mercredi 18 juillet 2007

Mon PS qui me colle à la peau : j'ai attrapé un coup de soleil.

Si on doit en venir au fait de se demander : PS, est-ce que ça veut dire post scriptum ? L'heure devient grave. Parce que, des post scriptum, on en peut en rajouter à la file. Et puis, avant d'en rajouter, il faudrait qu'il y ait un corps de texte avant ! Et pas un faux semblant !
Avant d'écrire plus avant, un petit dossier de presse pour parler de Ségolène Royal. Je vous mets les liens qui mènent aux articles cités. (Liberation)

Défensif

renaud dély
QUOTIDIEN : mardi 17 juillet 2007

Alors à qui la faute ? Aux gaffes de la candidate, bien sûr. Mais aussi à son assurance qui l’a incitée à prétendre gagner seule contre tous, et contre les siens. Il convient de mentionner en bonne place les croche-pattes des éléphants qui n’ont eu de cesse de vouloir sa perte. Sans oublier la crise d’un couple qui a dégénéré en guerre de tranchées entre le QG de campagne et le siège du parti. Ou encore l’incapacité des socialistes à régler leurs querelles de leadership depuis la vraie-fausse retraite de Lionel Jospin. Les raisons ne manquent pas pour expliquer la rude défaite encaissée par Ségolène Royal. Toutes celles-là, et bien d’autres, ont compté. Aucune n’est à négliger, aucune n’est suffisante. Il faut louer l’effort de la présidente de la région Poitou-Charentes tant l’autocritique est une démarche rare et douloureuse. Il est toujours plus simple d’exercer le droit d’inventaire sur le bilan de ses prédécesseurs plutôt que de se pencher sur ses propres failles. La thèse de «l’accident électoral», défendue après 2002 par Jospin et la plupart des socialistes, fut fatale à la gauche au moment de s’engager dans la bataille de 2007. Se contenter cette fois de l’explication de «l’accident humain», en chargeant Royal elle-même ou tous ces caciques qui l’ont si peu aidée, ce serait garantir au PS une nouvelle désillusion dans cinq ans. Si la gauche a perdu la présidentielle pour la troisième fois consécutive, c’est parce que sa grille de lecture de la société est obsolète, ses outils de régulation dépassés, et son projet purement défensif à une époque où appréhender la mondialisation d’abord comme un péril, c’est se condamner à l’inutilité. La victoire de la droite, c’est celle d’une hégémonie culturelle et idéologique. Les idées, les valeurs et les mots de Sarkozy ont donné le ton du débat public dès 2002, puis pendant la campagne. Face à une droite «décomplexée», il y a urgence à inventer une gauche fière d’elle-même et de son époque. Avec ou sans Royal.

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267486.FR.php?ut

«Très vite, le PS s’est interposé entre elle et le pays»

Stéphane Rozès directeur du département Opinions de l’institut CSA
Par FRANÇOIS WENZ-DUMAS
QUOTIDIEN : mardi 17 juillet 2007

La campagne de Ségolène Royal est l’histoire d’une perte de cohérence en trois étapes. La première est survenue après sa désignation lors de la primaire interne du Parti socialiste. Elle a été élue par les militants sur la dimension spirituelle des valeurs qu’elle défendait. Elle semblait alors porter directement les attentes de l’électorat de gauche. Mais très vite le PS s’est interposé entre elle et le pays. Cela s’est fait au moment ou s’est engagé le débat sur la fiscalité. Il a été clos tout de suite, mais le mal était fait. La seconde étape est celle du discours de Villepinte, le 11 février. Elle y détaillait son «pacte présidentiel» sans parvenir à articuler la cohérence entre sa personne, ses valeurs et son projet. Elle n’accusait pas réception de la nouvelle Ségolène Royal, répondant directement aux attentes économiques, sociales, sociétales des électeurs, et c’est l’ancienne, prisonnière de l’appareil du PS, qui est réapparue à leurs yeux. La troisième étape de cette perte de cohérence était inévitable : elle est tombée dans l’anti-sarkozysme, renouant avec l’erreur de Lionel Jospin en 2002 qui a fait de l’anti-chiraquisme. Ce fut flagrant lors du duel de l’entre-deux tours. Elle n’était plus la possible présidente de la République mais challenger de Nicolas Sarkozy.

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267484.FR.php

«Je l’ai soutenue. Puis je l’ai vue, sans projet»

Sévères ou désabusés, les militants PS relisent la campagne sans fard. Rencontres à Toulouse,Montpellier et Strasbourg.
Par Thomas Calinon, Carole Rap, Gilbert Laval
QUOTIDIEN : mardi 17 juillet 2007

Mauvaise préparation, coups bas venus du parti et. responsabilité individuelle: les causes de l’échec de Ségolène Royal à la présidentielle sont multiples, expliquent les militants socialistes. Tour de France de ces analyses.

A Toulouse, Charles-Henri pose la question sans détour : «Pourquoi Ségolène Royal a-t-elle perdu ? Parce qu’elle n’est pas bonne !» Ce vieux routier toulousain de la maison socialiste reproche d’abord à sa candidate d’avoir contourné le PS en s’appuyant sur l’opinion. «Mais elle n’a pas su s’adresser à cette opinion», poursuit-il. «Elle n’avait de toute façon pas l’étoffe.» Charles-Henri n’a jamais été fan de Royal. Pierre Deltedesco, en revanche, si. Du moins au début. «Je me suis dit qu’à mon âge, 67 ans, une femme présidente serait une bonne chose, je l’ai soutenue. Puis je l’ai vue, sans projet, face à la machine bien structurée de l’UMP.» La candidate de son cœur est vite devenue une «simple liseuse de fiche, sans tripes». Ses débats participatifs lui sont apparus comme de «l’esbroufe». «On la voyait tous les jours inventer des arguments. Elle n’est pas crédible». Le secrétaire fédéral aux entreprises, Nicolas Tissot, est à peine moins mordant : «Elle a perdu parce qu’elle ne croyait pas aux idées qu’elle avançait, comme le Smic à 1500 euros.» Ségolène Royal, à son sens, n’a pas été «libre» vis-à-vis du programme du PS. Du coup, dit-il, «elle ne l’avait pas acquis» et n’a pas mis en avant des «propositions suffisamment lisibles par tous». «Manque de lisibilité», reprend Christian Imbert. «Elle a peut-être voulu trop bien faire», semble-t-il l’excuser. Ses débats participatifs étaient selon lui «une bonne chose», mais cela a «dissous son programme». Il se désole qu’elle n’ait pas su mettre le parti «au centre de sa campagne». «C’est surtout la question sociale et celle de la redistribution des richesses» que Royal n’a pas mis au cœur de ses propositions, rectifie Jean-Christophe Sellin, membre du conseil fédéral. Et pour faire pièce au «travailler plus» de Sarkozy, il fallait, dit-il, expliquer que «les salaires doivent augmenter en même temps que les profits». «Mais cela fait des années qu’on explique, au PS, que les slogans sont archaïques.», regrette-t-il. Romain Cujives, animateur du MJS et militant pro-Ségolène à Toulouse juge que le ratage n’est pas seulement dû à la candidate mais qu’il est «le problème collectif de tout le PS» qui avait «mal préparé» son projet. «Si Romain Cujives le dit, c’est que ce doit être vrai», ironise-t-on au siège de la fédération.

A Montpellier, certains socialistes ne mâchent pas leurs mots pour expliquer la défaite de leur candidate. «Les primaires ont réduit les délais de campagne ; on a perdu du temps», affirme Abdi el-Kandoussi, 34 ans, architecte. «On ne gagne pas une élection six mois avant. Les élections, c’est du travail, et il faut commencer le lendemain des élections précédentes», assène Philippe Saurel, 49 ans, chirurgien dentiste et conseiller municipal. Il donne pour exemple les débats participatifs : «Pour interpeller les gens sur Internet, il faut le faire très en avance afin d’avoir une vision juste des choses». Concernant le programme, «flou» et «improvisation» sont les termes qui reviennent le plus. «La cause en est l’absence de rénovation idéologique du PS depuis deux ans. Elle n’avait pas de corpus idéologique sur lequel s’appuyer. Le parti a aussi sa part de responsabilité», estime Hussein Bourgi, 33 ans, secrétaire fédéral. Enfin, chacun évoque les divisions au sein du parti. «Les interrogations pendant les primaires sur ses compétences ont laissé des traces dans l’opinion publique», pense Hussein Bourgi. «Lorsque Hollande parle de 4000 euros, il la savonne. En face, pas une fausse note !» constate Philippe Saurel.

