jeudi 26 juillet 2007

LES FEMMES EN POLITIQUE

En faisant la revue de presse, je me suis aperçue... de l'absence des femmes en politique, et, notamment, au Parti Socialiste, dans les actualités. Où sont-elles donc passées ? Même une recherche sur Internet révèle leur absence de la scène politique actuelle. Il n'en reste qu'une au niveau national : Ségolène Royal, qui soit active !

Documents intéressants à lire, en attendant que je trouve mieux :

- Femmes à l'exécutif depuis 1981 en France.
- Les premières femmes au gouvernement en France.
- Les femmes et le pouvoir.

Articles trouvé sur le site : Histoire et politique :
http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=01&rub=dossier&item=7

Il y a une réelle lacune dans le monde politique en France. Je me pose la question : les femmes sont-elles si peu motivées par la politique ? Les hommes politiques français accordent-ils si peu de "crédit" aux femmes ?
Le monde politique est-il trop "rude" et les femmes trop gentilles ?

Je pense que le monde politique est un monde cruel, qui ne laisse pas le choix que d'être soit agressif, soit offensif. Que les hommes politiques français sont assez "machos" dans l'ensemble (là, je parle un peu par expérience et par "connaissances" télévisuelles ou autres).
Je ne pense pas que la motivation manque. Je pense que les femmes sont motivées. Ppeut-être que l'on n'ose pas assez.

ET POURTANT :

Les femmes et le pouvoir exécutif depuis 1981 : la France au regard du monde

Janine Mossuz-Lavau

Depuis 1981, en raison d’une politique volontariste de la gauche, la place des femmes dans les gouvernements s’est accrue chaque fois qu’elle a été au pouvoir. La droite n’a pas suivi, ce qui fait figurer la France, aujourd’hui, dans « le 3e groupe » (les pays qui ont autour de 20 % de femmes ministres), loin derrière l’Espagne (47 %) ou le Chili (50 %). Mais, même lorsqu’elles sont dans des pays particulièrement favorables à la promotion politique des femmes, celles-ci obtiennent très rarement des postes de ministre de l’Intérieur, de l’Économie ou des Affaires étrangères. Un léger mouvement se produit actuellement avec l’élection à la présidence de la République ou la nomination comme chef de Gouvernement de 12 femmes dans le monde. En France, il n’est pas exclu que 2007 porte ce chiffre à 13.

Tableau 3 : Les femmes au Gouvernement en 2006. Europe et quelques exemples extérieurs


Europe

Quelques exemples dans le reste du monde

1 ‑ 40 % ou plus

Norvège : 47,4 %
Espagne : 47 %
Finlande : 44 %
Suède : 40 %

Chili : 50 %
Afrique du Sud : 40 %

2 ‑ Autour de 30 %

Autriche : 31,6 %
Pays-Bas : 30,4 %
Royaume-Uni : 29,6 %

Rwanda : 30 %

3 ‑ Autour de 20 %

Belgique : 23,8 %
Danemark : 21 %
Allemagne : 20,8 %
France : 18,7 %
Luxembourg : 18,7 %
Italie : 17,4 %

Canada : 22,2 %
États-Unis : 18,8 %
Mali : 17,9 %

4 ‑ Entre 11 et 15 %

Bulgarie : 16,6 %
Malte : 15,8 %
République Thèque : 13,3 %
Roumanie : 12,5 %

Liberia : 14, 3
Sénégal : 13,1 %
Tunisie : 12,2 %
Brésil : 11,4 %

5 ‑ Moins de 10 %

Slovénie : 9,7 %
Pologne : 9,5 %
Portugal : 9,5 %
Grèce : 5,1 %

Inde : 8,7 %
Israël : 8 %
Mexique : 5,2 %
Turquie : 4,3 %


ET POURTANT...

L'Assemblée se féminise, surtout grâce au PS

107 femmes siègeront dans la nouvelle Assemblée nationale contre 76 dans l'Assemblée sortante

Parmi elles, on compte 61 élues à gauche dont 49 pour le seul PS et 46 à droite, dont 45 pour l'UMP.

Elles n'étaient que 13,1% dans l'Assemblée sortante et seront un peu moins de 20% dans l'hémicycle pour la prochaine législature, un chiffre qui place la France très loin au classement mondial de la parité.

Parmi les 107 élues, près de la moitié (48) découvriront le Palais Bourbon. 30 de ces nouvelles élues sont des socialistes et 13 appartiennent à l'UMP.

Depuis la loi sur la parité de 2000, les partis sont tenus de présenter autant de candidates que de candidats aux élections législatives, obligation qu'aucun des grands partis ne respecte totalement.

Pour ce scrutin, on comptait 41,6% de candidates, à peine mieux qu'en 2002 (38,9%). Des 3.177 femmes candidates, sur un total 7.639 postulants, la grande majorité n'a pas franchi le seuil du premier tour, puisque 2.860 ont été battues.

Sur les 933 candidats en lice pour le deuxième tour des législatives, près du tiers (305) étaient des femmes, un pourcentage supérieur de plus de huit points à 2002 (24%).

Le bon résultat du PS s'est accompagné des victoires emblématiques de plusieurs candidates de ce parti: celle de Michèle Delaunay, tombeuse d'Alain Juppé à Bordeaux, ou encore de Sandrine Mazetier, qui a remporté la 8e circonscription de Paris face à l'ami du président Sarkozy, Arno Klarsfeld.

Parmi les victoires notables, celle d'Aurélie Filipetti, proche de Ségolène Royal, qui a battu Alain Missoffe (UMP) dans la 8è circonscription de la Moselle, ou encore celle de Delphine Batho, autre proche de l'ancienne candidate socialiste dans sa circonscription des Deux-Sèvres.

A noter également l'élection inattendue de Catherine Lemorton (PS), qui a défait le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dans la 1ère circonscription de Haute-Garonne.

Enfin, la Guyane sera représentée uniquement par des femmes dans l'hémicycle, la PRG Christiane Taubira, réélue dimanche et la nouvelle députée Chantal Berthelot (PSG) qui a battu le sortant UMP et ancien ministre Léon Bertrand.

Article que je complèterai... Au niveau local, on ne se débrouille pas si mal...

CENDRA

Aucun commentaire: