GARDEN PARTY A L'ELYSEE
Chers membres,
La course dans la Garden Party de l'Elysée a consisté pour Aude et Isabelle à approcher les membres du gouvernement qui sont sortis prendre un bain de foule après le discours du chef de l'état.
Concernant Bachelot, lorsque nous lui avons demandé un RV, elle m'a demandé pourquoi ?
Nous avons dit : l'inceste
Elle s'est exclamée "mais c'est pas moi l'inceste !"
Nous lui avons vite fait listé les conséquences sur la santé (toxicomanie, dépression, prostitution, alcoolisme, suicide...) et Aude est arrivée pour lui remettre une couche sur le coût pour la sécu et les économies à faire en faisant de la prévention.
Bref, elle est surbookée !
Mais nous avions déjà reçu une réponse à notre demande écrite de RV.
Nous verrons une conseillère bientôt, à nous de prendre date. Ca risque d'être sportif ! (sans jeu de mots).
Nous trouvons la réaction de Bachelot significative du problème de l'inceste que l'on résume bien souvent à la justice en oubliant les victimes et les souffrances qu'elles endurent toute leur vie.
Nous avons aussi parlé avec un ponte des procureurs (de Perpignan) qui nous a ressorti en live pourquoi cela ne servait à rien d'insérer l'inceste dans le code pénal et qu'il valait mieux correctionnaliser les viols pour aller plus vite et éviter les acquittements. Toujours la même rengaine : c'est déjà criminalisé, notre arsenal juridique est suffisant. Impossible de discuter, le Monsieur restait campé sur sa décision qui rappelons-le est celle de la majorité des magistrats en France. Aude est devenue toute rouge
Abordé non sans mal, Fillon a promis de nous recevoir. A suivre...
Question people à part doc gynéco, personne. Tous dans les salons privés.
Nous allons tout de même écrire à Sarkozy sans manquer de lui faire part de la réaction de sa ministre de la santé qui illustre à merveille la situation de la France concernant l'inceste : l'âge de pierre !
Ps : pour la petite histoire, tous les gens qui se jetaient sur Fillon et cie c'était pour se faire prendre en photo avec eux, ça a complètement fini de nous agacer. Alors que vous on avait un objectif : obtenir un RV, fallait faire la guerre pour les approcher.
Nous avons vraiment intérêt à nous fédérer pour nous faire entendre. Victimes, proches de victimes, professionnels, étudiants, citoyens, venez nous rejoindre en devenant adhérent cotisant à AIVI. Nous pourrons ainsi vous citer parmi le nombre des adhérents car les adhérents sympathisants ne peuvent pas être inscrits dans nos livres d'adhérents et ne peuvent donc pas être comptabilisés.
A bientôt.
L'équipe d'AIVI.
Quant à monsieur Estrosi, il parait qu'il était ... pressé !
Pourquoi parler de monsieur Estrosi ? Parce qu'en 2005, il avait présenté un texte proposant d'insérer le terme "inceste" dans le code pénal. Ce qui a été refusé bien sûr...
Voir le dossier : http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/inceste-faut-il-creer-infraction-specifique.html
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TRANSMIS PAR CENDRALes médias
MONDE
Héros, victimes et dames enchapeautées pour la première garden party de Sarkozy
© 2007 AFP
Nicolas et Cécilia Sarkozy lors de la garden party à l'Elysée le 14 juillet 2007
Pour sa première garden party de président, Nicolas Sarkozy voulait une ambiance "populaire": dans les jardins de l'Elysée, des dames enchapeautées et des messieurs bardés de médailles côtoyaient les "héros et victimes" invités par le chef de l'Etat à l'occasion du 14 juillet.
14/07/2007 - PARIS (AFP)
Avec son orchestre symphonique de la Garde républicaine, ses buffets généreusement garnis de spécialités de tous les pays de l'Union européenne, son champagne et sa bière à flot, ses glaces à volonté, la fête donnée par M. Sarkozy pour quelque 5.000 personnes ressemblait à celles offertes par ses prédécesseurs.
Si ce n'est le tapis vert traversant le jardin pour permettre aux fauteuils roulants des handicapés de circuler plus facilement.
"J'ai hésité avant de venir. Je n'ai pas voté pour Sarkozy et je n'aime pas la façon qu'il a de se servir des handicapés pour sa pub. Mais il faut lui donner sa chance. On verra bien s'il tient ses promesses", affirme Benoît, 35 ans, dessinateur assisté par ordinateur et paraplégique depuis un accident de voiture.
"Moi, je pense que ce que fait le président, c'est pas mal", commente à ses côtés Nicolas, 21 ans, dans un fauteuil roulant depuis une mauvaise chute en jouant au rugby.
Le chef de l'Etat a dédié ce 14 juillet à l'Europe mais aussi à ceux "qui ont mis un genou à terre" et aux "héros" anonymes. 2.000 d'entre eux, choisis avec l'aide d'associations, étaient invités à la garden party.
"Pour la bouffe, c'est pareil (que les autres années), mais pour l'esprit, c'est différent", témoigne Roselyne Bachelot, tout sourire dans son tailleur pantalon crème.
"C'est un peu compliqué pour nous les ministres. Les gens viennent nous voir avec des dossiers -des victimes d'incestes, des handicapés... Eh bien, on va faire comme le président, tâcher de ne pas les décevoir", lance la ministre de la Santé et des Sports.
Tout le gouvernement s'est donné rendez-vous à l'Elysée, notamment les femmes ministres -Rachida Dati, dans une robe rouge éclatante, Rama Yade, Fadela Amara, Christine Lagarde...- dont le président vante les mérites lors d'une conversation à bâtons rompus avec des journalistes.
A part Didier Migaud, président de la commision des Finances, pas de ténors du PS. L'ancien ministre socialiste Michel Charasse fut l'un des premiers à arriver, l'ancien ministre chiraquien Jean-Paul Delevoye l'un des premiers à partir.
Nadine Morano, la porte-parole de l'UMP, est venue avec sa fille, Jean-François Copé, patron des députés UMP, ou Hervé Morin, ministre de la Défense, posent volontiers pour des photos souvenirs à la demande d'invités anonymes.
Non loin d'eux papillonnent dames endimanchées, journalistes vedettes, élèves de grandes écoles, chanteurs... "J'adore le président", assure Enrico Macias.
"M. Gynéco, une photo avec vous, s'il vous plaît", lance une jeune soldate à Doc Gynéco, assailli par les fans. "Je préfère les femmes en uniforme plutôt qu'en bas résille", dit en riant le chanteur.
Mister Sarkozy :
Nicolas Sarkozy a ajouté avoir "voulu, avec Cécilia, que cette garden-party soit réservée à tous ceux d'entre vous pour lesquels la vie n'avait pas été indulgente cette année, tous ceux qui ont dû mettre un genou à terre, tous ceux qui ont rencontré l'épreuve".
"Vous êtes nos invités prestigieux parce que vous avez tenu, parce que vous avez résisté, parce que vous avez refusé de subir", a-t-il ajouté...
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