mercredi 16 avril 2008

REMOUS

L'heure, apparemment, en est aux questionnements. Qu'ils soient de gauche ou de droite, cela bouge de tous bords. Le clivage droite-gauche, et le positionnement des militants et des chefs de file amènent soit à se remettre en question, soit à remettre en question les instances, soit à se positionner clairement sur ce que l'on veut, ce que l'on attend de sa famille politique, ses aspirations personnelles et ce que l'on peut réellement mettre en place. Plusieurs évènements m'amènent personnellement à ces questions. L'actualité de ce jour est riche, riche en enseignements, et continue de poser ses bases si l'on doit réfléchir à tous les évènements passés,
au seing du parti socialiste, que ce soit au niveau local, ou national.

Déjà localement à l'UMP :
Les dernières présidentielles ont amené des gens de gauche à un profond revirement : ne serait-ce qu'Eric Besson, qui semble vouloir confirmer ce "passage" à droite. Est-ce dû aux seules motivations d'une autre politique ou à l'homme qu'incarne Nicolas Sarkozy ?
A en lire ce qu'il dit :

"Vous avez créé un club politique, les Progressistes. Quel avenir lui réservez-vous?
Ce club est un mouvement de réflexion clairement engagé dans la majorité présidentielle. Il compte 500 adhérents et a invité en janvier Tony Blair, afin de réaffirmer son positionnement de social-démocrate. Les Progressistes ont vocation à apporter leur contribution à la majorité et à devenir, le cas échéant, une des composantes d'une association de partis à côté de l'UMP. Nous allons nous réunir début juin au Brésil."

Il semble avoir trouvé sa voie... Et prêt à revoter pour Nicolas Sarkozy, contrairement à Fadela Amara, qui semble y avoir trouvé moins de bonheur...

Intégralité de l'article : Le Figaro

Christian Estrosi, quant à lui, se rapproche du peuple (?) et demande à ce que les dirigeants de l'UMP soient élus par les militants car il se préoccupe du fait que son parti soit "coupé de sa base". Quel étrange "revirement", si je puis le nommer ainsi, lui qui a été imposé par son parti... aux municipales de Nice.

Ainsi, pour le citer (interview dans Le Figaro du jour) :

LE FIGARO. Vous avez beaucoup critiqué l'UMP au lendemain des municipales. Êtes-vous toujours aussi sévère ?

Christian ESTROSI. Je suis inquiet. Au moment où la gauche surfe sur les mécontentements et souffle sur les braises de toutes les revendications, je me demande si l'UMP est organisée pour lui répondre.

Que proposez-vous ?

Nous nous sommes progressivement coupés de notre base populaire. Nous devons engager un grand débat national dans le parti, suivi d'une consultation de tous les militants. La démocratie dans le parti doit être réhabilitée. C'est pour cette raison que j'appelle à une désignation par les militants de tous les responsables de l'UMP.

A l'heure où de grands débats vont s'ouvrir pour le parti socialiste, après de nombreuses exclusions, de nombreux questionnements, et l'acceptation de l'ouverture aux municipales de Nice par Patrick Allemand, et les remous que cela a créés, il serait peut-être temps, en vérité, de clarifier les choses. Je ne peux le faire qu'à mon niveau. Je m'aperçois que je suis souvent bien loin de certains idéaux de gauche, et bien loin également de toutes les trames du parti socialiste, et donc, bien souvent mal placée pour en discuter ! Je ne peux parler qu'avec mon coeur ! (et ma tête)

Pour l'ouverture, on a eu quelques explications. Bon, il y a des choses que je perçois. On m'a souvent dit que l'attaque frontale n'était pas la meilleure... (et surtout en forte minorité numérique !) Donc, une opposition qui a sa place dans certaines instances, je peux le comprendre, notamment pour Mari-Luz HERNANDEZ NICAISE, présidente de la Commission d'Appel d'Offres, où nous pouvons avoir un réel poids. J'ai plus de doutes quant à la présidence de la Commission des Finances, mais comme je suis nulle en finances...

Que l'on ait des représentants à l'OPAC et à à la SEMIACS, ok, j'ai compris. Bien sur que c'est important d'être représenté. La CANCA, of course. La réponse de Christian Estrosi concernant les élus de l'opposition Entente Républicaine et leur non-représentation à la CANCA, (pourquoi donner à ceux qui ont refusé...) est un peu limite, mais pas stupide non plus. Les querelles, ça ne s'oublie pas si vite.

Si tout ceci nous permet d'avoir une REELLE force d'opposition, je dis bien réelle, si cela renforce le parti socialiste (par contre là, j'émets quelques doutes), il est mieux, quand même, de pouvoir faire entendre sa voir, agir CONTRE les projets que l'on estime mauvais pour la ville de Nice ET s'en donner les moyens.

Ne pas oublier qui nous sommes. Non plus.

En fait, je crois que c'est sur les grands chantiers que la politique de Christian Estrosi m'effraie le plus... Aurons-nous un poids ? C'est la question que je me pose. Autre question : cela influencera-t-il ma vie de tous les jours ?
Le tramway semble lancer des dynamiques inégalitaires : je pense à la rue de la République, qui semble oubliée. Je pense à l'avenue Malausséna, dopée d'une nouvelle jeunesse. A la place Masséna où des commerces ont été "assassinés". Qu'adviendra-t-il d'autres lieux, comme l'ouest de la ville ? Là, il me semble primordial que cette ligne se fasse. Il y a une réelle coupure de ce quartier de la ville d'avec le centre : trop long, le trajet pour les gens qui travaillent ! Et l'Ariane, l'éternelle oubliée, un véritable ghetto.

Mon petit coup de gueule, pour la fin, parce que j'y tiens, et puis, il y a tant de choses à dire mais je sens l'envie monter en moi de prendre l'air... avant la pluie qu'ils annoncent encore...

Cliquer sur l'article pour lire. Ce Chemin de Fer de Provence, j'y tiens, et je n'ai pas envie que cela fasse partie d'un musée...

Sur un article précédent, j'ai cru lire que Christian Estrosi voulait créer une ligne du tram avec pour départ le début de la ligne 3 de ce même Chemin de Fer de Provence ? J'espère que j'ai mal lu ???

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