mercredi 3 octobre 2007

BON ANNIVERSAIRE : MA MERE

De cette union est née une petite fille...

Avec son petit bijou...
La petite fille grandit, avec sa meilleure amie :


Et la petite fille se fait femme, plutôt jolie, à l'esprit indépendant, ce qui ne plait pas à sa grand-mère...
Alors, sa mère, un beau jour lui dit : "ma fille, il y a 3 femmes ici, une est en trop. Ce n'est pas ma mère, ce n'est pas moi...". Plutôt dur d'entendre ça quand on a 21 ans... Et la femme quitte sa Normandie natale pour la Côte d'Azur, où on lui avait trouvé un travail de secrétaire, avec un homme, qui devint son mari...
Et de cette union sont nés 2 enfants et demi + une moitié, ce qui fait 3...

Une famille apparemment heureuse...
Le fils ainé a son garage et la fille d'entre deux des pompons...

Cela pourrait ressembler au bonheur et pourtant. Déjà, nous formons une famille à secrets, avec des parents qui ne nous aident pas à nous mêler à la société...

Juste une illusion...
Puis, le début de la fin, la mort de "Milou"...
Mignonne, et pas d'amour...
Je grandis, mes amours sont catastrophiques...

Merci, merci vraiment (papa) d'avoir détruit une partie de ma vie. Quand j'imagine ce que j'aurais pu devenir, belle, intelligente, j'avais tout. Alors, j'ai un mot à dire à ces politiciens qui ne pensent qu'à leurs intérêts, pensez à cette petite fille, cette jeune femme... Et cette femme qui continue son bout de chemin, et qui préfère ne pas trop regarder derrière elle. Parce que sinon, ça lui donnerait envie de hurler. Quand elle se regarde aujourd'hui, elle se dit qu'il lui reste l'intelligence. Et un coeur immense aux mille blessures.

Bon anniversaire, maman. Te souviens-tu, quand tu as dit au médecin :
"C'est vers l'âge de 11/12 ans que ma fille est devenue émotive".

Bon anniversaire, maman...

Sont nés la même année...

Luciano PAVAROTTI

Né le 12 octobre 1935
Mort le 06 septembre 2007 (71 ans)

Luciano Pavarotti, ténor italien né à Modène le 12 octobre 1935 et mort le 6 septembre 2007, est l'un des chanteurs classiques les plus connus et appréciés du monde. Reconnu pour ses performances, il possèdait une des plus belles voix que l'opéra ait jamais connues. Il avait été opéré en juillet 2006 d'un cancer du pancréas. Il est issu d'une famille d'un milieu modeste, d'un père et d'une mère boulangers. Il a quatre filles, trois avec sa première... (suite)

Françoise SAGAN

Née le 21 juin 1935
Morte le 24 septembre 2004 (69 ans)

Françoise Sagan, pseudonyme inspiré de la princesse de Sagan dans A la "Recherche du tems perdi " de proust. Son vrai nom Françoise Quoirez. C'est une romancière et auteur dramatique. En 1954, Françoise Sagan publié son premier roman, "Bonjour tristesse" (qui se vendra à plusieurs millions d'exemplaires dont 1 million aux Etats-Unis) sous un pseudonyme choisi dans l'oeuvre de Proust elle devient déjà célèbre en France et à l'étranger. 1957, Amoureuse... (suite)

Elvis PRESLEY

Né le 08 janvier 1935
Mort le 16 août 1977 (42 ans)

Elvis Aron Presley, est né le 8 janvier 1935, à Tupelo dans le Mississippi. En 1948, la famille Presley s'installe à Memphis. Elvis obtient son bac au collège Humes en 1953. Durant l'été, il enregistre un 45 tours: My Happiness et That's Wen Your Heartaches Begin au Memphis Recording Service (siège de Sun Records) pour offrir à sa mère. En juillet 1954, le propriétaire-producteur de Sun Records, Sam Phillips, présente Elvis à deux musiciens locaux,... (suite)

Louis ARAGON

Né le 03 octobre 1897
Décédé le 24 décembre 1982 (85 ans)

Louis Aragon est né le 3 octobre 1897 à Paris. Il y meurt le 24 décembre 1982. Entre ces deux dates, la vie d’un homme, d’un homme hors du commun. Une vie en quête de vérité, de sa vérité. Une vie qui a commencée par un mensonge, celui de sa naissance. Son père : Louis Andrieux, 57 ans, un notable, procureur de la république à Lyon, puis député, préfet de police, et ambassadeur de France en Espagne. Sa mère : Marguerite Toucas, 24 ans. Elle fera passer Aragon pour le fils adoptif de sa mère et Andrieux pour son parrain. L’enfance se passe à Paris puis à Neuilly ou sa tient une pension de famille. Après son baccalauréat latin-sciences, il s’inscrit à la faculté de médecine en 1916, il est affecté au Val de grâce. Nommé médecin auxiliaire en 1918, il part pour le fronalt="wpe7.jpg (5925 octets)"t. C’est à cette époque que Louis Andrieux et sa mère lui avoue le secret de ses origines.

Il publie son premier poèmes « soif de l’ouest » dans le numéro de mars de Nord-Sud, revue fondée par Pierre Reverdy. Puis en juin, il part pour le front. En août, il est cité a l’ordre du régiment et reçoit la croix de guerre. C’est pendant cette période qu’il rencontrera Breton, lui aussi médecin. Tout deux passerons des nuits a lire Lautréamont. Plus tard, après la guerre, après Dada, ils fonderont le mouvement surréaliste avec Philippe Soupault.

En 1920, Tzara, le maître du Dadaïsme arrive a Paris. Les trois jeunes gens s’enflamment pour cette révolte contre l’ordre

Oeuvre :

Romans et nouvelles
* Anicet ou le Panorama, 1921
* Les Aventures de Télémaque, 1922
* Le Libertinage, 1924
* Le Paysan de Paris, 1926
* Le Con d'Irène, 1927 (sous le nom d'Albert de Routisie)
* Les Cloches de Bâle, 1934 ("Le Monde réel")
* Les Beaux Quartiers, 1936 ("Le Monde réel"), Prix Renaudot
* Les Voyageurs de l'Impériale, 1942 ("Le Monde réel")
* Aurélien, 1944 ("Le Monde réel")
* Servitude et Grandeur des Français. Scènes des années terribles, 1945
* Les Communistes (6 volumes), 1949-1951 et 1966-1967 ("Le Monde réel")
* La Semaine Sainte, 1958
* La Mise à mort, 1965
* Blanche ou l'oubli, 1967
* Henri Matisse, roman, 1971
* Théâtre/Roman, 1974
* Le Mentir-vrai, 1980
* La Défense de l'infini, 1986
* Les Aventures de Jean-Foutre La Bite, 1986

Poésie
* Le Musée Grévin, publié sous le pseudonyme de François la Colère
* La rose et le réséda
* Feu de joie, 1919
* Le Mouvement perpétuel, 1926
* La Grande Gaîté, 1929
* Persécuté persécuteur, 1930-1931
* Hourra l'Oural, 1934
* Le Crève-Coeur, 1941
* Cantique à Elsa, 1942
* Les Yeux d'Elsa, 1942
* Brocéliande, 1942
* Le Musée Grevin, 1943
* La Diane Française, 1945
* En étrange pays dans mon pays lui-même, 1945
* Le Nouveau Crève-Cœur, 1948
* Le Roman inachevé, 1956
* Elsa, 1959
* Les Poètes, 1960
* Le Fou d'Elsa, 1963
* Il ne m'est Paris que d'Elsa, 1964
* Les Chambres, poème du temps qui ne passe pas, 1969

Essais
* Une vague de rêves, 1924
* Traité du style, 1928
* Pour un réalisme socialiste, 1935

Ecouter : Il n'aurait fallu...

Pourquoi ce poème ? C'est ce que j'ai choisi de commenter au bac de français. Note : 14/20.
C'était mon poète préféré...

Jusqu'à ce que... J'avais déjà entendu cette lettre, et je peux vous dire qu'elle me fait honte... Une "pétition" défendant un pédophile...... Voyez donc les noms que l'on retrouve...

PEDOPHILIQUEMENT CORRECT

Voilà donc Dany le Rouge rattrapé par une affaire de pédophilie vieille de 1975. Sa ligne de défense, et celle des nombreux partisans qu’il conserve, est simple : pas question de nier les faits, mais à l’époque où ils se sont produits, ils n’avaient rien de scandaleux.

Je pense que cet argument n’a pas la moindre valeur philosophique ou morale, mais qu’il a une portée politique considérable, qui montre ce qu’est la vraie gauche et ce que n’est pas la droite.

Philosophiquement la position de COHN BENDIT et de ses partisans participe du relativisme, qui pose que tout se vaut. Or, comme on le dit, si tout se vaut rien ne vaut. C’est la négation complète de toute règle morale, sociale. Au nom de ce principe on peut justifier l’esclavage, le sacrifice des enfants, la prostitution des mineurs, la castration, l’eugénisme : en effet il y a et il y a eu des sociétés dans lesquelles ces mœurs ont été pratiquées. Serait moral ce qui est conforme aux mœurs : l’étymologie ne confirme-t-elle pas cette thèse ? Du point de vue de la philosophie libérale et chrétienne, est moral ce qui est conforme à l’éthique, c’est à dire au respect de la liberté et de la dignité de la personne humaine. Nous croyons à des valeurs éthiques intemporelles et universelles, parce que l’être humain, bien qu’il soit perfectible, a partout et toujours la même nature, la même vocation.

SARTRE, développant certaines intuitions de Marx et des historicistes, voyait dans l'évolution sociale un mouvement dialectique qu’on ne saurait briser. « Il est interdit d’interdire » : ce slogan qui a fleuri sur les murs de la Sorbonne en 1968 a ouvert une ère de débordements intellectuels, physiques, sexuels. Il fallait bien que se forme la nouvelle société, libérée des préceptes moraux hérités de la bourgeoisie et adaptés à l’économie capitaliste industrielle. Mais le slogan interdisait aussi aux conservateurs bourgeois, à travers leurs églises et leurs législations, de prononcer le moindre jugement moral et de résister aux minorités agissantes .

Voilà comment des errements philosophiques ont ouvert la porte à une politique de destruction de la société libre, fondée sur une éthique humaniste.

La gauche a pu déblayer les obstacles que la morale avait mis sur son chemin. Désormais était permis tout ce qui allait dans le sens du bouleversement. La marginalité devenait normalité, le crime devenait accident, ou juste révolte, ou expérience sociale, la morbidité sexuelle devenait enfin correcte. En 1997, une affaire où étaient impliqués deux adultes qui aimaient les jeunes enfants au point de les initier « aux affections et aux relations », et de les faire participer à l’art cinématographique en tournant des scènes d’un réalisme achevé conduit une cinquantaine d’intellectuels de gauche à lancer une pétition en faveur de la pédophilie. Aux signatures d’Aragon, Simone de Beauvoir et Sartre, s’ajoutent celles de Bernard KOUCHNER et Jack LANG, deux valeurs (morales) sûres du gouvernement actuel. Dans ce paysage, les faits et écrits de Daniel COHN BENDIT n’ont évidemment rien de surprenant. Ils s’inscrivent dans cette entreprise de « libération » : la gauche détruit avec patience et délectation les bases de la société française, à commencer par la famille. Elle mène en parallèle un autre effort, celui de la colonisation de l’éducation nationale, pour en faire un champ de manipulation, d’abêtissement collectif, de contestation permanente au nom d’une sous-culture qui se ramène à la vulgate marxiste.

Mais que fait la droite pendant ce temps-là ? Conformément au pronostic de Lénine, elle joue les"alliés objectifs", les "compagnons de route". VGE lance la mode du "libéralisme avancé" (comme le fromage, disait Gustave THIBON), Lucien NEUWIRTH avec la pilule, Jean LECANUET avec le divorce par consentement mutuel, le recteur HABY avec le collège unique, Simone VEIL avec l’IVG : tous vont dans le sens voulu par la gauche.

Ceux qui refusent d’aller dans le sens de l’histoire deviennent progressivement les marginaux. Ils sont peu nombreux, et vite diabolisés. L’Eglise de France fait preuve d’une telle pusillanimité que certains croyants se détachent de Rome, que d’autres plébiscitent Jacques GAILLOT. Il faudra le courage de Jean Paul II pour rappeler quelques principes premiers dans le domaine de la vie privée des hommes.

Peu à peu, plus rien ne choque, plus rien ne surprend. Les relations de MITTERRAND et BOUSQUET ? Il n’y a pas de quoi s’émouvoir. Le pasteur DOUCET et ses fâcheuses tendances ? Il est des nôtres… Fidel CASTRO ? Danielle l’embrasse à barbe que veux-tu. POL POT ? Le libérateur de Pnom Penh. Quand la droite ne collabore pas, elle se tait. Qui ne dit mot consent.

C’est ainsi que la pédophilie est devenue médiatiquement correcte, au même titre que l’homosexualité, la polygamie, l’avortement, sous la pression d’une infime minorité (mais ô combien efficace), sous le regard bovin de la population, victime et complice à la fois : l’ESB fait déjà des ravages !

La conclusion me paraît évidente : les progrès des idées de la gauche, pourtant mortelles pour notre pays, n’ont été possibles que parce qu’elles n’ont rencontré aucune résistance du côté de la droite. La droite a maladroitement essayé de s’opposer au socialisme sur le terrain de l’économie, mais sur le terrain de la morale elle a complètement perdu pied. Elle s’est crue libérale en prônant le laxisme, oubliant cet avertissement fort clair de HAYEK à Paris en 1984: "Nous ne sauverons pas la liberté simplement en appliquant les principes de l’économie de marché. Il nous faudra aussi retrouver les valeurs morales du libéralisme, qui sont celles de l’Occident chrétien".

N’acceptons pas la fatalité d’une ruine morale organisée par les adversaires de la liberté. Ne craignons pas de dire ce que nous pensons de cette "éducation" et de ces "éducateurs", COHN BENDIT en tête

Jacques GARELLO

La lettre en question... (enfin, le communiqué...)

Nous ne résistons donc pas au plaisir de contribuer à l’Édition Complète des Pétitions de Bernard Kouchner en exhumant ce chef d’oeuvre paru dans Le Monde du 26 janvier 1977.

Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés à l’automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de " moeurs " où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse. Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste d’une part, entre la qualification de " crime " qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?)La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa Vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la liberté.

Ont signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona docteur Michel Bon, psychosociologue Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Erne, psychiatre Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Montail, Docteur Bernard Muldworf, psychiatre Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Grisélédis Réal, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Therame, Marie Thonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre Hélène Védrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilheim, Danielle Sallenave, Alain Cuny.

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