dimanche 8 juillet 2007

GOUVERNEMENT, SOCIALISMES ET REFLEXIONS !


Pour mieux comprendre, ou pas, en fait, c'est un post égoïste (!) pour que je comprenne mieux ce qui se passe, au parti socialiste, comme au gouvernement.
Ce sont mes réflexions personnelles, qui n'engagent que moi, avec différentes sources du web parce que je n'ai pas envie que les électeurs, ceux qui ne connaissent pas la politique du tout, pataugent dans un bourbier parfaitement nommable : les manipulations diverses d'un homme au grand charisme qu'est notre président de la République, au nom d'une pseudo ouverture, qui ne sont que débauchage et ambition personnelle, ainsi qu'un démantèlement organisé de la gauche; également, un malaise profond au sein du parti socialiste qui nage en plein culte de personnalités et qui, pour moi, se laisse conter fleurette car ils ont perdu la foi dans leur propre parti et pense sauver les idées du parti socialiste en rejoignant la droite...

Ce n'est pas le cas de tous. Ségolène Royal, accusée de mener une politique "solitariste" et hors parti, pourrait bien être une des seules à être effectivement la vraie socialiste du groupe (je parle des leaders), mais avec des idées rénovées, qui ne sentent pas le roussi. François Hollande, quant à lui, tient la tête du parti et tente de sauver les meubles, est fidèle au socialisme aussi. A ces deux personnages, on peut bien évidemment associer tous ceux et toutes celles qui les soutiennent.
Les courants, dans un grand parti, il y en a forcément. Des dissidences, des divergences d'opinion aussi. Ne nous leurrons pas, le malaise, il est là, et cela faisait 5 ans qu'il mijotait. Personnellement, ça faisait aussi 5 ans que je dormais. Des pierres, je n'en jetterai pas, je ne voudrais surtout pas blesser ceux qui militent, ceux qui se battent, et surtout, surtout, ceux qui ont des idées, des convictions. Je les admire, et surtout ceux qui en savent plus que moi. Je suis une ignare en matière historique et fonctionnement du parti socialiste, national et local par rapport à certaines personnes auxquelles je pense. J'en connais une petite bribe... Agrémentée de mes connaissances personnelles du terrain local, et de personnalités locales. Puis, de ce que je glane ça et là...
Brusque sursaut actuellement car "trempée" en plein dedans !

Alors, alors... Qu'est-ce qu'il se passe donc ?

Il y a ceux qui nous ont quittés... Parmi eux, ceux qui ont vraiment quitté le parti socialiste (Besson, surtout Besson...) et ceux ou celles qui, par acquis de conscience (???), voudraient peut-être sauver ce qu'il y a à sauver, en menant des actions nobles certes, mais...

Un petit portrait des principaux personnages :

Éric Besson, né le 2 avril 1958 à Marrakech au Maroc, est un homme politique français. Il est depuis le 18 mai 2007 Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques dans le gouvernement Fillon.

Il commence par travailler dans le secteur privé et est membre du Parti socialiste de 1993 à 2007. Il est maire de Donzère (Drôme) depuis 1995 et député de la deuxième circonscription de la Drôme de 1997 à 2007 (sous l'étiquette du PS jusqu'au 21 février 2007, sans étiquette par la suite).

Il démissionne de son mandat de secrétaire national à l'économie du PS le 21 février 2007 et rejoint l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy au soir du premier tour de l'élection présidentielle française de 2007 pour y coordonner le "pôle gauche" .


Bernard Kouchner est un médecin et un homme politique français, co-fondateur de Médecins sans frontières puis de Médecins du monde, ancien haut fonctionnaire de l'ONU. Né le 1er novembre 1939 à Avignon, d'un père juif et d'une mère protestante, Bernard Kouchner mène une vie militante, qui le conduit du PCF, au début des années 1960, au PS, au PRS avant de revenir au Parti socialiste.

Depuis le 18 mai 2007, il est ministre des Affaires étrangères et européennes dans le gouvernement François Fillon.


Martin Hirsch, né le 6 décembre 1963 à Suresnes (France), fils de Bernard Hirsch, ancien directeur de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, et petit-fils d’Etienne Hirsch, ancien commissaire au Plan.

Il est normalien, titulaire d'un diplôme d’études approfondies (DEA) de neurobiologie et énarque (promotion "Jean Monnet").

Il a été nommé "haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté" le 18 mai 2007, au sein du gouvernement Fillon.

Il dirige l'Agence nouvelle des solidarités actives, située impasse du Génie, dans le XIIe arrondissement de Paris.

Jean-Marie Bockel (né le 22 juin 1950 à Strasbourg en Alsace) est un avocat et un homme politique français, membre du parti socialiste jusqu'à sa nomination au gouvernement Fillon en juin 2007. Il a été secrétaire d'État auprès du ministre du commerce entre 1984 et 1986 dans le gouvernement de Laurent Fabius, puis a été élu maire de Mulhouse en 1989, et sénateur du Haut-Rhin en 2004. Il est actuellement secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie auprès du ministre des Affaires étrangères du gouvernement Fillon (2) depuis sa nomination le 19 juin 2007.

Fadela Amara

De son vrai nom Fatiha Amara, elle est née en 1964 à Clermont-Ferrand. Elle est issue d'une famille algérienne (Kabylie) de onze enfants, elle a quatre sœurs et six frères.

Se destinant à des études de lettres, elle est finalement orientée vers un CAP d'employée de bureau. En 1978, à l'âge de 14 ans, Fadela Amara assiste au drame qui va changer sa vie. Son frère Malik est renversé par une voiture. Il décède quelques heures plus tard.

Elle participe ainsi à la première marche civique à Clermont-Ferrand pour l’inscription des jeunes sur les listes électorales. Dès 16 ans quand la mairie de Clermont-Ferrand décide de raser entièrement son quartier, elle décide de faire du porte-à-porte pour en obtenir la réhabilitation.

Elle participe en 1983 à la marche des beurs et elle milite à SOS Racisme à partir de 1986. Elle est élue en 2000 présidente de la Fédération nationale des maisons des potes (FNMP).

En 1989 elle met en place la « Commission femmes » dont le principal objectif était de faire un état des lieux sur les femmes des quartiers et d'entendre les demandes formulées par la population vivant dans les quartiers.

Elle est ensuite élue conseillère municipale du Parti socialiste à Clermont-Ferrand en 2001, mais n'y siègera jamais.

En 2002 elle organise des états généraux à la Sorbonne qui ont réuni plus de 250 femmes et elle a rédigé une pétition qui compte près de 20 000 signataires, elle met en place un tour de France de l'association Ni putes ni soumises qui s'achèvera à Paris le 8 mars 2003.

En 2005, elle est faite docteur honoris causa de l'Université libre de Bruxelles et en 2006 elle reçoit un Honorary Degree for French civil rights campaigner de la Manchester Metropolitan University.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Le 19 juin 2007, elle est nommée secrétaire d'État chargée de la politique de la ville dans le Gouvernement Fillon II auprès de la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin.



La cause pourrait être noble. Seul le temps pourra dire s'ils ont pu réellement mener des actions (ce qui semblerait notamment se confirmer pour le Darfour). Peut-être également, le parti socialiste n'a pas su leur offrir cette opportunité. Peut-être serait-il plus courageux de dire "je quitte le parti socialiste, et mener l'action qui est à mener. Peut-être que les partis sont une valeur démodée ?
Je ne pense pas qu'il faille "détruire" les partis tels qu'ils sont. Je pense, et persiste (!), qu'il existe des idées qui sont incompatibles, certaines qui se rejoignent, d'autres, en osmose...

Si on me posait la question : "pourrais-tu rejoindre l'UMP afin que tu y défendes tel ou tel projet qui te tient à coeur, le ferais-tu ?" Ce serait une "question torture" ! Je ne serais pas sure d'avoir les moyens pour mener mon action jusqu'au bout. Ensuite, cela me poserait une question d'éthique : mes penchants politiques, ma ligne de conduite "générale", on va dire, et c'est là que ça coincerait un petit peu. Dans la vie, on évolue. Mais jusqu'à quel point ? Serais-je capable d'aller rejoindre un gouvernement de droite si on me proposait un "ministère de la protection de l'enfance et de la famille" ? (Merde, ça n'existe même pas !)
Flûte, même pas. Je crois que je ne serais même pas capable de dire, "je démissionne" du parti socialiste pour rejoindre l'équipe de Fillon... et de Sarkozy.
Car je pense que l'on peut se battre dans son propre "camp". Je mets beaucoup de guillemets dans ce post... Mais je ne sais pas jusqu'à quel point je pourrais supporter aucune réponse de mon propre parti.

Une génération d'élus socialistes se désespèrent au fil des présidentielles perdues

LE MONDE | 06.07.07 | 18h01 • Mis à jour le 06.07.07 | 18h02

Eléphanteaux ou jeunes lions, toute une génération d'élus socialistes se consument dans l'attente. Deux défaites présidentielles, en 2002 et 2007, les ont privé de ministères et les condamne encore aujourd'hui à jouer les seconds rôles dans le parti. Pis, les éléphants qui opèrent aujourd'hui un repli stratégique dans les organes de direction du PS regardent délibérément par-dessus leurs épaules en se tournant vers une génération, moins connue, de trentenaires ou de jeunes quadras, au nom du "renouvellement".

En ce qui concerne le "rajeunissement" du parti socialiste, il est normal que les plus anciens se sentent lésés. Le rajeunissement ne doit pas se faire pour tel qu'il est, en son entier, nous devrions savoir allier la force des jeunes forces vitales du parti à la sagesse et la connaissance des anciens. Ce n'est pas facile et demande un grand discernement.

Par exemple, juste un "sentiment", parmi d'autres :

"La direction va jouer le rajeunissement contre le renouvellement", redoute Gaëtan Gorce. Qui ajoute dans un soupir : "J'ai adhéré à l'âge de 16 ans, alors quand on me taxe d'impatience, ça me fait sourire."

[Gaëtan Gorce est un homme politique français, né le 2 décembre 1958 à Luzy (Nièvre). Il est membre du Parti socialiste où il anime le courant Nouvelle voix, proche de la majorité de François Hollande.

Il est élu député le 17 juin 2007, pour la XIIIe législature (2002-2007), dans la circonscription de la Nièvre (2e).]

A écouter, sur Ségolène Royal : ce que dit Gaetan Gorce

A propos du "débauchage", cela continue :

Nicolas Sarkozy soutient "DSK" pour le FMI

LE MONDE | 06.07.07 | 15h07 • Mis à jour le 07.07.07 | 09h03

Le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 5 juillet, à ses interlocuteurs qu'il recevait à déjeuner à l'Elysée son intention de soutenir la candidature de l'ancien ministre de l'économie de Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn, à la direction générale du FMI (Fond monétaire international). "Nous marchons main dans la main", a expliqué M. Sarkozy. Une information que le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, affirme "ne pas pouvoir démentir".

Mais il faut lire toutes les actualités, pour être vraiment "informé". Ce ci est très intéressant :

«Distribution des prix»
Reste que l'ouverture passe mal au PS. « C'est devenu la distribution des prix », déplore le secrétaire national Faouzi Lamdaoui. « À croire qu'il n'y a plus personne de compétent à droite, s'il n'y a que deux anciens ministres socialistes qui font l'affaire », a ironisé le député européen Benoît Hamon.
À droite, on s'en amuse. « Les socialistes ont intériorisé qu'ils allaient avoir Sarkozy pendant dix ans. La seule chance d'avoir les voitures et les dorures, c'est de courir chez lui », résume un élu UMP. Ce dernier raconte d'ailleurs qu'il avait prévenu Strauss-Kahn que Sarkozy ferait appel à lui, et que DSK était « resté muet, se gardant bien de répondre qu'il ne boirait pas de cette eau-là ». « Le président s'amuse. Il les tient dans la paume de sa main », note un sarkozyste. « De quoi se plaignent les socialistes, on leur laisse Emmanuelli », se moque Patrick Devedjian.
Quant à la candidature de Jack Lang, pressenti pour la commission sur la modernisation des institutions, « elle est toujours envisagée », admet Claude Guéant. On devrait en connaître la composition « en tout début de semaine ».

Pour éclairer un peu la lanterne, bien lire les mots :
« Le président s'amuse. Il les tient dans la paume de sa main »
, note un sarkozyste. (est-il vraiment sarkozyste, celui qui dit ça ?!)

Et c'est bien le danger de la présidence Sarkozy, on le sait bien, la concentration de tous les pouvoirs, et, qu'on ne se leurre pas, les manipulations et la politique qui est dite d'ouverture, n'est qu'un leurre afin de tout controler, jusqu'au FMI...

Pouvoir, contrôle, argent.

Il est temps que le socialisme se relève : à chacun d'y travailler, selon ses croyances, ses convictions, sa propre richesse. Au parti de nous écouter. Il y a bien du chemin à parcourir encore !

UN PEU DE COULEURS LOCALES.

Des répercutions, légères certes, des dissidences nationales au niveau des courants locaux... Mais pas forcément. Par expérience personnelle, je ne suis pas si sure qu'il y ait vraiment une inter-relation. Mais de vraies discordances locales. Différences de personnalités, différences de convictions, différentes façons de faire... Il y a de quoi déstabiliser les électeurs. A tout un chacun, force de convaincre. Les méthodes utilisées ne me satisfont pas. J'ai été "témoin" d'une de ces manipulations lors de la Pink Parade de cette année. Je ne préfère même pas en parler, je ne suis pas sure de ce que j'ai entendu, je suis encore moins sure de vouloir vraiment croire ce que j'ai entendu. Tellement c'était minable.
Attaques d'un côté. Je n'apprécie pas cette méthode non plus. Dire que son "adversaire" accumule les mandats tout en mettant en avant que lui-même non... Ne pas s'impliquer dans les campagnes autres que... la sienne, ce n'est pas, pour moi, être socialiste !
Quitte à passer pour partisane, je préfère (peut-être changerai-je d'opinion un jour !) le courage et l'effort, la combattivité et le rassemblement.

Sur le site de Rudy Salles, en date du 25 juin 2006, on peut lire ceci :
"Ensuite, on peut remarquer une différence de stratégie entre les Patrick : MOTTARD demande la démission ou la dissolution du Conseil Municipal afin que des élections municipales anticipées puissent avoir lieu. Il veut pouvoir asseoir sa légitimité Niçoise sur son concurrent Patrick ALLEMAND qui serait ainsi pris de vitesse."

Rien n'est parfait, dans ce monde. Encore moins l'humain.

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