PAROLES DE FEMMES : QUELLE PARITE ?

Car le problème de la parité hommes-femmes se pose toujours et devient plus complexe encore avec un scrutin de listes où il faut non seulement composer avec cette parité-là mais également la représentation des diverses unions qui font cette liste... Un vrai casse tête !

A lire sur LaPie.Club.fr :

La loi du 6 juin 2000 a permis l'entrée de femmes dans les conseils municipaux (47,7 % dans les communes de plus de 3.500 habitants pour 25 % en 1995). En revanche, le nombre de femmes élues à la tête de ces mêmes communes reste très faible : 171 soit 6,6 % de l'ensenble des maires des communes de plus de 3.500 habitants. Par rapport aux précédentes élections municipales, la progression est plus que timide (4,95 % soit + 1,65).

Les candidates sont un peu plus jeunes que les candidats (46 ans en moyenne pour les premières et 47 ans pour les seconds). Surtout, le tiers des candidates ont entre 18 et 40 ans (pour le quart des candidats hommes).

A lire sur JePenseDoncJeSuis :

"Parité : toujours une bataille à gagner "

par Valérie Létard, sénatrice UDF du Nord dans La Croix du Nord - 08.01.07

En France, elles sont 12,3 % de députées, soit le 12e rang européen et le 65e mondial. Elles représentent 37,9% des vice-présidents dans les Conseils Régionaux, 10,9% des maires et 36 % des adjoints au maire. La France est un des seuls pays européens à qui il aura fallu un siècle, après l’adoption du suffrage universel masculin en 1848, pour accorder le même droit aux femmes. C’est en effet en 1945 que les femmes sont enfin sorties de leur statut d’incapables majeures. Comment s’étonner alors que nos organisations politiques soient restées de véritables féodalités masculines ? Certes, il y a eu la loi du 6 juin 2000 instaurant la parité sur le nombre et la place des femmes dans les conseils municipaux élus en 2001. Évaluer quel avait été l’impact de la loi était un des deux objectifs d’un questionnaire que j’ai envoyé à l’ensemble des élues municipales du Nord, début 2005. Il s’inscrivait dans le cadre d’une proposition de loi pour renforcer la place des femmes dans les exécutifs locaux que j’ai déposée au Sénat la même année. Attentive aux attentes et aux difficultés relayées par les femmes élues des conseils municipaux de mon département et consciente des freins que peuvent rencontrer les femmes pour accéder à des responsabilités locales, je souhaitais également mesurer les attentes pour un meilleur investissement dans la vie publique.

La parité à l'épreuve des élections municipales de mars 2001

- Sondage exclusif CSA / LA REVUE LUNES -

Fiche Technique :

Sondage exclusif CSA / LA REVUE LUNES réalisé par téléphone les 25 et 26 octobre 2000 auprès d'un échantillon national représentatif de 995 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par région et catégorie d'agglomération.

QUESTION : Aux prochaines élections municipales qui auront lieu en mars 2001, la loi impose qu'il y ait 50 % de femmes candidates sur les listes électorales. Les femmes seront donc plus nombreuses qu'actuellement à siéger dans les Conseils municipaux. Estimez-vous que… ?


Et à quoi sert l'observatoire de la Parité ?

Les recommandations des responsables de partis politiques auditionnés

http://www.observatoire-parite.gouv.fr/travaux/audition_02/pp_extrait.htm

Rapports officiels

En vertu du décret n°95-1114 du 18 octobre 1995, "l'Observatoire remet, tous les deux ans, un rapport général au Premier ministre. Ce rapport est présenté au Parlement et publié."

Dans le cadre des travaux préparatoires du projet de loi relatif à la parité entre les femmes et les hommes en politique, l'Observatoire a produit plusieurs publications synthétisant analyses, réflexions et conclusions d'auditions.

http://www.observatoire-parite.gouv.fr/travaux/list_rapports.htm

A la mairie de Nice, il y a :
- 9 adjoints au maire femmes pour 16 hommes
- 18 femmes conseillers municipaux femmes et 5 hommes (???)
- 6 femmes conseillers municipaux contre 8 hommes pour l'opposition (Gauche)

C'est également au niveau des responsabilités que l'on peut voir la différence.
La France reste encore à la traine. N'y aurait-il pas besoin d'un plus grand réseau de crèches, notamment sur le lieu de travail, comme cela se fait en Suède, afin de faciliter l'accès aux responsabilités des femmes ? Est-ce si compliqué à concevoir ?
Est-ce la seule raison (les moultes responsabilités des femmes) qui fait que les femmes ne s'impliquent pas en politique ? Et pourtant, du peu que j'en connaisse, elles sont de qualité !

Et c'est pas demain, croyez-moi, que nous verrons une femme Maire, à la tête de la ville...