QUAND PEYRAT PAIERA DE NE PAS LACHER LE MORCEAU ?
La course à la mairie pour la gauche, la course à la mairie pour la droite. Au bout du compte, un mariage ou un divorce ?
Si l'on écoute les médias, France 3 notamment, sur un micro trottoir, les avis sont partagés. Certes, il y a la Place Masséna, superbe, le tramway, qui se fait tellement désirer qu'il apportera bonheur, ou soulagement ! des gens de dire "que peut-il faire de plus ?" (sous-entendre, c'est fini...), ou des louanges, ou encore... des "on attend de voir" !
Et certes, on l'attend (ou pas), et cela fait un petit moment que tous les élus UMP du coin rejoignent et soutiennent la candidature de Christian Estrosi. A renfort de blogs, à renfort de coups médiatiques, de sondage... Un sondage qui donnerait quand même 10% d'électorat potentiel au maire sortant. Et 50% au prétendant.
Pour l'instant, Peyrat se bat contre un candidat "fantôme", comme le dit Nice Matin, puisque non déclaré. En attendant, le maire sortant s'appuie sur un clan resserré autour du noyau qui l'avait rejoint en 1995 mais se met en colère dès qu'on lui parle FN.
Quant à Estrosi lui-même, jouerait-il l'ouverture comme le laisse entendre Nice Matin. Les rumeurs les plus folles courent sur ces ouvertures à la "Kouchner" jusqu'à citer le nom de Patrick Mottard ou Marc Concas ! Faut-il vraiment le croire ? La question se pose pour Rudy Salles. Ralliera-t-il C. Estrosi dès le premier tour en négociant une bonne place ou attendra-t-il le second tour, s'il devait y en avoir un.
Le suspens ne devrait pas dépasser la date fatidique du 22 octobre, date à laquelle l'UMP dévoilera les noms de ses "champions" pour les villes de plus de 30.000 habitants.
La question que doit se poser l'éventuel candidat C. Estrosi est de savoir s'il peut faire l'unanimité auprès des Niçois, l'auréole de N. Sarkozy devant probablement (?) décliner encore d'ici mars 2008, et espérer que la "nouvelle Nice", encore fraiche d'un éclat scintillant d'une liberté retrouvée avec son tramway, son "Agora" Masséna, ne se réclamera pas trop de son maire, qui, malgré toutes les "affaires" pesant sur ses épaules, sinon sa conscience, peut encore garder un certain charme.
Le dédain affiché de Peyrat risque de finir par lasser, ainsi que son âge, un vent de "jeunesse" est peut-être souhaitable. Personnellement, je n'arrive pas à comprendre que l'on ne préfère pas partir après 2 mandats, surtout quand on a 77 ans, et que, malgré tout (et tout...), après tout, se retirer "satisfait" de la finalité des travaux du Tramway, justement ! (ou d'une partie) Du moins, la gauche se contenterait de ce candidat-là...
Ne pas partir, cela laisse à penser à un orgueil indéfectible, une vanité sans limite plus qu'à l'amour de sa ville.
Ce qui est sûr, c'est que cela plait aux médias !
Comme il l'indique sur son blog, Christian Estrosi aime le marathon, avec trois points d'exclamation, et d'ajouter que le marathon est une école de la vie... Un petit clin d'oeil à sa carrière politique ?
Des photos de son blog... Bain de... popularité ?
1 RENTRÉE POLITIQUE DE CHRISTIAN ESTROSI À AURON
envoyé par Canal-Historique-06
Un extrait du JT de France 3 sur le sondage commandité par l'UMP : JT France 3 08/10/07
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