samedi 27 octobre 2007

PEYRAT : QUAND LE SILENCE PARLE...

S'il était si sûr de se présenter, il en aurait fait tout un foin... En jouant ce jeu du silence jusqu'à l'investiture UMP, le 5 novembre prochain, Peyrat ne joue qu'à faire durer le suspens (qui n'en est pas vraiment un), et par là même, monter la "pression" d'une proposition de postes assez alléchants pour pouvoir partir la tête haute. A mon avis, il ne répondra pas au FN, car ce serait, justement, s'allonger, avouer une défaite.

En se retirant, peut-être aurons-nous droit à une inauguration d'un tramway avec Nicolas Sarkozy, et, tous les honneurs qui lui "seront" dus (à JP)... Plus besoin, dans ce cas-là, pour Christian Estrosi de le descendre en flèche, mais de tirer profit en quelque sorte du peu d'aura qui subsiste de Jacques Peyrat. Quoi de mieux qu'un élan déjà entamé pour enflammer les foules, tout en ne l'auréolant pas trop, afin de séduire les déçus du Peyratisme. Mais il faut l'admettre, sans la candidature de JP, c'est plutôt à se demander si on aura un deuxième tour...

«C’est un soldat, dit-on dans son entourage. Ce n’est pas le genre de combat qui lui fait peur.» Osera-t-il ? Lui seul le sait. «Il paraît qu’on veut ma peau. Il faudra venir la prendre», avait-il lancé, en septembre.

Mais, un soldat, ça aime les honneurs, non ?

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