A Strasbourg, les jeunes socialistes du Bas-Rhin, explique la défaite par le positionnement de leur candidate : «Pas assez attachée à la gauche!» «Le début de campagne était favorable, avec des thématiques comme le droit opposable au logement, note Marion, étudiante de 18 ans. Mais Ségolène Royal n’a pas su rebondir sur ces sujets, elle a plutôt suivi la droite sur son terrain, même dans les mots. Elle a perdu au deuxième tour, mais c’est limite une bataille culturelle que la gauche a perdu» . «Le débat avec François Bayrou dans l’entre-deux-tours a été un pavé dans la mare, poursuit Karim, 21 ans, commercial dans la publicité. Que ce soit l’UDF, le MoDem ou le Nouveau Centre, ces gens-là restent de droite ! On ne pouvait pas laisser entendre qu’on pouvait gouverner avec eux.» «Son aventure avec Désirs d’avenir a été un mauvais choix stratégique, analyse de son côté Emmanuel Jacob, militant PS depuis dix ans et secrétaire d’une section strasbourgeoise. Lors de leurs débats à Strasbourg, ils n’osaient pas afficher le poing et la rose. Sarkozy s’assumait à droite alors que nous, on ne s’assumait pas à gauche.» Pierre Henninger, au parti depuis 2001 et animateur du comité Désirs d’avenir départemental, défend sa candidate: «Le parti n’a pas fait son boulot entre 2002 et 2007. On est dans un régime présidentiel, qu’on le veuille ou non, et il faut que le parti s’y adapte. En toute logique, il fallait faire l’inverse de ce qu’on a fait : désigner le candidat d’abord, le programme ensuite. Là, on s’est retrouvé avec un programme dans lequel chacun avait mis son grain de sel et finalement notre candidate ne portait pas complètement ce projet». «Il y a cette coalition de vieux mecs qui a fait haro sur la femme», déplore Géraldine, 36 ans, qui a adhéré au PS en février 2007 «parce que Royal avait été choisie». Elle aussi trouve que le parti «n’a pas fait son boulot» : «Montrer des divisions dès le jour de la nomination de Ségolène, c’était terrible !»

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267473.FR.php

Pourquoi elle a perdu

L’ex-candidate socialiste à la présidentielle a tiré hier avec ses fidèles les leçons de son échec. Et entend bien jouer les premiers rôles dans la rénovation du PS.
Par ÉCOIFFIER MATTHIEU
QUOTIDIEN : mardi 17 juillet 2007

Après la «saine colère», le bilan «dynamique». Ségolène Royal s’est dit prête hier à faire «sans complaisance mais sans masochisme» le bilan de sa campagne présidentielle. A condition que ce soit «un exercice dynamique» pour contribuer à la refondation du PS.

A l’issue d’une journée d’autocritique à l’Assemblée nationale face à ses collaborateurs, ses amis socialistes mais aussi à des historiens et des politologues l’ex-candidate a surtout trompeté sa volonté d’asseoir son leadership sur le PS. «Je suis là et bien là, a-t-elle martelé. L’espoir qui s’est levé ne doit pas être perdu.» L’opération est cousue de fil blanc : concéder quelques faiblesses pour prendre les devants. Continuer à jouer la base du parti en s’adressant aux militants: «C’est pour eux que je fais ce travail.» Et faire durer la séquence «du bilan» au maximum pour rappeler que la présidentiable socialiste, c’est elle: «J’ai beaucoup appris au cours de cette campagne. Je ne suis plus la même après qu’avant. Avec mes forces et mes propres faiblesses que j’ai bien identifiées», a-t-elle assuré.

