jeudi 26 juillet 2007

REVUE DE PRESSE

Et revue de photos !





Alors, euh, dans l'ordre, André Vallini, Cambadélis, C. Caresche, Duhamel, Fouazi Lamdaoui, F. Hollande, J. Attali, J. Dray, M. Valls, M. Rocard, A. Montebourg...

Mais... Où sont les femmes ? Aucune n'a la parole ou ne veut la prendre ???


Les "femmes" du PS jalouses de Ségolène
par Alain Ayache

(extrait)
On entend peu Elisabeth Guigou et Martine Aubry à propos de l’envolée médiatique de Ségolène Royal. Comme si elles avaient été prises de vitesse. Par contre, Michèle Seban, vice-présidente du Conseil régional d’Ile de France et proche de Dominique Strauss-Kahn ne prend pas de gants quand elle déclare, entre autres piques : « On en fait un peu beaucoup pour Ségolène ».

http://www.reponseatout.com/article.php3?id_article=974

Service minimum: le PS dénonce une cacophonie gouvernementale

Reuters - Mercredi 18 juillet, 17h51

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste souligne "les déclarations contradictoires" du gouvernement sur l'instauration d'un service minimum à l'école, qui illustrent à ses yeux "une certaine improvisation au sommet de l'Etat".

"Les déclarations contradictoires sur le service minimum révèlent une certaine improvisation au sommet de l'Etat", déclare dans un communiqué Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande, premier secrétaire du PS.

"Après avoir vu son rôle diminué par un président omnipotent, voilà que le Premier ministre est maintenant corrigé par ses ministres et le porte-parole du gouvernement", souligne-t-il.

Le Premier ministre, François Fillon, a évoqué mardi soir l'instauration d'un service minimum dans l'Education nationale en cas de grève. Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, et le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, ont déclaré mercredi que cette option n'était pas envisagée "pour l'heure".

"Comme pour la TVA sociale, François Fillon a pourtant eu le mérite d'une certaine franchise. Il a dit tout haut ce que le gouvernement prépare et discute tout bas", ajoute Stéphane Le Foll.

COMMENTAIRE : le service minimum, il me semble, existe "un minimum", à l'école, je crois que c'est rare qu'une école soit complètement fermée. Alorq j'aimerais bien savoir moi aussi ce qu'ils entendent par service minimum ! Quant aux collèges et lycées, c'est un peu moins gênant, car ce ne sont pas tous les professeurs qui sont absents.

_________________________________________________________

SÉGOLÈNE ROYAL DRESSERA UN BILAN "SANS COMPLAISANCE ET SANS MASOCHISME"

Reuters - Lundi 16 juillet, 19h01

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal, qui a engagé lundi un travail d'analyse sur les récentes défaites électorales du Parti socialiste, assure qu'elle dressera un bilan "sans complaisance et sans masochisme".

"Il faut regarder très objectivement les choses sans complaisance et sans masochisme", a déclaré à la presse l'ex-candidate socialiste à la présidentielle à l'issue d'un séminaire de travail à l'Assemblée nationale avec des proches pour analyser les raisons de sa défaite.

Elle a assuré vouloir "assumer jusqu'au bout les forces et les faiblesses pour que ça soit utile pour la suite".

Parmi les faiblesses de sa campagne, elle a notamment estimé que "l'élaboration du pacte présidentiel est intervenue très tard par rapport à celui de Nicolas Sarkozy, qui lui était prêt beaucoup plus tôt".

L'ex-candidate a déclaré qu'elle allait mettre en place un groupe de travail pour analyser les dernières campagnes et qu'elle présenterait une première synthèse le 25 août à Melle (Deux-Sèvres) à l'occasion de la Fête de la Rose.

L'université d'été du PS sera consacrée au diagnostic des échecs électoraux

AFP - Jeudi 19 juillet, 17h21

PARIS (AFP) - L'université d'été du Parti socialiste, du 31 août au 2 septembre à la Rochelle (Charente-maritime), sera essentiellement consacrée au diagnostic des échecs électoraux subis cette année par le parti.

Cette 15e édition, présentée jeudi à la presse par Jean-Christophe Cambadélis, président de l'université d'été, s'intitulera "diagnostic pour la rénovation".

"Il s'agit de se mettre au clair sur les raisons de l'échec, pour se lancer dans la refondation du parti", a expliqué le député de Paris.

Lire la suite sur mon blog : http://leblogdecendra2.blogspot.com/2007/07/universite-dete-la-rochelle.html

Montebourg souhaite que le PS récrive "toutes les règles du jeu"

AFP - Jeudi 19 juillet, 19h21

PARIS (AFP) - Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, critique vigoureusement l'"immobilisme" du parti socialiste qui doit selon lui pour se renouveler "récrire toutes les règles du jeu".

Dans une interview à l'Express, le député estime que Ségolène Royal, dont il était porte-parole de campagne, a "réussi à faire bouger le PS par l'extérieur" en faisant "entrer dans le projet des socialistes des questions que le parti esquivait" (autorité républicaine, VIème république, réconciliation avec l'entreprise).

Pour lui, "la gauche et le PS paient très cher la facture de l'immobilisme". "A ne vouloir rien changer, à espérer que les alternances viendraient automatiquement, comme si la paresse pouvait être payée en retour, à trop sous-estimer l'adversaire, nous nous sommes condamnés à rester minoritaires".

Insistant sur la nécessité pour les socialistes de ne pas se "diviser, tout en organisant (leur) propre mutation", il affirme que "le système des motions et des contributions du parti d'Epinay a vécu".

"Il faut, dit-il, récrire toutes les règles du jeu, y compris en ouvrant les primaires à l'ensemble des électeurs de gauche, à l'italienne, pour désigner notre candidat en 2012".

Il souhaite aussi, en 2008, un successeur à François Hollande "capable de trancher, prenant des risques, préférant l'ouverture du parti à son repli et le remettant au travail collectif", donc, dit-il, "réellement différent".

Enfin, à propos du projet présidentiel de réforme des institutions, il estime que "considérer la Vème République comme un objet de culte est un contresens sur la désagrégation du système politique à la française" et accuse Nicolas Sarkozy d'être "le conservateur obstiné d'un système moribond".

Pour lui, il faut, plutôt que d'une présidentialisation du régime, "renforcer tous les systèmes de contrôle", supprimer l'article 49-3, rendre le parlement "plus représentatif de la société".

M. Montebourg participe vendredi, avec Manuel Valls et Gaëtan Gorce, à un séminaire à Evry (Essonne) sur l'avenir de la gauche.

MON COMMENTAIRE : Bien, on admet, pour Ségolène Royal. Et le soutien ? Pourquoi, "faire à l'italienne" ou à une quelconque "sauce" ? Non, je ne suis pas pour l'ouverture des investitures à tous les électeurs de gauche, qui ne sont pas forcément "ancrés à gauche" mais peuvent "varier". Ce serait l'excuse pour trop de manipulations. S'encarter dans un parti, c'est un minimum d'engagement. Et se dire, je suis socialiste. Soit, ce n'est pas forcément cela...

_________________________________________________________

Olivier Duhamel (PS) accuse de "sectarisme" certains socialistes

AFP - Vendredi 20 juillet, 09h52

PARIS (AFP) - L'ex-eurodéputé socialiste Olivier Duhamel, membre du "comité de réflexion" sur la réforme des institutions, a balayé vendredi les reproches faits à gauche sur la participation au comité, accusant leurs auteurs de "sectarisme".

Sur Europe 1, il a indiqué qu'après une première réunion d'organisation jeudi, le comité de 13 membres mis en place par Nicolas Sarkozy allait tenir sa première réunion sur le fond mercredi prochain.

A propos de la réaction à gauche à la présence de socialistes dans ce comité, il a souligné que les reproches adressés font "beaucoup de peine pour les gens qui les ont formulés" parce que "cela prouve qu'ils vont mal" et donc qu'ils "resombrent dans le sectarisme".

"Dans n'importe quelle démocratie, quand on prépare une réforme des institutions, on le fait au-delà des clivages partisans", a-t-il ajouté, parlant de "réflexe d'un autre temps et d'un autre âge". "Ils feraient mieux de jouer leur rôle d'opposants et de s'occuper du fond et des problèmes sociaux, que de venir emmerder leurs propres troupes", a dit l'ex-député européen.

