mardi 8 avril 2008

A FLEUR DE PEAU, A FLEUR D'EAU...

Que la lumière soit en ton coeur, qu'elle jaillisse dans tout ton être et éclaire ton âme triste.

Faut-il être esclave pour avoir un travail en ce bas monde ? Avoir le caractère si facile que tout passe sur vous et que rien ne vous touche ?
Faut-il être toujours hypocrite que l'on ne sache plus quels sont les vrais sentiments ? Où commence et où s'arrête l'hypocrisie ? Qu'est-ce que l'hypocrisie ?
Je n'aime pas trop la sincérité pure car elle peut blesser, au-delà de ce que l'on pense. Il faut toujours faire attention à ce qui n'est pas soi. Même si on vous malmène. Hum, cela s'appelle l'altruisme, il me semble. L'altruisme a ses limites. L'altruisme ne doit pas dépasser votre moi, s'immiscer en vous au point de remplacer votre "vous" par quelqu'un d'autre.
Ou par ce que vous n'êtes pas. Certains appellent cela du caractère.

D'autres appellent cela un mauvais caractère.

Moi j'appelle cela ce qui m'a sauvé la vie.

Parce qu'il y a tout un tas de gens qui sont payés à faire des lois pour vous protéger. Et qui ne le font pas. Parce qu'il y a tout un tas de gens qui sont payés pour voir ce qui ne va pas. Et qui ne voient pas.
Parce qu'il y a tout un tas d'incompétents, qui ont leur place bien assise. Et ne bougeront pas leur cul. Ne lèveront pas leur tête. Ne bougeront pas leur doigt. N'ouvriront pas leurs yeux.
Leur compétence est de fermer le plus de choses possibles. Et ces choses-là seront bien gardées.

Pendant que des enfants, mouraient à côté de chez moi, plus loin, dans le monde, plus loin sur la terre. Pendant que des enfants jouaient dans leur jardin, au coin d'une rue, une main dans la leur.
Pendant que le temps passait, pour d'autres. J'étais un brin de fille, un brin de femme , aux coins de deux entrelacements de vie. J'étais seule. Le temps immobile.
Et déjà, je me battais, mi-enfant, mi-femme, contre un homme. L'homme de ma vie.
Mais pas de ma vie de femme.

Que la lumière soit en ton coeur, qu'elle jaillisse dans tout ton être et éclaire ton âme triste. Tant que ton âme chérit. Tant que ton coeur aime.
Tant que l'espoir renait de savoir que ta vie t'appartient.
Est entre tes mains.

Et que la lumière divine caresse ton épaule.
A sa façon.
Sans dogme mais simplement.

Personne d'autre ne peut être ce que tu es.
Et c'est ce qui fait ta richesse.

Nota bene : la nuit portant conseil, j'ai modifié (enfin enlevé) des termes, trop faciles à sortir (...) et je voulais en profiter pour préciser que cela ne concernait que certaines personnes et pas d'autres (les "autres" devraient se reconnaitre). Pas pour faire des courbettes, mais parce que je suis contre toute forme d'injustice, et que je ne veux pas que des gens prennent pour eux des propos qui n'étaient pas forcément clairs à la base. Préciser que lorsque j'ai écrit ce billet, j'étais en colère, et qu'une partie de cette colère est justifiée.

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