jeudi 16 août 2007

ET L'ETAT CREA... LA FEMME DU PRESIDENT !

Donc, parce que Cécilia Sarkozy est la femme du Chef de l'Etat, elle aurait le statut particulier de ne pas rendre des comptes de ses actions, et surtout politiques ?
Je ne m'attaque pas spécialement à Cécilia Sarkozy mais à toute femme de président.

Menant des actions politiques,et, surtout, étant donné la retombée de popularité que cela engendre pour quelque chose qu'elle a fait et n'a pas vraiment fait (...) tout en le faisant (pff, quel imbroglio...), elle a forcément à rendre des comptes. Tout de suite, il s'en fait un sujet... d'Etat de la femme, qui ne veut pas être "bobonne" à la maison, image proprement référentielle de beaucoup de femmes et il faut remonter à Claude Pompidou pour retrouver cette image ?
Tant qu'on y est, accuser le parti Socialiste de vivre au siècle précédent alors qu'il est le seul "grand" parti à avoir "osé" (Waow) proposer une femme candidate aux élections présidentielles ! Mais, c'est le monde à l'envers !
M. Santini, s'il vous plait, ne touchez pas aux neurones de Pierre Moscovici ! Travaillez vos neurones plutôt sur le rôle de celui dont cela aurait dû être l'emploi... M. Bernard Kouchner... venu à la rescousse... pour tenir les stylos qui ont servi à signer les contrats... d'armement, et sur le nucléaire... et pour poser devant les photographes et serrer la pince à Kadhafi ! Et nous parler de "bouffonnerie" !

Soyons bouffons... ou alors, bouffons du matraquage dans le vide !

Articles source :

Cécilia Sarkozy 'ne veut pas être bobonne', selon André Santini

Cécilia Sarkozy "ne veut pas être bobonne" et les femmes lui donnent raison, a déclaré mardi sur RTL André Santini, secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, accusant les socialistes de vivre "dans le siècle précédent".

"Cécilia est une femme très moderne, indépendante. (...) Je suis toujours surpris de l'image qu'elle a chez les femmes, qui disent: +elle a raison, elle ne veut pas être bobonne, elle ne veut pas faire le yucca, le caoutchouc, elle veut pas être là quand on sonne, et bien c'est très bien+", a-t-il dit.

"C'est vrai qu'aujourd'hui les femmes (...) partenaires de politiques ont un rôle tout à fait différent de celui de Tante Yvonne (l'épouse du général de Gaulle) ou de Claude Pompidou", a-t-il ajouté.

"M. Moscovici, qui vit comme tous les socialistes dans le siècle précédent, n'a pas encore actualisé ses neurones", a jugé M. Santini.

Le député du Doubs Pierre Moscovici a estimé, mardi dans Libération, que l'épouse du président de la République devait "rendre des comptes" lorsqu'elle agissait en tant qu'"émissaire personnel du chef de l'Etat", comme dans l'affaire des infirmières bulgares.

"Vous trouvez normal qu'on reproche à quelqu'un d'avoir libéré cinq femmes et un homme, un médecin, qui étaient dans des prisons libyiennes depuis huit ans ? (...) On est en train de dire: +Cécilia, il fallait attendre un petit peu, il fallait attendre le retour de Ségolène+", a déclaré M. Santini sur RTL.

"On n'a pas payé, on a au contraire des commandes, ça fait du travail pour les Français et on libère des malheureux", a-t-il dit.

Cécilia Sarkozy s'est rendue deux fois en Libye lors de la phase finale des négociations ayant mené le 24 juillet à la libération des infirmières et d'un médecin bulgares détenus depuis huit ans.

La gauche veut entendre Cécilia Sarkozy sur le dossier libyen

La gauche a ciblé mardi l'épouse du président, Cécilia Sarkozy, demandant qu'elle vienne témoigner devant la future commission d'enquête parlementaire sur les conditions de la libération en juillet des soignants bulgares détenus en Libye.

"A partir du moment où (...) elle a, semble-t-il, joué un rôle important dans leur libération et participé à la négociation, nous ne sommes plus dans la sphère privée, mais dans la sphère publique. Il paraît logique qu'elle explique son rôle à la commission d'enquête", a lancé Pierre Moscovici, député PS du Doubs, dans un entretien à Libération.

Le Parlement doit pouvoir "écouter la femme du président de la République, puisqu'on nous dit que c'est elle qui a joué un rôle décisif dans la libération des otages bulgares", a renchéri sur France Inter Jean Glavany, secrétaire national du PS.

"Il est indispensable que Mme Sarkozy vienne s'expliquer devant la Parlement" pour que le travail de la commission ait une "quelconque validité politique", a déclaré à l'AFP le député vert de Bègles Noël Mamère.

La commission d'enquête parlementaire devrait se constituer après la rentrée parlementaire d'octobre et déterminera alors qui elle veut entendre.

Nicolas Sarkozy a rendu hommage à plusieurs reprises au "travail remarquable" de son épouse, qui s'est rendue deux fois en Libye lors de la phase finale des négociations ayant mené le 24 juillet à la libération des cinq infirmières et du médecin bulgares qui y étaient détenus depuis huit ans.

Mme Sarkozy avait raccompagné les soignants dans leur patrie à bord d'un avion officiel français.

Plusieurs responsables de gauche, dont Arnaud Montebourg, avaient critiqué alors son implication, jugeant qu'elle se substituait au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, a laissé entendre mardi qu'il était peu probable que Mme Sarkozy soit entendue par la commission d'enquête: "Elle est l'épouse du président de la République - aurait-il, lui, à répondre à une commission parlementaire ?", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Ce n'est pas très digne d'attaquer l'épouse du président de la République parce qu'ils (les socialistes) n'ont pas le courage d'attaquer le président lui-même", a-t-il estimé.

Ces déclarations interviennent alors que Cécilia Sarkozy a presque volé la vedette à son époux dans les médias français en se faisant porter pâle samedi au pique-nique organisé pour eux par le président américain George W. Bush à Kennebunkport (Etats-Unis).

Quant au secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique André Santini, il a jugé que les femmes en particulier donnaient raison à Cécilia Sarkozy qui "ne veut pas être bobonne, ne veut pas faire le yucca, le caoutchouc" et incarne à sa manière une rupture avec les précédentes "premières dames" de France.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le DIABLE S’HABILLE-T-IL TJ en PRADA ?

Je finirais peut-être par comprendre pourquoi elle et la France se sont enquiquinées à aller libérer des Bulgares, ttes infirmières qu'elles soient & tte heureuse que fut l'initiative. Quel yaourt !

Pourquoi pas des Coréennes aussi ou n'importe quel autre prisonnier ds le monde ?

Estimons-ns heureux : vu l’angle de vision de son président de mari, il aurait pu tt autant flasher sur une autre épouse de ce pauvre Jacques Martin à qui il l’a qd mm tirée (?) pdt son propre mariage qu’il célébrait en tant que maire de Neuilly,
et qui a fini elle aussi avec un autre politique.

Alors S que Danièle Evenou aurait fait autant d’effet à Muammar ?