JOYEUX ANNIVERSAIRE : Andriy Shevchenko
Andriy Shevchenko
Né le 29 septembre 1976, tout près de Tchernobyl, Andriy Shevchenko connaît une enfance difficile. Suite à la catastrophe nucléaire, l’Ukrainien âgé de neuf ans doit quitter sa ville natale. C’est alors qu’il décide de se réfugier dans le foot, mais sans succès … jusqu’à ce qu’un recruteur du Dynamo Kiev le repère et devient très vite, le "Ronaldo blanc".
Sur les traces du mythique Oleg Blokhine, Ballon d’Or 1975, son éclosion coïncide avec les belles années du Dynamo. En cinq saisons, "Sheva" remporte cinq titre, inscrit 80 buts (dont 20 en Ligue des Champions). Les plus grands clubs d’Europe veulent s’attacher ses services et c’est le Milan AC qui rafle la mise en 99 pour plus de 25 M d’€.
Aucune période d’adaptation lui est nécessaire. Andriy Shevchenko va très vite marquer les esprits en terminant meilleur buteur du championnat d’Italie, une première pour un étranger dès sa première saison. Son arrivée remet le Milan AC en selle même si il faut quatre ans à l’ancien club de Marco van Basten pour retrouver les sommets. Grâce à un penalty de "Super Sheva", le Milan AC remporte la Ligue des Champions en 2003, une saison avant de remporter le calcio.
Le meilleur de la Ligue des Champions à trois reprises (99, 2001, 2006) reste sept saisons en Italie et marque à 170 reprises. Entre temps, Andriy Shevchenko remporte la récompense ultime de tout footballeur avec le ballon d’or en 2004. Après avoir tout gagné en club, il veut amener sa sélection en Coupe du Monde. Un défi qu’il relève en participant à la compétition en 2006 et en atteignant les quarts de finale.
Véritable phénomène dans son pays et dans le foot, Andriy Shevchenko quitte Milan pour Chelsea pour la saison 2006-2007 et 52M d’€. Ayant du mal à s’adapter au style anglais, son manque de complicité avec Didier Drogba force l’Ukrainien a évoquer un retour au Milan. Affaire à suivre.
Brett Anderson, né le 29 septembre 1967
Par Nick KENT
QUOTIDIEN : samedi 24 mars 2007
Suede, son groupe glam rock des années 90, est mort depuis longtemps. Et The Tears, le résultat de ses récentes retrouvailles avec le guitariste Bernard Butler, n'a pas exactement enflammé les foules. Brett Anderson n'avait donc plus d'autre choix que d'emprunter la route solitaire du chanteur-compositeur pour perdurer dans le music business. Sur son album solo, Anderson tente de dévoiler une facette de sa créativité délicate et mature, très loin du narcissique personnage d'aspirant Bowie qu'il incarnait quinze ans plus tôt. Moyens employés : une avalanche de cordes pour l'atmosphère «adulte» et des préoccupations idoines pour les paroles, comme la mort récente de son père (Song for My Father) ou les dangers de la surconsommation (Scorpio Rising). Hélas, Anderson ne parvient toujours pas à retomber dans l'ornière de ses clichés glam, comme l'attestent plusieurs chansons d'amour maudit dotées de sinistres couplets tels «You are the needle/ I am the vein» (Tu es l'aiguille/ Je suis la veine) que les fans de Suede identifieront illico. Plus problématique encore est son choix d'arrangements trop souvent ternes, à force de se vouloir «languides». Anderson aurait dû pousser plus loin l'étude de ses héros Bowie et Scott Walker afin d'oser une musique radicale et expérimentale pour accompagner ses rêvasseries.
Bah, des rêvasseries qui font du bien, parfois. J'aime bien le son anglo-saxon... Je Préfère Keane, quand même...
A découvrir :
Lech Walesa
Syndicaliste et homme politique polonais
[Politique]
Né à Popowo le 29 septembre 1943
Le seul regret de Lech Walesa
MARCIN ZRALEK (à Gdansk).
Publié le 28 juillet 2007
Tombeur du communisme, Prix Nobel de la paix en 1983, chef de l'État de 1990 à 1995, l'ancien petit électricien de Gdansk ne cache pas son amertume et n'avoue qu'un regret : ne plus avoir 18 ans et cette certitude de la jeunesse de pouvoir changer le monde.
