vendredi 14 septembre 2007

LE DESTIN ET LES DESTINEES : CHEMINS CROISES ?

Les hasards ne sont jamais totalement des hasards. Les destinées s'entremêlent, les chemins se rencontrent, des images se ressemblent, s'assemblent, s'unissent, se désunissent.
Cela fait la richesse de la vie, ces croisées que l'on ignore, et qu'un inconnu vous souligne, comme ça, sous le coup d'un clic, et la magie d'Internet peut opérer.
Alors, il vous reste des questionnements, des mystères parfois insolubles, et c'est à vous de démêler le trouble qui s'est imiscé en vous.
La vie, malgré ses aléas, malgré son passé dont une partie vous est imposée, on se la construit.

J'ai traversé des tourmentes, j'ai traversé des tempêtes, ma vie a subi maints crimes mais je suis toujours là. Dans une de ces tempêtes, ma vie a failli s'écrouler et se fondre dans le néant. J'ai survécu.

Aujourd'hui, je suis sur un long chemin de connaissances. J'apprends ce qui peut être beau, j'apprends ce qui peut être bon. Ce qui a changé dans ma vie, c'est que j'ai à présent conscience de posséder les cartes dans mes mains, certaines cartes. Et il ne tient qu'à moi d'en jouer pour en tirer le meilleur parti, faire éclore la fleur.
Ne plus rêver ma vie.

Etre.

Enfin.

Il y a quelques années, j'avais écrit ce poème :

A mon père…

VIVRE LIBRE

Vivre libre…
Libre de toi et tes mensonges
Libre de tout amour qui me ronge
De toute haine qui me laisse comme ivre
Aux rives incertaines de mon âme qui pleure…

J’avais rêvé de toi comme une infinie tendresse
Ton amour était un leurre
Un piège à cons fait de lianes et de laisses !

Vivre libre…
Comme tout sentiment qui s’éteint au firmament
Comme une larme aux joues d’une enfant…
Où je rêvais d’une galaxie, d’un univers…
Les yeux clos et le cœur ouvert…
Mais aujourd’hui, les yeux à l’envers
Je regarde à l’intérieur de moi-même
En quête d’ombres je fuyais la lumière
Astre pâle de tes paupières…
En quête d’un doux « je t’aime »...

Enfant, je courais pieds nus vers toi…
Les bras en avant, la lune dans mes bras…

J’aurais cueilli toutes les roses
Me couvrant d’épines et ne t’apporter que leur douceur
J’aurais livré mes doutes j’aurais levé mes peurs
Traversé des rivières pour t’apporter ma fraîcheur…
Livré des batailles sans nom pour t’apporter la paix
Deviné le Rien pour te dire la Chose…
Oublié qui j’étais, oui, cela mais…

Je criais dans un langage sans non
Où la douleur faisait loi, où la douleur me prenait
Et ne prendrait que moi…
Par monts et par vaux, parvenir à lâcher prise
J’engrangeais des maux et par delà même me libérais en mots.

Vivre libre… Quelle surprise !
Quel soulagement ce serait, vivre sans ta loi ?
Vivre sans cette sourde tourmente
A flots sans cesse renouvelés, et vagues tout à fait différentes !

Vivre libre…
Sans le savoir tu m’as enchaînée à ton passé
Et la femme que j’ai du mal à être, je ne sais
Je ne vis, je ne crains, je tremble, je frémis…
Vivre libre… Pourtant…
Aimer d’un amour de sang
C’est vivre enchaîné.

CORINA LAVIL

Il est temps, pour moi, de vivre libre !

CENDRA

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