mardi 11 septembre 2007

MIEUX A FAIRE

Surement.

L'orchestration de notre quotidien par les grands pontes de la politique ne dépendrait pas de nous ? Nous n'aurions pas notre mot à dire ?

Quelles sont nos moyens d'expression à nous, les acteurs de la vie quotidienne, quels sont nos moyens de faire entendre notre voix ?

La sanction par le vote est-il suffisant et a-t-il vraiment été utile lors de ces dernières élections ? Un petit "talk show" et un petit tour de charme et d'hypnotisme ont fait que nous avons le président qui est actuellement en place.

Qu'est-ce qui a réellement changé dans notre vie de tous les jours : notre pouvoir d'achat n'a pas augmenté, il s'est encore appauvri, les perspectives d'emploi n'ont pas progressé, l'insécurité est la même, l'éducation, laissons lui le temps de nous prouver que rien ne s'améliorera, l'inégalité dans la protection sociale ne fera que s'accroitre, je vais jusqu'à me poser la question de la légitimité du salaire des ministres quand on a un président aussi actif, et des pions qui s'exécutent.

Qu'est-ce qui a changé dans le paysage de la politique actuelle ? Une tendance à la confusion des genres (accrue par le président), une suprématie de la personnalité, de l'individualisme, du carriérisme et la négation du collectif. On ne peut pas dire cependant que l'image du parti ait disparu, l'UMP, même fortement centralisé (très fortement), existe. Le socialisme disparate, sclérosé dans ses articulations, ses fonctionnements, ses instances, existe aussi, dans le doute, la course au pouvoir, les désillusions, les questionnements, entre l'immobilisme, le désir de réformes, les courants. Il cherche et tâtonne pour certains, il s'active comme une ruche pour d'autres.
Le centre s'est scindé en deux. Une partie ayant perdu son identité (ou l'ayant retrouvée ?), et l'autre, plus fidèle à un certain indépendantisme qui peut lui coûter sa disparition.
L'extrême gauche existe, plus ou moins timide, presque fort heureusement, j'ai envie de dire.

Est-ce que les grandes idées viendraient plus des petits partis ? Pas forcément. Mais on pourrait y retrouver des valeurs fortes (chez certains). Ce qui est sûr, c'est qu'il faut préserver cette richesse de diversité politique, et, en même temps, l'union de toutes ces "forces" pourrait tant apporter au paysage du monde politique de notre "quotidien".
Ce qui est intéressant, non pas forcément pour les personnes elles-mêmes (quoi que...), c'est de pouvoir utiliser intelligemment les potentiels de chaque individu à son niveau. Cela semble difficile dans les grands partis : une trop grande machine, un trop grand carriérisme, trop de "formes" sans le fond.
L'important, c'est d'y croire, si l'on veut se faire entendre, et d'aller jusqu'au bout de ses idées. Mais la deuxième chose importante, c'est d'éviter de perdre trop de temps, car l'énergie s'épuise, les idées peuvent s'estomper ou devenir obsolètes. Les idéaux s'envoler.

Faut-il s'affranchir d'un parti pour préserver ses idées ? Cela peut être noble. Si les idées sont sincères, et la volonté commune à un collectif nécessaire à la concrétisation de ces mêmes idées.
Collectif qui se veut unitairement volontaire. Diversement communautaire pour un objectif unique : entre autres faire avancer les choses, se battre et combattre, débattre et construire. Ce n'est pas forcément le cas.
Existe-t-il un moyen de prédire ces choses ?

Les partis, ont-ils vraiment une raison d'exister ? Sont-ils le centre de toute chose ? Ils doivent au moins être le moyen de centraliser des forces, au-delà du fait de mobiliser des troupes, les partis sont un moyen de se retrouver, pour d'autres, de se trouver. Pour certains de se perdre.

Suivre les yeux fermés une personnalité. Il y a mieux à faire. Surement.

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