vendredi 6 juillet 2007

QUESTIONNEMENTS

Il est des jours où l'on s'interroge. Ce n'est pas une prise de tête. Non. Le soir, régulièrement, je fais ma petite "marche" le long de la mer, et cela finit toujours par le port...
C'est ce qui me fait d'autant plus apprécier ma ville. Oui, je finis par dire, "ma" ville. Je ne suis pas une pure Niçoise. Je me considère avant tout comme citoyenne de la Terre. Mais, quand je regarde ce port, je me dis, "qu'elle est belle, ma ville". Qu'il est beau mon pays. Mais je ne suis pas prise pour autant de chauvinisme. J'aime, tout simplement. Comme le temps qui passe, comme une caresse du soleil sur ma nuque, comme des efflluves de mer sur mon visage, comme des couleurs qui envahissent mon regard, je me laisse porter par mon coeur vers cette cité d'azur et d'ocre, et cela me réconforte.
Je regarde ce port, sur la digue, j'écoute les bruits lointains de la ville, de ses habitants. J'emplis mes poumons de cet air marin, j'emplis mes yeux de ces couleurs italiennes, j'emplis mon coeur de voyages au gré de la côte.
Je n'envisage pas que cette ville s'entre déchire. Qu'elle soit la proie de vautours et d'ambitieux. Je veux que le maire soit quelqu'un qui aime cette ville. Et par conséquent, son passé, son présent, son avenir.
Son devenir. Avec nous. Peut-être sans moi un jour...
Je vous avoue que je verrais bien, au moins une, sinon deux, personne(s) maire de cette ville. Mais je ne vous dirai pas qui... Il y a au moins une personne (sinon deux, tralala...) qui colle parfaitement à cette ville, cette magnifique ville de lumières, de senteurs, de couleurs et d'Amours tumultueuses.
Alors, je me questionne. Sur mon chemin. Dans cette ville. Ou ailleurs. Sur son passé. Sur mon passé. Sur son présent que je vis. Sur son devenir, que je ne vivrai peut-être pas.
Et je me laisse aller, au gré du vent, au gré des événements qui ponctuent toute vie.
Mes mots sont le pâle reflet de mon âme.

Mon âme qui a traversé tant de vies. Et qui a tant de vies à venir...

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