DES REGRETS ? Non, assurément, Lech Walesa n'en a « absolument aucun ». Sûr d'avoir toujours eu raison, lui, le petit électricien des chantiers navals de Gdansk, fier de son destin hors du commun. Tombeur du communisme, Prix Nobel de la paix en 1983, chef de l'État de 1990 à 1995. « Si c'était à refaire, je ne changerais rien. Je suis comme je suis. Je ne regrette rien », dit-il sans hésiter, occultant les maladresses, les erreurs, les dérives qui, après une longue décennie de gloire, l'ont acculé à une retraite prématurée dans sa chère ville de Gdansk. À 64 ans, toujours marié à Danuta, il se partage désormais entre sa famille, une fondation qui porte son nom et de fréquents voyages aux États-Unis pour des conférences que l'on dit lucratives. Icône adulée à l'étranger, mais héros fatigué en Pologne, où ses compatriotes se sont lassés de ses rodomontades et d'une fâcheuse tendance à semer la zizanie. L'exercice du pouvoir a terni son étoile et, si l'arène politique ne cesse de le fasciner, les Polonais, eux, boudent désormais cet ancien combattant de la liberté tenté par l'autoritarisme, brouillé avec ses anciens compagnons de lutte, égaré parfois dans les ruelles obscures du populisme. « Les Polonais ne m'apprécient pas ? C'est le triste privilège de la démocratie, pour laquelle j'ai combattu. »
Non, à l'en croire, Lech Walesa n'a aucun regret, mais comment ignorer l'amertume qui perce à chacune de ses fausses confidences. « Le peuple ne m'a pas compris. Si le peuple m'avait réélu, la Pologne serait allée beaucoup plus loin. » Il n'a pas digéré ses échecs. Ils furent parfois cuisants. Recalé à l'élection présidentielle de 1995, puis en 2000 (il n'obtient alors qu'à peine 1 % des voix). Battu, qui plus est, par Aleksander Kwasniewski, un ancien apparatchik converti à la social-démocratie qui, comble de la provocation, caracola longtemps en tête des sondages de popularité. « Moi, dit-il,j'avais des idéaux et un énorme crédit de confiance dans le monde. J'aurais pu obtenir un nouveau plan Marshall. Mais lui ? Un gestionnaire intelligent. Rien de plus. Ses succès - l'entrée de la Pologne dans l'Otan et dans l'Union européenne -, ce sont les miens ! »
Inutile d'attendre de Walesa un semblant de mea culpa. S'il a finalement serré la main de son rival, ce n'est que sous la pression de Jean-Paul II. « Catholique pratiquant, je ne pouvais refuser au Saint-Père. » Il n'empêche : c'est, selon lui, cette gauche postcommuniste qui a permis à Lech Kaczynski, ce « crétin », d'accéder au pouvoir. Excessif, Walesa ? « Peut-être aurais-je pu employer des termes plus policés, mais je m'adressais au peuple, pas aux intellectuels. » Les Kaczynski ? Walesa les connaît bien. Ils furent ses anciens conseillers au début des années 1990. « Ils me mettaient des bâtons dans les roues », lâche-t-il, un brin méprisant. Accusé d'avoir trahi les idéaux de Solidarnosc, accusés d'avoir collaboré avec la SB, l'ancienne police politique communiste. « Des envieux ! », riposte Walesa qui s'est empressé de publier sur Internet un extrait du volumineux dossier de la SB le concernant. Quelque 500 pages visant, dit-il, à « manipuler un simple ouvrier qui dérangeait ».
Fâché avec ses anciens compagnons de lutte, fâché même avec son enfant chéri, le syndicat Solidarnosc. Au point d'avoir rendu, il y a un an, sa carte. « Ce n'est plus le même syndicat ! », explique-t-il avec raison. Dix millions d'adhérents en 1980, 700 000 aujourd'hui. Le formidable mouvement pour la liberté est devenu le bastion des laissés-pour-compte de la transition. Aux déçus du capitalisme, il répond qu'il « n'avait pas le choix, qu'il fallait mettre au placard le drapeau de Solidarité pour permettre à la Pologne d'ouvrir un nouveau chapitre de son histoire ». Et puis, de toute façon, « Solidarnosc rimera toujours avec Walesa. Donc, aucun regret ».
Oublié, Walesa, mais pas découragé pour autant. Éternel optimiste, il affirme : « Même en situation de détresse, j'aperçois la possibilité d'une victoire » et rêve de jouer à nouveau les hommes providentiels. « Si la patrie a besoin de moi, je serai candidat à la prochaine élection présidentielle. Mes échecs m'ont appris l'humilité. Si la Pologne a besoin de Walesa, Walesa se présentera. Pour la bonne cause. »
Et l'illustre inconnu de ce soir..... est :
Silvio Berlusconi (né le 29 septembre 1936 à Milan), est un homme d'affaires et un homme politique italien. Président du Conseil italien du 10 mai 1994 au 17 janvier 1995 et du 11 juin 2001 au 16 mai 2006. Il fut aussi ministre de la Santé du 10 mars 2006, suite à la démission de Francesco Storace, au 16 mai 2006.
Et, également, tout ce qui ne se dit pas... Mais que vous savez...
Ne m'en veuillez pas, et bon anniversaire à tous ceux dont c'est l'anniversaire !
CENDRA
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