jeudi 10 avril 2008

CHINE - TIBET : NEWS EN VRAC

Morne passage de la flamme olympique dans les rues de San Francisco - 09 avril

Mais quelques minutes après le départ, vers 13h30 locales, la torche a disparu dans un entrepôt durant près d'une heure.

Une torche qui est réapparue à l'autre bout de la ville. Les autorités ont choisi de modifier et de raccourcir son parcours pour échapper aux manifestants pro-Tibet.

Le passage de relais s'est fait derrière un bus, encadré par trois lignées de membres des forces de l'ordre. Sept cents agents des services de sécurité, dont le FBI, avaient été mobilisés.

Quelques militants hostiles au régime chinois ont été interpellés manu militari. Quant aux spectateurs qui attendaient sur le parcours officiel de la flamme olympique, ils s'avouent déçus et se sentent floués. La plupart d'entre eux brandissaient des drapeaux chinois et américains.

Le dalaï lama soutient Pékin en tant que ville olympique - 10 avril
NARITA, Japon - Le dalaï lama a déclaré jeudi soutenir Pékin en tant que ville olympique.

Au cours d'une escale à l'aéroport international de Tokyo-Narita et avant son départ pour Seattle, le chef spirituel tibétain a assuré aux journalistes que sa visite aux Etats-Unis était "essentiellement non-politique".

Mercredi à Washington, les membres de la Chambre des représentants ont adopté une résolution critiquant la Chine en raison de la répression des manifestations au Tibet et exhortant Pékin à entamer des discussions directes avec le dalaï lama sur l'avenir de la région.

La résolution, adoptée par 413 voix contre une, demande également que la Chine libère les Tibétains emprisonnés après avoir participé à des manifestations pacifiques et autorise des observateurs étrangers et des journalistes à avoir librement accès au Tibet et aux régions où vivent des Tibétains sur son territoire.

JO: le parcours de la flamme raccourci à DjakartaDJAKARTA (Reuters)

L'Indonésie va fortement raccourcir le trajet de la flamme olympique lors de son escale à Djakarta le 22 avril en raison des préoccupations en terme de sécurité exprimées par la Chine, a déclaré un responsable indonésien.

La flamme devait initialement traverser de nombreux quartiers de la capitale indonésienne. Elle se limitera finalement aux abords du complexe sportif de Bung Karno dans le centre de Djakarta.

"C'est pour des raisons de sécurité et de trafic automobile", a déclaré Sumohadi Marsis, président du comité d'organisation du passage de la flamme à Djakarta.

Cette modification a été réclamée fin mars par le Comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin (Bocog) et relayée par l'ambassade de Chine.

Telly Nathalia, version française Bertrand Boucey

Les Tibétains en exil hostiles aux troubles autour de la flammeNEW DELHI (Reuters)

Le gouvernement tibétain en exil a dit son désaccord avec les manifestations et les perturbations sur le parcours de la flamme olympique.

"Le gouvernement tibétain et de nombreuses personnes au Tibet n'essaient pas de stopper la flamme. Le dalaï-lama soutient les Jeux olympiques", a déclaré Samdhong Rinpoche, Premier ministre du gouvernement tibétain en exil basé dans le nord de l'Inde.

Le premier représentant du gouvernement tibétain en exil s'adressait à la presse à New Delhi, où la flamme olympique est attendue le 17 avril.

L'Inde, théâtre de nombreuses manifestations pro-tibétaines au cours du mois écoulé, est considérée comme une étape particulièrement sensible du relais olympique déjà perturbé à Londres et Paris notamment.

Samdhong Rinpoche a dit son souhait que les manifestants ne feraient rien qui puisse mettre le gouvernement indien dans l'embarras, mais a rappelé que des groupes tibétains n'avaient pas repris à leur compte le soutien apporté par le dalaï-lama aux Jeux olympiques de Pékin.

"Certains ne partagent pas notre opinion. Dans une société démocratique, les gens ont droit à leur opinion", a-t-il dit.

Prié de dire si la proximité des Jeux avait contribué à braquer les projecteurs de l'actualité sur la cause tibétaine, Samdhong Rinpoche a répondu qu'il ne s'agissait que d'une coïncidence et que le "soulèvement" du mois de mars au Tibet se serait produit même sans les Jeux.

Réaffirmant par ailleurs la volonté du pouvoir tibétain en exil d'ouvrir un dialogue avec les autorités chinoises, il a indiqué que Pékin envoyait des "signaux" par "toutes sortes de canaux". "Mais ce sont des signaux contradictoires, nous n'arrivons pas à les interpréter", a-t-il dit.

