mercredi 10 octobre 2007

DELANOE LANCE SA CAMPAGNE

Delanoë, favori pour la tête du PS, lance sa campagne pour Paris

PARIS (Reuters) - Bertrand Delanoë, qui lance cette semaine la première phase de sa campagne municipale à Paris, arrive largement en tête du palmarès des éventuels successeurs de François Hollande à la tête du Parti socialiste, selon un sondage Ifop pour Paris Match.

Dans le tableau de bord d'octobre de l'hebdomadaire, la cote du maire de Paris comme futur premier secrétaire du PS fait un bond de neuf points, à 28% contre 18% pour Ségolène Royal.

Il bénéficie de l'éloignement de Dominique Strauss-Kahn, désigné directeur général du Fonds monétaire international et à ce titre retiré des listes du sondage, précise l'Ifop.

L'écart est similaire au sein des sympathisants socialistes, 36% voyant en Bertrand Delanoë le prochain chef du PS contre 26% qui préfèrent Ségolène Royal.

Opposé par l'Ifop à l'ancienne candidate à la présidentielle, le premier magistrat parisien assoit encore plus sa notoriété. Il est préféré par 66% des Français quand Ségolène Royal atteint 32%. Parmi les socialistes, il arrive également en tête (56% contre 44%).

Après avoir annoncé en septembre qu'il briguerait un nouveau mandat à la tête de la capitale, Bertrand Delanoë a présenté les grandes lignes de son projet 2008-2014 la semaine dernière, relayées sur un site web personnel (www.bertranddelanoe.net).

Quelques jours auparavant, lors d'une conférence de presse digne d'un présidentiable en marge de l'université d'été du PS à La Rochelle, il maintenait encore le vrai-faux suspense sur Paris mais également sur son avenir au sein du PS.

"Dans les circonstances actuelles, j'ai une petite utilité", avait-il déclaré, après la troisième défaite présidentielle consécutive des socialistes.

CAMPAGNE ACTIVE ET... PARTICIPATIVE

Dans Le Journal du Dimanche du 7 octobre, sa première adjointe, Anne Hidalgo, dit que Bertrand Delanoë qui "n'a jamais trompé les Parisiens" a toujours "été un maire à temps plein".

"Il le restera", ajoute-t-elle en réponse à une question sur une éventuelle candidature au poste de premier secrétaire voire à l'investiture présidentielle socialiste pour 2012.

"Paris c'est un électorat très particulier", souligne de son côté un ténor de la gauche du parti. "Je ne suis pas sûr qu'il puisse mobiliser toute la gauche française".

Les militants socialistes parisiens doivent se prononcer sur le candidat à la mairie de Paris et les têtes de liste des arrondissements par un vote le 18 octobre.

Pour assurer sa réélection, Bertrand Delanoë met en avant les "engagements tenus" pendant la mandature passée - notamment en termes de logement social, de pépinières d'entreprises et d'accueil en crèche - et rappelle le succès des opérations Nuit blanche, Paris Plage et le lancement du Vélib'.

Lundi soir, sa campagne est entrée dans la phase active par un meeting à La Mutualité, qui devait être suivi de vingt réunions-débats dans tous les arrondissements de la capitale.

Il s'agit d'étoffer "avec les réponses et les propositions des Parisiens" le projet municipal, dit-on dans l'entourage du maire où l'on réfute le parallèle avec la "démocratie participative" de Ségolène Royal. C'est une méthode mise en place dès l'arrivée de la gauche à la mairie en 2001, par le biais de comptes rendus annuels de mandature, rappelle-t-on.

Le sondage publie dans Paris Match a été réalisé les 4 et 5 octobre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur le Maire,
Très déçue de la manière dont vous traitez les employés de la mairie de Paris, je ne voterai pas pour vous et vos amis.
Au lieu de dépenser beaucoup d'euros pour vos fêtes (nuit blanche, paris plage etc...) il conviendrait peut-être de mieux rétribuer vos employés et ne pas se servir des contrats aidés à tout va pour tenir des postes à responsabilité, afin de récupérer leur RMI au profit de la Mairie, je ne peux pas tout développer ici mais c'est révoltant pour une municipalité qui se dit "socialiste"
Civilités

Yliane

Cendra a dit…

Je crois hélas que c'est partout pareil, socialiste ou pas...