samedi 22 septembre 2007

AG du PRG 06 : en ordre... et prêts pour la bataille !

Elodie Jomat (trésorière), Jean-Michel Galy (président d'honneur), Jean-Christophe Picard (président), Alain Dutertry (secrétaire général)

Je vous transmets le message de Jean-Christophe Picard, nouveau président du PRG 06 :

AG du PRG 06 : Les radicaux de gauche en ordre de bataille pour les municipales

La fédération du PRG des Alpes-Maritimes a tenu une assemblée générale un peu particulière…

En effet, Jean-Michel Galy, son président depuis 1995, avait décidé de « passer la main ». Très ému, il a fait un rapide historique de la fédération, rappelant ses déceptions et ses joies. « Toutes les occasions de porter les valeurs du radicalisme ont été saisies ! » conclut-il.

C’est Jean-Christophe Picard qui a été élu pour lui succéder, aux côtés d’Alain Dutertry, secrétaire général, et d’Élodie Jomat, trésorière, tandis que Jean-Michel Galy devient président d'honneur.

L’objectif affiché du nouveau président est d’avoir des élus lors des prochaines échéances car « c’est une anomalie qu’un parti qui porte d’aussi belles valeurs, qui soit autant présent sur le terrain et qui soit à la pointe dans de nombreux dossiers ne soit pas représenté dans les assemblées délibérantes ! »

Les militants ont ensuite investi leurs chefs de file pour les prochaines élections municipales : Alain Dutertry pour L’Escarène, Fabrice Lachenmaier pour Le Mas, Jean-Christophe Picard pour Nice, Jean-Pierre Braganti pour Saint-Laurent-du-Var, Loïc Deltour pour Valbonne-Sophia Antipolis, Michel Serpin pour Mouans-Sartoux et René Mauray pour Antibes-Juans les Pins.

Répondant aux questions des journalistes, Jean-Christophe Picard a donné la position des radicaux de gauche sur la situation niçoise : « Depuis 2004, le PRG a crée un collectif avec les écologistes indépendants et de nombreuses personnalités du monde associatif. Cette dynamique avait vocation soit à être elle-même une plate-forme de rassemblement, soit à s’intégrer dans une grande liste d’union susceptible de battre la droite… Force est de constater qu’aujourd’hui, les conditions pour qu’une telle liste existe ne sont pas réunies. Et ce n’est pas étonnant ! En effet, la procédure retenue n’est pas la bonne ; il est évident qu’il n’appartient pas aux seuls socialistes de désigner la tête de liste de la gauche rassemblée… C’est à l’ensemble des militants – voire des sympathisants – des formations politiques de gauche de le faire. Vous l’avez compris : nous proposons à nos partenaires des "primaires à l’italienne" pour débloquer la situation niçoise ! »



On me demandera, on ne me demandera pas, ce que je faisais là... Après tout, l'information la plus réelle qui soit c'est celle que l'on pêche soi-même. La rencontre avec les personnes, dans le cadre d'un déjeuner, peut être fortement sympathique ! C'est au quotidien que l'on apprend à connaître, sur les actions bien sur, mais en tous cas, bien mieux que sur une feuille de ... choux ! Ben oui, seule femme présente (Elodie Jomat a dû s'absenter) à ce déjeuner (choux, rose, vous me suivez ?), et je m'exclame : "mais où sont les femmes en politique ?". Alors, je ne me suis pas fait prier pour prendre la place d'honneur !
Et de me dire qu'il me reste beaucoup à apprendre en politique. C'est désespérant ! Mais intéressant.
Cependant, comme on me l'a souligné, si les femmes sont peu présentes : d'autres obligations, et moi de rajouter, le monde politique est trop méchant, je ne suis pas assez méchante !

Bien sûr, le contexte actuel de la gauche n'est pas rassurant, on se dit également que le contexte de la droite n'est pas forcément florissant... Et les suppositions fusent, sur la candidature Estrosi également, quelques désaccords sur Peyrat et sa volonté de vraiment continuer mais d'accord sur sa... suffisance ! Et de rajouter que ça suffit. (le peyratisme n'est pas notre fort)

Besoin d'un renouveau politique. Rêve d'une nouvelle gauche unie mais pas forcément centralisée sur le PS. Des doutes s'immiscent quant à la continuation d'un parti socialiste dans sa forme actuelle... Le climat qui s'est dégagé de ce déjeuner est l'éthique, encore une fois l'éthique... Le fer de lance du PRG.
Dans une ambiance bon enfant, c'est certain, au PS, on est un peu morose, quoi que... (la dernière lettre aux militants de Patrick Allemand est forte !) Je ne peux vous rapporter tout ce qui s'est dit, sauf que c'était trop court...

Bref, ces temps-ci, mon fort n'est pas la continuité et la cohérence de mes commentaires... ça fait du bien de se débrider, de voir d'autres forces. Ce qui est certain, c'est le dynamisme, et, avec Jean-Christophe Picard, un vent de jeunesse qui s'engouffre dans le PRG local, même si Jean-Michel Galy tenait la forme !
Le regret formulé ? De ne pas être représenté au niveau local alors qu'ils connaissent le terrain. Leur désir ? Faire partie d'une vraie liste de gauche, que les compétences soient représentées plutôt qu'une lutte de personnes pour un pouvoir.

A bientôt, Jean-Christophe ?


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