samedi 28 juillet 2007

PROVERBES AFRICAINS

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Afrique Sub-saharienne

- Au bout de la patience, il y a le ciel.
- Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef.
- Aussi longtemps que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur.
- Celui qui doit vivre survit même si tu l'écrases dans un mortier.
- Il n'y a pas de plus grand bonheur que la venue d'un hôte dans la paix et l'amitié.
- La mort est l'aînée, la vie sa cadette ; nous, humains, avons tort d'opposer la mort à la vie.
- La mort est un vêtement que tout le monde portera.
- Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit.
- La persévérance est un talisman pour la vie.

- Les marques du fouet disparaissent, la trace des injures, jamais.
- L'espoir est le pilier du monde.

- Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens.
- Marche en avant de toi-même, comme le chameau qui guide la caravane.
- Pour qu'un enfant grandisse, il faut tout un village.
- Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit.
- Qui est souvent à la cour du roi, finit toujours par trahir ses amis.
- Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc.
- Tous les blancs ont une montre, mais ils n'ont jamais le temps.

Bambara
- Le monde est un pot à eau, quand on a bu, on le passe à autrui pour qu'il boive aussi.
- L'enfant aime la liberté, il en est la première victime.

Bamiléké
- Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme, c'est sur terre que chacun se crée.

Haoussa

- L'homme est comme le poivre, tu ne le connais pas avant de l'avoir mâché.
- Quand tu manges un gâteau rond, commences-tu par le centre ?

Nigritien
- Celui qui a un maître n'est pas maître de ce qu'il porte sur le dos.
- La méchanceté est un lion qui commence par bondir d'abord sur son maître.
- L'homme patient parvient à faire cuire une pierre jusqu'à ce qu'il la boive en bouillon.

Bantou

- La mère est celle qui prend le couteau par la lame.
- Le borgne n'a qu'un oeil, mais il pleure quand même.

Zoulou

- Avancer, c'est mourir ; reculer, c'est mourir ; donc vaut mieux avancer et mourir.
- Il faut façonner l'argile pendant qu'elle est molle.
- Le fou est l'échelle du sage.
- Le putois ne sait pas qu'il pue.

Touareg
- C'est pendant que le vieux seau est encore là qu'il faut en fabriquer un neuf.
- En quelque pays que tu entres, conforme-toi à ses moeurs.
- Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres.
- Les chameaux ne se moquent pas réciproquement de leurs bosses.
- Mieux vaut passer la nuit dans l'irritation de l'offense que dans le repentir de la vengeance.
- Mieux vaut se briser la jambe que briser sa parole.
- Ne te lasse pas de crier ta joie d'être en vie et tu n'entendras plus d'autres cris.


Berbère

- Celui qui a levé la main, c'est comme s'il avait frappé.

- Ce qui est dans la parole est dans le silence.
- Le présomptueux devient raisin sec avant d'avoir été raisin mûr.
- Les dents ont beau rire, le coeur sait la blessure qu'il porte.

- Si la chance veut venir à toi, tu la conduiras avec un cheveu ; mais si la chance veut partir, elle rompra une chaîne.


Kabyle

- Qui n'est pas utile à soi-même ne peut être utile à ses amis et ses proches.
- Si tu rencontres deux êtres qui vivent en harmonie, sois sûr que l'un d'eux est bon.
- Vouloir arriver, c'est avoir fait la moitié du chemin.

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