Cette séance de travail sera suivie d’autres réunions. Royal en présentera une première synthèse le 25 août lors de la fête de la Rose à Melle dans son fief des Deux-Sèvres. Soit une semaine avant la rentrée des éléphants socialistes à l’université d’été du PS à La Rochelle. Une seconde synthèse sera rendue publique à l’automne. Et il y aura aussi un livre sur lequel la candidate travaille. Bref, le PS n’en a pas fini avec elle: «Je suis là et bien là avec ma parole libre de femme libre et je viendrai régulièrement devant le bureau national pour mettre au patrimoine commun le produit de ce travail».

La réunion d’hier, en présence des députés Jean-Louis Bianco, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Julien Dray et Delphine Batho avait aussi pour but de faire la démonstration de la fidélité des troupes royalistes. Deux mois après la victoire de Nicolas Sarkozy, Royal semble avoir enfin atterri : «Elle redescend doucement. On est plus dans le coq à l’âne mais dans les questions essentielles», explique un élu. Après avoir écouté, le matin, les «réflexions de haut niveau» - selon Royal - des collaborateurs de son QG de campagne et, l’après-midi, les interventions «sans concessions» - toujours selon elle - de l’historien Jacques Julliard, du politologue Brice Teinturier et du constitutionnaliste Olivier Duhamel, Royal a reconnu «avoir beaucoup appris sur les explications de cette défaite». Prononçant pour la première fois le mot, sans aller pourtant jusqu’à se l’attribuer. De fait l’après-midi «c’est surtout le PS qui en a pris plein la gueule», notait un député royaliste. «Duhamel a été ultra-violent contre Hollande, il a expliqué que le bureau national ne travaille pas et étouffe le débat de fond sous une cloche.» Brice Teinturier, directeur adjoint de TNS Sofres a été moins tendre avec Royal, mettant en évidence les «retards à l’allumage» de sa campagne et le trou noir du mois de janvier. Seul politique a s’exprimer, Vincent Peillon a appelé à «liquider dans le parti le guesdisme et le sinistrisme (gauchisme, ndlr)». Eprouvant quelques difficultés à respecter son propre plan de com et l’embargo qu’elle s’est imposée sur les raisons de son échec, Royal s’est d’abord confiée à un journaliste de l’AFP dans un ascenseur: «C’est moi qui aurais dû faire les points presse tous les jours. J’ai fait une campagne de terrain. Résultat, ma réactivité sur les chaînes de télé a été moins opérationnelle.» Reconnaissant aussi que «la greffe avec le parti dans la seconde phase de la campagne n’a pas fonctionné».

A 18 heures, elle proposait lors du point presse, un mélange de langue de bois et d’examen critique : «Il y a eu un problème de calage du rythme. Cela, c’est de la mécanique interne de la campagne [.] L’élaboration du pacte présidentiel est intervenu très tard par rapport à celui de Nicolas Sarkozy, ça c’est vrai», a-t-elle concédé. Mais sur le fond, elle ne lâche rien: «La démocratie participative, cette façon moderne faire de la politique reste pertinente.» Idem pour «les valeurs de l’ordre juste, de la valeur travail ou de l’éducation pour tous ou de la réhabilitation de l’entreprise auxquelles les Français ont massivement adhéré». Et le hic alors? «Ces valeurs ont besoin de déboucher sur des propositions concrètes». Cela aurait pu être le cas si le PS s’était rénové bien avant. Mais Royal «veut continuer le travail».

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267479.FR.php

«Elle n’a pas su associer tous les talents»
Jean-Christophe Cambadélis député socialiste, proche de DSK
Par S.Le.
QUOTIDIEN : mardi 17 juillet 2007

L’élément central de la défaite de Ségolène Royal, c’est le retard politique du Parti socialiste dans la construction d’une alternative réaliste et concrète à Nicolas Sarkozy. Ce retard est politique et idéologique. Le PS a surestimé le résultat des élections régionales de 2004 en pensant que l’élection présidentielle se jouerait sur le même registre et notamment le rejet des douze ans de présidence de Jacques Chirac.

La seconde raison, qui est une conséquence de la première, est sa tendance à ne pas être assez collective. Elle n’a pas su associer tous les talents possibles et disponibles pour montrer qu’il y avait un réel élan, un projet, une alternative. Elle avait une relation trop directe et quasi exclusive avec l’opinion. Or, la présidentielle, c’est une double relation, avec l’opinion mais aussi avec le parti.

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267481.FR.php

Lire les réactions :

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«Certains la soutenaient comme la corde soutient le pendu»

Bernard-Henri Lévy écrivain et philosophe
Par Salomé Legrand
QUOTIDIEN : mardi 17 juillet 2007

Je n’étais pas convaincu d’avance puisque mon candidat, au départ, était Strauss-Kahn. Mais je pense que, une fois désignée, Royal a fait la meilleure campagne possible : courageuse et habile, offensive et sincère, accommodante quand il le fallait, sans concessions quand elle le pouvait - jusqu’au face-à-face avec Sarkozy dont je persiste à croire qu’elle l’a emporté. Alors pourquoi a-t-elle perdu ? Trois raisons. Pas assez préparée (ce vieux parti de machos ne s’est résolu qu’à la dernière minute à l’idée d’investir une femme - mais c’était trop tard !). Pas assez soutenue (que de peaux de bananes ! de petites phrases assassines! de gens qui la soutenaient comme la corde soutient le pendu et en priant, chaque matin, qu’elle ne leur fasse pas la mauvaise blague de l’emporter!). Et puis, tertio, un cahier des charges impossible (comment voulez-vous convaincre quand vous faites campagne au nom d’un parti où cohabitent tant d’idéologies, de visions du monde, contradictoires?). Restent mes désaccords personnels (l’autorité, le drapeau, les territoires, etc.). Mais c’est autre chose. Et je continue d’affirmer donc que, compte tenu de la situation et de l’adversité qui lui fut faite, son score relève du miracle et lui fait, nous fait, honneur.

http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267485.FR.php

Mes commentaires :
(qui n'engagent que moi, je le rappelle)

La campagne n'était pas préparée, l'investiture trop tardive, les soutiens peu présents, la candidate, bien que courageuse, pas assez préparée non plus. Je crois que, malgré toute la bonne volonté, son courage (excusez-moi, mais la politique française n'accepte pas encore les femmes à un très haut niveau...), son ouverture et l'excellente idée des débats participatifs (ben oui, nous, petites gens du peuple, nous existons aussi, vous vous rappelez... les fameux électeurs...), elle n'a pas été soutenue comme elle aurait dû l'être, puisqu'investie par le parti socialiste (et donc les adhérents et les éléphants...), elle n'a pas eu assez de répartie, peut-être bien était-elle trop innovatrice dans le sein du parti socialiste aussi, et donc, un peu en "aparté"...
Des tas de raisons peuvent être invoquées mais la raison majeure me semble quand même être en premier le manque de préparation et les investitures trop tardives, ainsi qu'un parti socialiste qui n'a pas su reconstruire pendant les cinq années qui ont suivi 2002.
Manque de réactivité, manque de préparation, également, des courants qui sont trop "forts" peut-être, "dissonants" et font que le parti n'arrive pas à se regrouper face à une droite, sinon unie, du moins bien prise en main par un homme.
Peut-être également un fonctionnement interne trop lourd ?
Et sûrement, des individualismes qui priment sur le collectif.

Post scriptum :
J'ai mal à mon PS car je viens de renouveler mon adhésion
Post scriptum :
Je me demande si je vais pas redemander mon chèque
Post scriptum :
Je me demande si ce n'est pas ce qu'ils attendent

post scriptum
Post scriptum

Je viens d'attraper un coup de soleil sur le coeur et ça fait mal.

Signé :
Une adhérente

Post scriptum :
Achetez plutôt des casseroles qui n'adhèrent pas !

CENDRA

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Que Ségolène Royal continue son chemin , parsemé d'embuches. Nous attendons son auto-critique avec impatience. Une auto-critique constructive. Je pense qu'elle continue dans la ligne de conduite qu'elle s'est fixée.

Anonyme a dit…

il faut plus que du courage pour tenir ce qu'elle a tenu et tenir comme elle le fait actuellement, en sauvant son parti, elle sauvera la France, j'en suis certaine...