mars 2008

MARSEILLE : le modem cause des remous

... Mais, imaginez, Marseille qui passerait à gauche.

Les remous de Nice sont d'une autre nature, viles et abjectes. Décidément, il y en a plein qui ne veulent pas que la gauche gagne.

A Marseille, la fusion avec le PS provoque des remous au MoDem

MARSEILLE (Reuters) - Le chef de file du MoDem à Marseille, Jean-Luc Bennahmias, a tenté de calmer le jeu, mercredi, après les critiques nées de la fusion des listes de la formation centriste avec celles du socialiste Jean-Noël Guérini.

"95% des militants et des sympathisants du MoDem soutiennent notre démarche. La fusion telle qu'elle a eu lieu est une fusion discutée et calculée", a-t-il affirmé lors d'un point presse.

"Il est normal que sur les 300 personnes de nos listes, on en trouve deux ou trois qui ne soient pas d'accord. Il est normal qu'il y ait des mécontents."

L'officialisation, lundi, de la fusion des listes du MoDem avec celles de la gauche marseillaise a suscité des critiques au sein du Mouvement démocrate marseillais, des militants affirmant ne "pas avoir été consultés" sur ce processus.

"C'est une mise aux enchères du MoDem dans l'intérêt de quelques personnes", a lancé Laurence Bonnel, candidate soutenue par le mouvement dans le canton marseillais de Saint-Lambert.

"Nous avons respecté les consignes de François Bayrou. Nous n'allons pas brader nos sièges pour quelques voix. Cela va à l'encontre des valeurs de transparence qui sont les nôtres ", a-t-elle ajouté.

Ancien porte-parole des Verts, avant de rejoindre François Bayrou, Jean-Luc Bennahmias a opté pour la fusion de ses listes avec le socialiste Jean-Noël Guérini qui est arrivé deux points derrière le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin dimanche dernier.

"J'ai encore eu François Bayrou ce matin au téléphone. Il a confirmé son accord", a-t-il dit.

Les 5,4% des voix récoltées par le MoDem pourraient s'avérer déterminants dans les deux secteurs clefs de la ville, le premier et le troisième, que la gauche doit ravir pour espérer conquérir la deuxième ville de France.

Jean-François Rosnoblet

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