Krittivas Mukherjee, version française Henri-Pierre André

JO: le CIO demande aux athlètes d'éviter la "propagande"PEKIN (Reuters)

Les athlètes vont recevoir des instructions précises en matière de liberté d'expression pour ne pas enfreindre la charte olympique par de la propagande politique lors des Jeux de Pékin, a déclaré Jacques Rogge.

"La capacité d'une personne à s'exprimer est un droit fondamental de l'homme", a déclaré Jacques Rogge au premier jour de la réunion à Pékin de la commission exécutive du CIO. "En tant que telle, elle ne nécessite pas de clause spéciale dans la charte olympique car elle y figure implicitement."

"Ce que nous demandons, c'est qu'il n'y ait aucune forme de propagande ni de manifestation sur les sites des Jeux olympiques pour la bonne et simple raison que nous avons 205 pays et territoires représentés, dont certains sont en conflit, et que les Jeux ne sont pas le lieu pour exprimer des positions politiques ou religieuses", a ajouté le président du CIO.

Le passage de la flamme olympique dimanche à Londres et lundi à Paris a été perturbé par des manifestants dénonçant la situation des droits de l'homme en Chine et la répression par Pékin des émeutes survenues au Tibet en mars.

Invités par les défenseurs des droits de l'homme à prendre position, les athlètes ont réclamé des instructions précises sur ce qu'ils seraient autorisés à dire lors des Jeux de Pékin, du 8 au 24 août.

Comme lors du passage de la flamme olympique à Paris, les athlètes français souhaiteraient porter en Chine un badge portant l'inscription "Pour un monde meilleur".

Aux termes de la charte olympique, "aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique".

LOI SUR LES MÉDIAS

Jacques Rogge a souligné jeudi que les athlètes "ne devraient pas se sentir obligés de s'exprimer s'ils ne le souhaitent pas".

"Si les athlètes veulent réellement faire état de leurs opinions, très bien", a poursuivi le président du CIO. "Mais n'oublions pas également que le droit de ne pas s'exprimer existe."

Rogge a refusé de se prononcer sur les sanctions éventuelles contre les athlètes qui enfreindraient la charte.

"Je ne suis pas dans un processus de sanctions", a-t-il répondu dans un sourire. "Ce que nous faisons aujourd'hui, c'est dire aux athlètes ce qu'ils sont autorisés à faire et quelles sont les restrictions sur les sites. Le CIO se prononcera au cas par cas."

Le président du CIO a par ailleurs invité les autorités chinoises à appliquer pleinement et rapidement les règles relatives au travail des médias étrangers en Chine.

La Chine a adopté en janvier 2007 une législation sur le fonctionnement des médias étrangers lors des Jeux de Pékin mais des restrictions demeurent pour les reportages au Tibet et au Xinjiang, dans l'ouest du pays, gagné par l'agitation ouïghoure.

"Nous avons prié la Chine d'adopter la loi sur les médias, ce qu'elle a fait. Nous savons que la mise en oeuvre de cette loi n'est pas parfaite, il y a des manques", a dit Rogge, qui a rencontré le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, mercredi.

"J'ai demandé aux autorités d'appliquer pleinement cette loi sur les médias (...) et j'ai insisté sur la nécessité de le faire le plus rapidement possible", a-t-il poursuivi.

Les médias étrangers n'ont plus été autorisés à se rendre au Tibet et dans les autres régions à minorités tibétaines depuis les émeutes survenues en mars. Depuis, seuls quelques médias désignés par le gouvernement ont pu se rendre sur place lors de visites soigneusement organisées.

En tant que ville hôte des Jeux, Pékin s'est engagée à laisser aux journalistes la même liberté de travail que lors des précédents JO. Rogge a ajouté que les médias jouiraient d'un accès libre à un internet non censuré lors des Jeux.

Version française Bertrand Boucey

Metro - 09 avril

Le bouddhisme tibétain, c'est la non violence. Il est certain que les moines ne sont pas pour des manifestations mais les Tibétains parsemés dans le monde, ou tous ceux qui pratiquent le Bouddhisme tibétain, et tous ceux qui s'en sentent proches, ou tous ceux encore, qui défendent les droits de l'Homme, eux, tous ces hommes et toutes ces femmes, manifestent leur amour pour la paix, et pour ce Tibet oublié.
Alors, quand les Chinois nous disent qu'ils ne faut pas politiser les jeux Olympiques, je leur répondrai "Pas de problèmes", n'en faites pas une grande foire commerciale, et un instrument pour imposer votre dictature...

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