ETUDES ET SONDAGES 2001
Lors de cette campagne, j'ai décidé de publier différentes études, que vous pouvez retrouver sur le site de TNS Sofres. J'y rajouterai un peu de ma sauce, pimentée ou non, et parce que deux avis valent mieux qu'un seul, et voire plus... Sauf que ça m'étonnerait bien qu'il y ait qui que ce soit des différents groupes politiques qui daignent participer à ces études et me dire ce qu'ils en pensent. Une des premières raisons, de toutes manières, est que le programme ne doit pas être dévoilé trop tôt, vous savez, les pilleurs existent de partout.
Bref, mon petit piment que j'agrémente de suite, d'un petit caramel mou, au beurre salé de préférence... En bretonne qui se respecte.
Le palmarès des grandes villes françaises
Fiche Technique
Enquête réalisée du 18 au 26 janvier 2001 pour LE NOUVEL OBSERVATEUR par téléphone à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nice, Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Montpellier et Lille auprès d'échantillons de 400 personnes représentatifs de la population âgée de 18 ans et plus de chacune des 10 villes étudiées. Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage PCS) et stratification par circonscription ou par arrondissement à Paris, Lyon et Marseille.
Vous allez pouvoir constater que la ville de Nice est plutôt en rade dans les principaux thèmes chers à nos coeurs, d'où le besoin d'un vrai programme de renouveau, une rupture profonde d'avec la politique de la ville du maire sortant.Voici les principaux thèmes abordés et le classement de Nice (en 2001) :
- La vie culturelle et l'animation de la ville (position de Nice 10/10 avec 12.2%)
- La propreté et l'environnement (position de Nice 9/10 avec 9.9%)
- Le développement économique (position de Nice 8/10 avec 12.2%)
- Les logements sociaux (position de Nice 9/10 avec 9.5%)
- Les équipements sportifs et la vie sportive (position de Nice 10/10 avec 11.4%)
- La circulation, le stationnement et les transports urbains (position de Nice 10/10 avec 6.8%)
- Le niveau des impôts locaux (position de Nice 9/10 avec 7.5%)
- La sécurité (position de Nice 9/10 avec 8.12%)
- Les crèches et garderies (position de Nice 5/10 avec 11.7%)
- Les équipements pour personnes âgées (position de Nice 7/10 avec 10.8%)
Document à télécharger dans son intégralité : Palmarès des grandes villes françaises
Les Français et les élections municipales de mars 2001
Le 7 février 2001 - Les Français s'intéressent aux élections municipales qui ont lieu le mois prochain. L'attention faiblit certes par rapport à ce qu'elle était il y a, par exemple, douze ans, lors des élections municipales de février 1989. Le recul est de six points en douze ans. L'intérêt continue cependant à l'emporter très nettement (57 % contre 41 %). Les élections municipales résistent bien à la crise du politique, beaucoup mieux que, par exemple, le référendum sur le quinquennat. Les moins de vingt-cinq ans et, d'un tout petit point, les employés sont les seuls à avouer en majorité leur indifférence. Les hommes, les personnes âgées, les retraités, les électeurs du PC et surtout les habitants des petites communes manifestent en revanche une vrai implication. En douze ans, ce sont les cadres, les électeurs du RPR et ceux du Front national qui se détachent le plus des élections municipales.
Accentuant en cela une évolution continue depuis près de vingt ans, les Français regardent d'ailleurs ces élections municipales comme plus locales (58 %) que politiques (33 %). Cela est particulièrement vrai des électeurs des plus petites communes, cela va de soi, mais des électeurs socialistes et UDF, deux familles politiques attachées aux pouvoirs locaux, et des non salariés. De même, la personnalité des candidats entre-t-elle de plus en plus en ligne de compte, au détriment des étiquettes politiques. La crise de la politique pèse ici de tout son poids. Plus de deux Français sur trois (62 % contre 30 %) donnent l'avantage au facteur personnel sur l'orientation politique. Il y a dix-huit ans, les deux choix étaient presque à égalité. Les hommes, les personnes âgées, les électeurs de droite sont les plus nombreux à privilégier les personnalités sur les engagements partisans. Tout se passe comme si, aux élections municipales, facteurs locaux et personnalités de candidats de proximité protégeaient l'engagement civique du désengagement politique.
