ANDANTE...
Andante
Les landes rousses qui s'étirent jusque dans les embruns
Les petites collines éparses au creux des lendemains
Et mes yeux parcourent des secrets qui s'offrent à moi
Mes yeux emplis de toi...
Les chemins perdus dans l'horizon trop vaste des semis
S'allongent et s'étirent en de multiples sillages
les peupliers frivoles les bruyères sauvages
Comblent mon regard, et j'en tremble, et j'en frémis...
Le temps, qui semble attendri annonce l'orage
Les herbes bien grasses ondulent sous une brise volage
Tous les étourneaux se sont envolés désormais
L'horizon s'efface, ne restent que les geais.
La terre tremble, l'eau du ciel qui ruissèle
Dévale les vallons, glisse sur les écueils d'une fleur pucelle
Les embruns qui remontent les rousses landes
Et le ciel soudain à mon coeur comme une offrande
Et puis - le vent aux rives du désert esseulé
La courbe de tes reins qui se love à mon être
Ton visage sur mes lèvres Ton âme à ma fenêtre -
Et puis, et puis moi. Comme un fou qui t'aime à en pleurer.
L.C.
J'ai tenu à vous le faire découvrir....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire