dimanche 14 octobre 2007

REFLEXIONS MUNICIPALESQUES

Quelques réflexions comme ça, jetées au gré du Net, de la toile, car non prise dans les filets. En fait, j'adore vous "titiller" car après tout, rien n'est jamais acquis. La vie est mobile, son mouvement peut suivre des évènements, des personnes, des courants, ou, tout simplement, fuir des immobilismes.

Quand j'y pense, il n'y a même pas un an, je n'étais impliquée dans rien, je suivais, par sympathies personnelles des personnes, tout en étant en dehors des évènements purement politiques. Le gré des rencontres a fait que mes orientations politiques ont pris un tournant plus participatif, plus impliqué, plus profond. Et cependant. L'avancée est lente. Peu d'opportunités offertes, des portes à ouvrir peut-être, une voix à faire entendre. Je patiente et j'observe. J'avouerais que pour l'instant, sinon fortement convaincue, j'espère une implication plus forte. Me sera-t-elle offerte ? Par pour le moment, les rouages étant assez lourds et opaques au sein du PS. Est-ce que je désire plus d'implication et, par quels chemins y parvenir ? Quelles sont les réelles opportunités offertes au sein du parti socialiste ? Elles semblent être assez minces quand on observe les actualités et la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy qui fonctionne à un régime assez efficace...
Le tout est de savoir définir ses priorités, de connaître les valeurs qui sont siennes et d'orienter ainsi ses démarches et ses positionnements.
Souvent, on suit un leader, un chef de file que l'on veut assez charismatique pour qu'il vous donne envie de le suivre. Si l'on s'en tient au sentiment pur d'être socialiste, alors Patrick Allemand est la personne la plus à même à suivre. On me montre souvent du doigt comme une fan de Patrick Allemand. Loin de là car c'est une vérité tronquée. Qu'il ne se complaise pas à penser que je le suivrai les yeux fermés. Mais je suis prête à écouter, et à découvrir un peu plus tous ces courants socialistes dont j'ignorais les principes fondamentaux. Il en va ainsi de la social-démocratie.
Dans un contexte local aujourd'hui mouvementé, il faut pouvoir affirmer sa pensée. Si cela semble facile pour certains, pour d'autres, cela pourrait relever d'une profonde confusion. En effet, suite à la liste indépendante de Patrick Mottard, nombre d'électeurs se posent peut-être la question de savoir s'il est socialiste. N'acceptant plus les principes de fonctionnement de notre parti, on se doit de dire que non. S'il reste un candidat de gauche ? Seul l'avenir nous le dira. De par ses alliances, de par son programme. Sa candidature dissidente laisse néanmoins la porte ouverte à une droite fortement positionnée à Nice. Et le 21 octobre, Christian Estrosi devrait nous annoncer sa candidature, et ainsi, sonner le glas dans une élection difficilement jouable pour le parti socialiste, et ce, qu'on veuille l'admettre ou non, grâce à une candidature en marge de notre parti.
Ce n'est pas que l'action de Patrick Mottard est à critiquer de tous bords. Elle aurait pu être louable dans un contexte plus favorable à la gauche, et si, une entente avait été possible entre sa liste et celle du parti socialiste. Or, on sait bien que les "deux Patrick" ne peuvent s'entendre sur aucun terrain sinon celui de la discorde. Tout en affaiblissant nos chances de contrer la droite elle peut également être une ouverture sur la pluralité des idées. Cependant, je doute fort que l'opposition puisse y gagner en force de contre pouvoir mais créer des dissonances au sein d'un conseil municipal.
Il y a de fortes chances de croire qu'il n'y aura qu'un seul tour à ces élections municipales, et force est de croire que tout se jouera rapidement. L'autre point à prendre en compte est la candidature de Peyrat, certains me disent qu'il n'ira pas jusqu'au bout. Je pense qu'il ira jusqu'au bout, à moins de n'avoir une très forte contre partie...

Pas de quoi être vraiment optimiste, et pourtant. Je ne compte pas m'arrêter là. Les enjeux ne sont pas pour moi très importants (parfois je le regrette), mais que faut-il donner pour avoir plus ? Et avoir plus, qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie avoir une réelle opportunité d'apporter des richesses que je possède. Pour moi, ce n'est pas une lutte de pouvoirs. C'est une volonté sincère d'apporter ce que je peux apporter : des compétences dans certains domaines, pour certaines (mais peu nombreuses) déjà exploitées, et d'autres ignorées, sinon méprisées. Ou mal prises en compte. Mais il ne faudrait pas que je me lance dans une crise d'égo... Je ne suis pas la seule compétence dans un tout une équipe bien vivante. J'apporte mon grain de sel, alors, je me dis "patience".
Mes yeux sont ouverts sur le parti, sur la ville, sur le monde.
Sur la vie.

Je n'ai pas envie de m'arrêter ainsi. Mais un de mes désirs les plus chers est de ne pas m'endormir sur des leurres et des flatteries qui pourraient tourner parfois au ridicule. Mais aussi des vérités et des mots justes. Alors, aller plus loin pour découvrir plus.
Je suis à la croisée de nouveaux chemins. Lequel vais-je prendre ?

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