Les résultats
Question : Vous personnellement, vous intéressez-vous aux élections municipales du mois de mars prochain : beaucoup, assez, peu ou pas du tout ?
| Rappel enquête SOFRES | Rappel enquête SOFRES | Février 2001 | |
- Beaucoup | 24 | 26 | 21 | 57 |
- Assez | 40 | 37 | 36 | |
- Peu | 26 | 24 | 28 | 41 |
- Pas du tout | 10 | 13 | 13 | |
- Sans opinion | 0 | 0 | 2 |
Question : Pensez-vous que ces élections municipales seront dans votre commune :
| Rappel enquête SOFRES | Rappel enquête SOFRES | Février 2001 |
- Des élections politiques | 51 | 35 | 33 |
- Des élections locales | 38 | 55 | 58 |
- Sans opinion | 11 | 10 | 9 |
Question : Au moment de voter, est-ce que vous vous déterminerez surtout en fonction.
| Rappel enquête SOFRES | Rappel enquête SOFRES | Février 2001 |
- De la personnalité des candidats | 50 | 58 | 62 |
- De l'orientation politique des listes en présence | 43 | 35 | 30 |
- Sans opinion | 7 | 7 | 8 |
Les Français et leurs maires
Le 17 novembre 2000 - Au milieu du champs de ruines qu'est l'image du personnel politique dans l'opinion publique, il en est un représentant qui reste imperturbablement populaire : le Maire. S'ils n'approuvent pas toujours leur action au cours du mandat écoulé, les Français ne leur en décernent pas moins un satisfecit d'ensemble. Cet attachement s'explique par une perception de leur action au travers d'un prisme " local " plus que politique, qui s'avèrera déterminant dans leur choix lors des élections de mars 2001. Il reste à savoir si le contraste entre ces marques d'affection et le " blues " que confessent nombre d'élus municipaux ne recouvre pas en fait un certain malentendu.
Confiance et satisfaction envers les Maires
Le Maire reste, de tous les élus, le préféré des Français : 70% lui font plutôt confiance (contre 29%), loin devant les conseillers généraux (55% contre 40%), les conseillers régionaux (54% contre 41%), et plus encore les sénateurs (42% contre 52%), les députés européens (39% contre 55%) et les députés (36% contre 61%) - on notera au passage que seuls les élus locaux bénéficient d'une confiance majoritaire. Cette confiance croit avec l'âge (de 63% chez les 18-24 ans à 79% chez les 65 ans et plus), et est inversement proportionnelle à la catégorie d'agglomération (elle passe de 75% dans les commune de moins de 20 000 habitants à 60% dans l'agglomération parisienne), l'avantage de la proximité jouant moins dans les grandes villes.(...)
Le vote aux municipales 2001 :
prédominance des enjeux locaux et souhaits de féminisation des équipes municipales
Fiche Technique
Enquête réalisée les 6 et 7 octobre 2000 pour Le Journal des Maires auprès d'un échantillon national de 1000 personnes représentatif de la population agée de 18 ans et plus, interrogée par téléphone. Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage PCS) et stratification par région et catégorie d'agglomération.
Les résultats
Question : Avez-vous plutôt confiance ou plutôt pas confiance dans :
| Plutôt confiance | Plutôt pas confiance | Sans opinion |
- Les maires | 70 | 29 | 1 |
- Les conseillers généraux | 55 | 40 | 5 |
- Les conseillers régionaux | 54 | 41 | 5 |
- Les sénateurs | 42 | 52 | 6 |
- Les députés européens | 39 | 55 | 6 |
- Les députés | 36 | 61 | 3 |
Ces documents ne reflètent pas totalement la réalité des municipales 2008, notamment quant à la popularité du maire sortant. Ils permettent cependant de se faire une opinion sur l'image que peuvent véhiculer les municipales dans leur vision globale : les municipales sont des élections, comme je le disais déjà dans un billet précédent, des élections particulières (un peu comme les cantonales) où certes la personnalité des candidats locaux prend une place non négligeables la volonté électorale.
Il faut toutefois relativiser toute étude et toute opinion, même la mienne, car ces élections de 2008, pour moi, ont une connotation toute particulière compte tenu le paysage politique national actuel et la forte médiatisation de notre président, ainsi, hélas, que son charisme qui semble combler, pour un certain temps (limité je l'espère) un vide sinon politique, du moins de lois réellement efficaces. De nombreuses mesures sont controversées, comme le prélèvement d'ADN, la politique d'immigration mais peuvent hélas trouver "preneur" dans notre région, fortement identitaire d'une population vieillissante mais pas forcément majoritaire.
Je dis cela car, la population dite "étrangère" mais souvent française (je pense aux nombreux jeunes des banlieues, aux populations issues de nos chères "régions" outremer) est un poids dans notre ville et il serait important de les intéresser à cette politique locale. Voici une ouverture qui me plait : intégrer toutes ces richesses à notre ville, ville déjà riche d'un passé aux multiples couleurs (il suffit de bien regarder notre ville... cf : voir mes albums "Carnets de quartiers").
Coup de gueule de la fin :
Ben dis donc, le futur maire a bien du pain sur la planche !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire