jeudi 18 octobre 2007

ET SI ON PARLAIT VRAI...

Et pour ça, il y en avait au moins deux... Coluche, bien sûr, et ... Daniel Balavoine... Je n'ai pas envie d'attendre l'anniversaire de sa mort pour en parler. Oh, juste comme ça en passant, comme il est passé sur terre...

Né le 5 février 1952 et mort le 14 janvier 1986, c'est à 34 ans qu'il nous a quittés, lors d'un Paris-Dakar, à bord d'un hélicoptère avec Thierry Sabine, une journaliste, un technicien et le pilote.

Plus qu'un chanteur, c'était un homme de coeur, quelqu'un qui disait ce qu'il pensait, et n'avait pas peur de faire. Car engagé, il l'était sur maints fronts.


Je vous invite à lire cette excellente biographie : http://www.dbalavoine.com/documents/docs/1996/presse/chorus/index.php

sur l'excellent site : http://www.dbalavoine.com/

Pas envie non plus d'écrire tout un laïus sur sa vie mais je préfère laisser parler ses chansons. J'en ai choisies deux.

Tous les cris, les S.O.S...

Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu'on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec de l'air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l'encre vide un désert

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie

Difficile d'appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d'amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie

Tous les cris les S.O.S
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoile sur les rochers

Et j'ai ramassé les bouts de verre
J'ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l'eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau reste à faire
Et je cours...

Un enfant assis attend la pluie

La braise cachée de cendre est en vie
Comme la fleur
Eblouie
Timidement sort de l'ortie
L'horizon se déplie
En ouvrant son toit
Le ciel enfante un soleil qui tire
La mémoire de l'oubli
Et les yeux grands ouverts
Délivrés de la nuit
Je sais que quelque part
Un enfant assis assis
Attend la pluie

L'enfant séché sur le sol d'Erythrée
Les traits tirés
Tire un trait
Sur cette terre aride et ridée
Dont il a hérité
En refermant son toit
Le ciel enterre un soleil qui meurt
Mais la mémoire survit
Et les yeux grands ouverts
Prisonniers de la nuit
Il me reste l'image
De ce corps meutri
Qui pousse un cri

Entend ce cri
Entend ce cri
Son lit de poussière a besoin de pluie
Fleuve de pierre
De ces yeux lunaires
Ses larmes sèches n'ont pas de prix
Tombe la pluie

A lire sur : http://balavoine.trollprod.org/HTML/Association.html

Et des vidéos sur lui :








Pour les photos, aller là : http://balavoine.trollprod.org/HTML/Photos.html




Car, n'oubliez pas :

Un homme qui, en 1986, meurt encore de faim, est une insulte à soi-même et à l'humanité toute entière !

Daniel Balavoine

En 2007, rien n'a changé....

Cendra

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