M. Duhamel, professeur de droit public, a estimé que Nicolas Sarkozy, puisqu'il souhaite renforcer les pouvoirs du Parlement, n'était "pas que bonapartiste".

"Il a compris qu'il y a un risque, qu'il vaut mieux voir des espaces de respiration démocratique, des espaces de délibération, qu'il vaut mieux ne pas être le seul à décider de tout toujours", a dit M. Duhamel, insistant sur "l'inefficacité de l'hyper-présidentialisme qui écrase tout".

MON COMMENTAIRE : A ce moment-là, vivent les sectes. Merde !

_________________________________________________________

Christophe Caresche (PS) : rénovation proposée "pas à la hauteur de l'enjeu"

AFP - Vendredi 20 juillet, 11h22

PARIS (AFP) - Le député PS et adjoint au maire de Paris Christophe Caresche, a estimé vendredi que la situation au Parti socialiste était "grave" et que la rénovation proposée par la direction du parti n'était "pas à la hauteur de l'enjeu".

Le député, qui participe ce vendredi au séminaire sur la rénovation du parti organisé à Evry (Essonne), a indiqué sur I-télé que "les petits jeux d'appareil, les jeux de positionnements internes, un fonctionnement qui n'a pas permis que le PS accouche d'un projet mobilisateur" feront partie de la réflexion.

Supporter de Ségolène Royal pendant la campagne, il a insisté sur "le décalage formidable" entre ce que la candidate socialiste portait et "un projet extrêmement conservateur, défensif".

"Nous voulons essayer de tracer une voie nouvelle, être l'aiguillon qui pousse le parti socialiste à bouger, à changer", a-t-il affirmé.

_________________________________________________________

Manuel Valls veut faire "imploser" le PS

AFP - Lundi 23 juillet, 15h03

PARIS (AFP) - Le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls a estimé lundi sur RMC qu'il fallait "faire imploser" le PS et "changer en profondeur ses idées" et ses méthodes de travail.

"Je suis d'abord ambitieux pour ma formation politique, pour qu'elle change en profondeur son logiciel, ses idées, ses propositions, pour qu'elle se rénove, change aussi ses méthodes de travail", a-t-il dit, ajoutant qu'il fallait "faire imploser ce parti".

"Cette rénovation ne se fera pas d'abord autour des hommes, des femmes ou des générations, elle se fera d'abord autour des idées", a souligné Manuel Valls, estimant qu'il ne fallait "surtout pas" poser "d'abord la question en terme de pouvoir et d'hommes, sinon malheureusement la rénovation des idées sera impossible".

Manuel Valls a accueilli vendredi à Evry, ville dont il est maire, la première étape d'un cycle de réflexion sur "l'avenir de la gauche", qui a réuni plusieurs députés PS désireux de refonder le parti, comme Arnaud Montebourg et Gaëtan Gorce.

Le projet socialiste à l'élection présidentielle "était en décalage par rapport aux attentes des Français et aux évolutions de la société, sur le travail ou sur l'autorité républicaine par exemple", a relevé M. Valls sur RMC.

Concernant les 35 heures, il a estimé que "parfois, cela a été perçu par beaucoup de nos compatriotes comme un frein à gagner plus, comme une répartition du travail qui ne correspondait pas à leur envie de travailler plus pour gagner plus".

"Je constate que beaucoup au sein du PS se contenteraient d'attendre les erreurs du gouvernement ou que le PS soit une grande formation d'élus locaux, mais qu'elle n'accède plus au pouvoir", a-t-il encore relevé.

Lire : http://kamerunscoop.blog.20minutes.fr/archive/2007/07/24/nom-d-un-chien-sarkozy-me-vois-tu.html

_________________________________________________________

Mission gouvernementale: Attali se dit "libre"

AFP - Mercredi 25 juillet, 14h03

PARIS (AFP) - Jacques Attali, l'ancien conseiller de François Mitterrand, qui va présider une "Commission sur les freins à la croissance", a affirmé mercredi qu'il agirait en "intellectuel libre" sans obligation de solidarité avec le gouvernement.

"Le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de composer à ma guise et de présider une commission de réforme sur les conditions de la libération de la croissance en France. (...) Je le ferai comme un intellectuel libre qui proposera des réformes au pays", a-t-il dit sur France Inter.

"Présider une commission de réforme n'aliène en rien ma liberté d'esprit et ne m'oblige en rien à une solidarité avec quoi que ce soit que peut faire le gouvernement par ailleurs", a affirmé M. Attali, qui s'est dit "très fier d'être toujours un homme de gauche".

La commission, qui comprendra une quinzaine de personnes choisies par M. Attali, devrait être "opérationnelle début septembre", a-t-il précisé.

Son rapport, qui doit notamment se prononcer sur le travail le dimanche, en préalable à un éventuel projet de loi, est attendu pour fin novembre.

Le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin, pressenti en juin par le président Nicolas Sarkozy, avait renoncé à présider cette commission.

M. Attali a accepté mardi cette mission à l'issue d'un entretien dans l'après-midi avec le chef du gouvernement, précise un communiqué.

M. Sarkozy avait annoncé le 20 juin la mise en place de cette instance "chargée de recenser tous les obstacles à l'expansion", notamment "l'amoncellement des réglementations".

Le rapport de la commission, qui doit notamment se prononcer sur le travail le dimanche, en préalable à un éventuel projet de loi, est attendu pour fin novembre.

Le ministère de l'Economie avait indiqué plus tôt dans la journée à l'AFP que le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin, pressenti en juin par le président Nicolas Sarkozy, avait renoncé à présider cette commission.

M. Attali avait évoqué dès le 16 mai la possibilité d'accepter une mission de la nouvelle équipe au pouvoir, précisant toutefois alors qu'il voulait limiter son éventuelle contribution au domaine international.

Dans une interview à Europe 1, il avait aussi expliqué que des personnalités de gauche pouvaient sans se renier entrer dans un gouvernement de droite, pourvu qu'elles n'interviennent que sur la diplomatie ou la défense. A l'inverse, ajoutait-il, "si l'un ou l'autre devient ministre d'un sujet de politique intérieure, je dirai qu'ils ont changé complètement leur doctrine".

La mission confiée à M. Attali est annoncée alors que la présence au gouvernement de plusieurs ministres issus du PS ou classés à gauche continue de faire des remous dans la vie politique.

L'économiste et écrivain a été le conseiller spécial de l'ancien président François Mitterrand de 1981 à 1990.

_________________________________________________________

Rocard avait demandé à Royal de se retirer en sa faveur

AFP - Mercredi 25 juillet, 16h59
PARIS (AFP) - L'ancien Premier ministre Michel Rocard confirme, dans un entretien à Paris-Match à paraître jeudi, avoir demandé à Ségolène Royal de retirer sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 pour prendre sa place, au motif qu'"elle était fichue".

Interrogé pour savoir si ces faits sont exacts, Michel Rocard répond: "Bien sûr! C'était à la veille du blocage des parrainages des maires pour la liste des candidats (en mars 2007, NDLR). Il n'y avait plus rien à faire, elle était fichue, c'était visible. Je savais que je restais toujours parmi les cinq ou six socialistes en tête des sondages... C'était une possibilité d'éviter la défaite. Mais il était peu probable qu'elle dise oui".

Selon le député européen, la candidate lui a répondu "que si elle se désistait, ce serait au profit du premier secrétaire" François Hollande. "Une sottise", ajoute-t-il.

L'anecdote avait été rapportée dans un livre d'entretiens, avec le journaliste Gérard Leclerc, du député PS Claude Bartolone, paru fin juin ("une élection 'imperdable'", éditions de l'Archipel).

L'ex-Premier ministre de François Mitterrand dit ne pas vouloir "(s')exprimer sur Ségolène Royal".

Mais il glisse que "le charme et l'innovation ne jouent en rien (...) pour aider à la paix au Moyen-Orient ou à la stabilisation du dollar et de l'euro" et estime que si Dominique Strauss-Kahn avait été le candidat socialiste, "au moins, la défaite n'aurait pas été certaine".

Parlant de manière allusive du projet du PS pour la présidentielle et de celui de la candidate, l'eurodéputé, qui dit retrouver "une vie normale" après un accident vasculaire cérébral au début du mois, Michel Rocard déclare: "Compte tenu de ce que l'on a osé appeler un programme, je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise. Tout candidat appuyé sur un projet insortable aurait subi le même".

Selon lui, le PS "a produit un discours collectif inconséquent et disparate" car "la gauche française ne s'est toujours pas défaite de son rêve d'économie administrée". "Il faudra des années pour construire une pensée critique de l'économie de marché", ajoute-t-il.

_________________________________________________________

Libye: Ayrault (PS) demande l'audition de Kouchner en commission jeudi

AFP - Mercredi 25 juillet, 21h04

PARIS (AFP) - Jean-Marc Ayrault (PS), président du groupe SRC (socialiste, radical et citoyen) à l'Assemblée nationale, a demandé mercredi l'audition "dès jeudi" du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, sur les conditions de la libération des infirmières et du médecin bulgares.

Se félicitant, dans un rappel au règlement en début de séance publique, du "dénouement heureux" et "qui n'est pas sujet à polémique" de l'affaire, M. Ayrault a jugé qu'en revanche "les conditions exigées par M. Kadhafi, les concessions - qui ont sans doute des caractères financiers, économiques et pourquoi pas plus - ne sont pas connues".

"Nous serions dans n'importe quelle démocratie parlementaire, il y a longtemps que le Premier ministre se serait exprimé", a-t-il dit.

"Il y a des gens qui ne peuvent pas être auditionnés. Par contre c'est la moindre des choses que nous demandions l'audition du ministre des Affaires étrangères", a poursuivi M. Ayrault.

"J'avais demandé qu'il puisse y avoir au moins une fois par semaine des questions au gouvernement durant la session extraordinaire", a-t-il indiqué en trouvant "surréaliste" que le Parlement "en session ne puisse exercer son pouvoir de contrôle" de l'exécutif.

Il a ironisé sur le fait que le matin même le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avait réuni un groupe de travail pour améliorer le travail parlementaire et notamment son pouvoir de contrôle.

Dans la soirée, le président du groupe PS au Sénat, Jean-Pierre Bel, a indiqué mercredi dans un communiqué qu'il avait lui aussi demandé l'audition "dans les meilleurs délais" de Bernard Kouchner.

"Les sénateurs doivent pouvoir connaître les tenants et les aboutissants de cette dramatique affaire, sans que des fausses interprétations sur un quelconque "domaine réservé" viennent obstruer la légitime information des parlementaires", a souligné M. Bel.

_________________________________________________________

Le PS demande "toute la lumière" sur les accords avec la Libye

AFP - il y a 54 minutes

PARIS (AFP) - Le Parti socialiste a demandé jeudi que "toute la lumière soit faite" sur les accords signés par Nicolas Sarkozy avec la Libye, estimant qu'il était "peut-être un peu tôt pour se jeter dans les bras de Kadhafi et lui apporter notre caution internationale".

"Le nucléaire civil peut être exploité à plus ou moins long terme pour développer des applications militaires", a-t-il relevé, observant que la Libye n'était "pas un pays démocratique".

"Les Français ont le droit de connaître en toute transparence la nature des engagements pris par Nicolas Sarkozy en leur nom. Il faut que toute la lumière soit faite et nous demandons une audition très rapide du ministre des Affaires étrangères", a-t-il dit.

Bernard Kouchner, a-t-il relevé, est "apparu singulièrement absent dans cette négociation".

"Cette affaire montre que l'ouverture était une simple illusion. Les ministres de l'ouverture, Kouchner ou (Jean-Marie) Bockel (secrétaire d'Etat à la Francophonie) ne sont là que pour les caméras, alors que Nicolas Sarkozy a installé un appareil d'Etat parallèle, en l'occurrence Claude Guéant (secrétaire général de l'Elysée) et son épouse" Cécilia, a-t-il dit.

Aucun commentaire: