vendredi 27 juillet 2007

A QUAND ?

Et le temps passe, inexorablement, avec ses coup de blues, ses coups de gueule, le temps avance ses aiguilles faites de la main des hommes...

Comme d'habitude, puisque les bonnes habitudes ne sont pas à perdre, les grandes réformes se font à une période de l'année où l'on a autre chose à penser qu'à ce qui ce qui touche notre quotidien.

Parce, du quotidien, on s'en lasse, on le vit tous les jours...

Suite aux affres du tour de France, ils ont passé des images anciennes du tour, afin de rappeler ce que pourrait être le vélo... Ou le sport...

Et le bouclier fiscal est passé au Sénat... Alors, à quand, un bouclier qui me permettrait de vivre décemment au lieu de mon petit Smic, qui, fort heureusement, n'est pas taxé à 50%, juste un petit 24%...
Cela me fait rêver, les 50%...

Le Sénat vote le "bouclier fiscal" à 50% des revenus

AFP - il y a 1 heure 20 minutes

PARIS (AFP) - Le Sénat a adopté vendredi l'article 5 du texte sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat, dit "paquet fiscal", qui renforce le "bouclier fiscal" en faisant passer son taux de 60% à 50% des revenus.

En vertu de cet article, les impôts directs payés par un contribuable, CSG (Contribution sociale généralisée) et CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale) comprises, ne peuvent être supérieurs à 50% de ses revenus

Le dispositif s'appliquera à partir de 2008. Son coût a été évalué à 625 millions d'euros par la ministre de l'Economie Christine Lagarde, soit 4% de l'impact budgétaire total des mesures prévues par le projet de loi.

A la demande de Mme Lagarde, le rapporteur général Philippe Marini (UMP) a retiré son amendement qui aurait permis, pour leur imposition, de fractionner les revenus exceptionnels sur une durée de quatre ans.

Contre l'avis de la ministre, les sénateurs ont en revanche décidé à l'unanimité d'exclure explicitement la participation des collectivités locales au mécanisme du bouclier fiscal, les restitutions d'impôt devant être prises en charge en totalité par l'Etat

A lire, sur AGORAVOX :

Le ministère de la Parole

Trois mois ont passé depuis l’élection du ludion élyséen, et l’on peut commencer à distinguer les lignes du quinquennat. Il semble qu’il doive essentiellement consister en agitation et coups médiatiques.

Économie

La mesure phare jusqu’ici est le « paquet fiscal ». Elle consiste en une baisse de recettes non financées qui évoluera entre 15 et 20 milliards d’euros par an. Elle absorbe donc par avance l’ensemble des diminutions de la dépense publique qui seront obtenues ou pas en cinq ans, et prive par avance l’État de toute marge de manoeuvre budgétaire. Elle porte sur :

la défiscalisation des emprunts immobiliers, mesure prise au plus mauvais moment, alors que les prix sont au plus haut, la demande forte et l’offre faible, et qui n’aura aucun effet incitatif ;

la diminution des droits de succession alors que ceux-ci étaient généralement considérés comme plutôt stimulants pour l’activité économique, en empêchant une certaine forme de « sclérose du capital » ;

le passage du « boucier fiscal » de 60 % à 50 %, système ayant prouvé son inefficacité complète, étant utilisé par 10 % des contribuables concernés, qui sont d’ailleurs moins de 3 % de la population ;

la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure qui va également introduire un manque à gagner significatif pour les comptes sociaux, et dont personne aujourd’hui, y compris à Bercy, ne se hasarde à prédire le coût et encore moins l’impact sans parler de l’utilité.

Ces mesures ne sont ni de droite, ni de gauche : elles sont stupides. Un programme de droite cohérent aurait consisté à supprimer les 35 heures et diminuer l’impôt sur les sociétés, et accessoirement à supprimer l’ISF qui ne sert à rien. La cible aurait été plus claire sur une politique de l’offre et cela aurait évité la mise en place d’usines à gaz fiscales qui coûteront cher.

Si tout cela coûte trop cher, il semble que ce sera en partie financé par une augmentation de la TVA. Le bilan global sera un transfert de la fiscalité des riches vers les pauvres, c’est-à-dire une action contre la demande sans effet sur l’offre. Si cette augmentation est limitée aux importations, comme le demande M. Guaino, elle mettra la France en franche contradiction avec sa politique européenne.

(...) La suite sur Agoravox.

A lire aussi :

Roméo 92: Ministres cherchent travail…

Eh, bien non, ce n’est pas en France que ça se passe, même si on peut penser que, notre Président se chargeant personnellement de tout, les Ministres pourraient (éventuellement) en être réduits à un rôle de figuration, et (pourquoi pas) être amenés à se chercher un jour un véritable travail…

Non, non ! C’est au Kenya que ça se passe.

Ici : http://romeojuliette.blog.lemonde.fr/2007/07/12/romeo-92-ministres-cherchent-travail/

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