vendredi 5 octobre 2007

AU JEU DU NI OUI NI NON

... On finit toujours par perdre, ou gagner !

Elle court, elle court, la maladie du discours... Les suppositions les plus farfelues courent à Nice, quant à Christian Estrosi et sa candidature à la mairie de Nice... Et ses alliés ou non... Ses alliés de l'UMP, j'en ai déjà parlé, ils sont tous pour lui (députés, conseillers généraux...). Peyrat est condamné à être seul... Et même des bruits courent sur Peyrat, comme quoi il ne serait pas investi... (mais chut... il parait que c'est non-officiel) alors que l'investiture n'est pas encore prononcée. Il paraitrait également que Christian Estrosi déclarerait sa flamme le 15 octobre (???), il paraitrait également que Nicolas Sarkozy ne viendrait pas à l'inauguration du tramway le 24 novembre, tout comme j'ai entendu dire qu'il viendrait...
Selon les dernières sources "officielles", il ne sait pas encore s'il assistera à cette inauguration.

26 septembre 2007

Nice - Tram : un casse-tête pour Nicolas Sarkozy...

Viendra, viendra pas ? C'est l'histoire d'un suspense torride. Pas celle d'un tramway nommé désir, mais d'un président très désiré. Pour une fois, ce n'est pas lui qui court. On lui court après. Politique Tout semble indiquer que le président omniprésent sera absent à l'inauguration prévue le 24 novembre

Nicolas Sarkozy sera-t-il présent à l'inauguration du tram prévue le 24 novembre ? En mairie, on continue d'y croire, mais de moins en moins...

Un agenda qui a bon dos

Au printemps dernier, la municipalité annonce que l'Elysée a donné un accord de principe. Le 17 août, à l'occasion de l'ouverture intégrale de la ligne 1, le maire confirme la « probable présence » du président. Le 29 août, il déclare : « J'ai écrit au président en lui proposant plusieurs dates à sa convenance à partir du début novembre. »

Avant cela, le 20 juillet, Jacques Peyrat avait indiqué que le président devrait être disponible entre le 31 octobre et le 2 novembre : « La date précise nous sera communiquée en septembre ».

Nous voici à la fin septembre et toujours rien. Nicolas Sarkozy a sans nul doute d'autres chats à fouetter. Mais quand même. Il était bien présent à l'inauguration du tram de Marseille au début de l'été. Alors, pourquoi bouder Nice ?

Pour en avoir le cœur net, nous avons contacté, hier, le service de presse de l'Elysée. La date du 24 novembre est-elle bien cochée sur l'agenda du président ? Vous n'y pensez pas ! C'est beaucoup trop loin, impossible de prévoir, tellement de choses peuvent se passer d'ici là.

Un trop beau cadeau...

Peut-être. On ne doute pas que l'agenda présidentiel soit surchargé. Mais n'est-ce pas une raison de plus pour programmer les rendez-vous qui ne sont pas susceptibles de changement ? Et puis Nice, ce n'est pas vraiment au bout du monde.

L'agenda a bon dos. La vraie raison est ailleurs. A moins de quatre mois des élections municipales, la présence de Nicolas Sarkozy aurait des allures de triomphe pour Jacques Peyrat. Un beau cadeau pour celui qui est candidat à sa propre succession.

Voilà qui ne manquerait pas de beaucoup chagriner Christian Estrosi, si celui-ci se décide finalement à franchir le Rubicon en présentant sa candidature à la mairie. Or, le secrétaire d'Etat et président du conseil général figure dans le premier cercle des amis du président. Un fidèle de la première heure. On voit mal Nicolas « trahir » Christian.

En tout cas, les tergiversations élyséennes sont un signe de plus de la probable entrée de Christian Estrosi sur la scène des municipales.

Le président se fera-t-il alors simplement représenter à l'inauguration ? Et par qui ? Par son ami Christian ? Une hypothèse cruelle et peu vraisemblable aujourd'hui.

Philippe Fiammetti
Nice Matin
Autre polémique lancée, mais je me demande bien pourquoi, enfin, je veux dire, pourquoi maintenant ? Sur le blog En bas à droite, on parle du ministère de l'Intérieur, suite à des rumeurs venant de Paris, mais qui font référence à une affaire dont l'article est sorti le 3 septembre sur Bakchich.info, et le 31 août sur Nice Matin.

Cf article :

31 août 2007
Michèle Alliot-Marie et Christian Estrosi : rivaux ou complémentaires ?

Christian Estrosi pourra faire, cette fin d’été, l’économie d’une rentrée politique.
Pour la bonne raison que, depuis sa nomination au secrétariat d’État à l’Outre-Mer, il n’a jamais quitté la scène.
Boulimie de travail – et de médias ? « Non » répond son entourage alors qu’il vole vers la Polynésie, mais « grand sens de ses responsabilités ». L’actualité – souvent dramatique – l’a servi, il est vrai. Mais il est indéniable qu’il "fait vivre" son ministère, comme il l’avait fait à l’aménagement du territoire…
Du coup, les satisfecit pleuvent. Du président de la République qui loue son « travail remarquable… » (Le Figaro). Du Premier ministre (pas réputé pour être un de ses proches historiques) qui lui délivre la meilleure note… avec les ministres de l’ouverture (Le Nouvel Observateur). Même Le Canard s’y met dans son style : « Encore un cyclone et il sera ministre de l’Intérieur ».

« En complémentarité et confiance »
Dans la foulée, son ex-directeur de cabinet mais toujours ami et conseiller, Éric Ciotti, estimait que MAM n’était pas allé assez loin dans ses propositions sur la réglementation en matière de possession de chiens dangereux (« Purement fortuit et sans concertation, Christian n’était même pas informé de ma démarche » affirme M. Ciotti).
Pourtant, il n’en fallait pas plus pour faire de Christian Estrosi le rival et successeur potentiel de MAM à l’Intérieur, d’autant qu’il est de notoriété publique que les relations entre Nicolas Sarkoky et Michèle Alliot-Marie sont plus dictées par la raison politique que par le cœur. Un journal des DOM a franchi le pas sans équivoque.
Fillon se tait. Estrosi aussi, certain que le temps, l’actualité (à la rentrée, il présentera sa loi sur les zones franches), son tempérament et sa fidélité au chef de l’État travaillent pour lui.
Du coup, c’est Michèle Alliot-Marie qui rompt le silence. En visite à Saint-Denis-de la Réunion, la ministre de l’Intérieur y va de son compliment (« nous travaillons en totale complémentarité et confiance ») avant de donner l’impression de reprendre la main (« [il] met en œuvre au quotidien la ligne que je définis pour l’Outre-Mer »). Enfin s’il n’est pas à ses côtés à Saint-Denis, c’est parce qu’ils se partagent « les déplacements pour plus d’efficacité ». M. Estrosi, au même moment, tente de mettre un terme à la crise politique en Polynésie. Et, rue Oudinot, siège du secrétariat d’État à l’Outre-Mer, on affirme que « Sarko traite en direct avec son secrétaire d’État ».
Bref, s’il n’y a pas de conflit ouvert (« La succession de MAM n’est pas d’actualité » affirme-t-on de partout), il y a des balisages politiques qui s’opèrent.

François Rosso
Nice Matin

Or, selon les derniers articles parus dans le Nice Matin, tout semble indiquer la candidature de Christian Estrosi.

10 septembre
Municipales : Christian Estrosi donnera le label UMP au mérite

Devant 2 400 plateaux repas comptabilisés – et autant de convives – Christian Estrosi s’est offert, hier à Auron, une rentrée politique comme il les aime : à la démonstration de force de l’UMP 06 – qui le remplit toujours de fierté – il a ajouté un triple message.
National, local… personnel. Par petites touches, les députés Jean Leonetti, vice-président de l’UMP, et Michèle Tabarot, secrétaire générale, avaient donné le ton d’une réunion lancé par Pascal Condomitti, président des jeunes actifs de l’UMP. Christian Estrosi se chargea des détails. Ce fut la partie, la plus conventionnelle, de la journée : exonération des droits de succession, service minimum, mise en place des peines planchers… furent applaudis par les militants, remerciés par le président de l’avoir suivi sur sa route au côté de Nicolas Sarkozy, même lorsque ce dernier était sifflé (1995), isolé (1999), contrarié dans son ascension à l’automne dernier. Suite...

Lire mon billet sur la "coalition" des élus UMP de la région en faveur de C. Estrosi :
L'UMP voit l'avenir niçois en rose !

Quant ce qu'il y est dit, cela me laisse perplexe, étant donnés les derniers résultats locaux pour les élections présidentielles et législatives. Cela voudrait-il dire que :
1- La vague bleue aurait tendance à perdre de sa force,
2- L'après tram constituerait une réserve électorale pour le maire actuel,
3- les élections municipales sont vraiment "particulières" (plus proches des Niçois et Niçoises)
4- Estrosi ne serait pas si populaire ?

Par contre, ce qui pourrait sembler être une "ironie du sort", les candidats (ou amis du candidat) parlent tous du désir d'un profond changement de la part des niçois. (euh, tous sauf Peyrat bien sûr) Que ce soit de gauche ou de droite.

Ce qui est certain, c'est qu'Estrosi veut être sûr de remporter la mairie. On ne peut pas lui reprocher, l'image de marque qu'il véhicule, à estampillage sarkozien, ne peut essuyer une défaite. Ce qui explique peut-être le fait de cette pré campagne et la naissance de blogs de soutien.

Elections municipales particulières pour 2008 également car de multiples divisions forment le tableau de cette campagne. Tableau encore non achevé... Avec la liste dissidente de Patrick Mottard, les différentes étiquettes de droite, ce sont des élections "jouables" pour l
a gauche. Mais quelle gauche ?
Lire les excellents billets de JEF et de Nissa 2008 où l'on commente les pseudo 415 signataires du soutien à Patrick Mottard. Je dis "pseudo" car, ces adhérents qui apportent leur soutien à cette liste dissidente font souvent partie de la même famille (on retrouve souvent les mêmes noms) et les fans de PM se targuent d'avoir pu remporter les primaires internes... si PM s'était présenté. Cette liste de soutien se veut être en fait la riposte au vote interne des militants, dont la comparaison ne peut être faite quant aux circonstances des deux chiffres obtenus. En effet, le vote inte
rne qui s'est déroulé le 25 septembre suppose que les adhérents soient à jour de leur cotisation et que ces mêmes militants se déplacent pour aller voter alors que pour la liste, on sait très bien que ce sont les quelques militants qui sont allés chercher ces noms, ou les ont ajoutés sans que la personne elle-même soit au courant... Il paraitrait même que certains signataires n'habiteraient même pas Nice...
J'aimerais ajouter que je trouve cette pratique un peu scandaleuse... Cela n'est que mon opinion mais je la trouve censée...

Que peut-on finalement penser de l'éventuelle candidature d'Estrosi ? On le saura très prochainement. Personnellement je la trouve plus que probable, elle s'inscrit dans la suite logique de Nicolas Sarkozy et son désir de conquête de la plus grande majorité qui soit, à quelque échéance électorale que ce soit, si l'on pense aux élections cantonales partielles, où Marc Concas va remettre son
"titre" en jeu, très probablement face à... Eric Ciotti, lui-même poulain d'Estrosi, et donc, de N. Sarkozy.
Souvenez-vous...
Ce qui est certain, c'est que, quand la candidature de Christian Estrosi sera annoncée (?), la bataille sera rude ! Les alliances seront primordiales, la motivation des militants vitale, la forme des candidats et leur capacité à fédérer ces énergies plus qu'essentielle.
Le travail de Patrick Allemand ne sera pas simple, mais il a démarré fort avec la distribution de sa Lettre aux Niçois(e)s, et les militants déjà fourmillent dans Nice !
Ecouter le JT de France 3 du 04-10-07 : JT FR3 12/13

Lire également le court billet du MJS mais très pertinent, également les commentaires :
Comme des moutons !
Une petite précision pour Patrick Mottard, quand même : n'oubliez pas pas qu'à l'UMP, les candidats pour les villes de plus de 30.000 habitants sont investis par les instances fédérales de l'UMP, et non pas les militants...
On n'est pas si nuls, au PS !
Enfin, le parti socialiste n'est pas si nul que ça...

En profiter pour regarder Patrick Allemand au même JT de France 3 sur le développement durable :


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