vendredi 30 novembre 2007

PACK DES JOYEUX

ça va être la mode, soyez branchés. Préparez votre pack "toutes fêtes en un ", car bientôt, soit vous n'aurez plus les moyens de fêter quoi que ce soit, et donc, comme la compression de personnel, il y aura compression de cadeaux, soit toutes les fêtes seront abolies, parce que vous devrez travailler plus, pour gagner pareil, racheter vos RTT, bref que des mesures de rabais, qui ne vous permettront à la rigueur que d'acheter un VTT, ainsi, vos problèmes seront résolus...

Selon un récent sondage, Nicolas Sarkozy perdrait quatre points de confiance : 49% de confiance au président de la République pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement contre 53% en novembre, selon le baromètre mensuel TNS-SOFRES de décembre à paraître samedi dans "Le Figaro Magazine".

Ils sont 49% à ne pas faire confiance au chef de l'Etat, contre 42% le mois précédent. Par ailleurs, le Premier ministre François Fillon est stable à 44%, mais 51% des sondés (+4) disent ne pas lui faire confiance.

Egalement, 87% (+2) des sondés trouvent la politique du gouvernement inefficace en matière de lutte contre la hausse des prix contre seulement 9% (stable) qui le jugent efficace. En matière de lutte contre le chômage, 21% (stable) des sondés jugent efficace l'action du gouvernement contre 73% qui ne la trouvent pas efficace (stable).

73% (+11) des Français pensent, quant à la façon dont évoluent la France et les Français, que "les choses ont tendance à aller plus mal", contre 13% (-5) qui pensent qu'elles vont en s'améliorant, tandis que 11% (-5) pensent qu'il n'y a pas de changement.

53% des Français (+7) considèrent qu'actuellement le rôle de la France dans le monde s'affaiblit, contre 26% (-5) qui estiment qu'il se renforce et 16% (-1) qu'il n'y a pas de changement.

- sondage effectué les 21 et 22 novembre, auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face à face à leur domicile, constitué selon la méthode des quotas. AP

Si l'on regarde un peu en arrière... Un sondage (juin 2006) effectué également par la SOFRES donnait des résultats surprenants par rapport aux résultats des Présidentielles. Et pourtant si peu surprenants.

Non seulement, les Français(es) ne le trouvaient pas séduisant, ni même rassurant, voire même inquiétant (55%), mais également 60% des Français ne lui faisaient pas confiance pour leur redonner du pouvoir d'achat ! C'était en juin 2006 ! Certes, il était ministre de l'intérieur, ce qui pourrait expliquer... Le pourquoi les gens ont voté en masse pour lui : l'autorité. Je crois, au bout du compte, que les gens ont voté pour élire un ministre de l'intérieur... transformé miraculeusement en Chef d'Etat. 83% de confiance pour "faire preuve d'autorité, 62% pour lutter contre la délinquance. L'immigration et la baisse du nombre de fonctionnaires ont une popularité aussi.

Mais voilà, un président, c'est plus que cela. Dans tous ces chiffres, je vois du négatif. Pourquoi ? Parce que tout est dans la répression. Rien n'est dans la construction.

Je vous fais un tableau : on attise la violence dans les banlieues (jusqu'à allumer le feu...), on monte les gens contre les autres ("diviser pour mieux régner"), on oppresse les gens en les appauvrissant et surtout en les culpabilisant, on s'accapare les médias (nouvel opium du peuple). ça marche un certain temps.

Dans ses promesses, il crible la classe moyenne en essayant de favoriser une classe populaire. Il veut supprimer la caution payée par le locataire en instaurant un système public de caution. En indexant les loyers sur l'indice des prix (non plus sur l'indice des prix de la construction), il favorise certes cette classe populaire, mais se fait mentir (l'accession à la propriété n'est donc plus devenue une priorité ?), classe populaire qui, néanmoins, aura du mal à gagner plus. Lire l'excellent billet de Nissa2008. Les caisses sont vides, mais la faute à qui ? Ensuite, si je me souviens bien, il voulait faire un autre cadeau, cette fois-ci, aux propriétaires en facilitant les mesures d'expulsion. La précarité étant telle, le nouveau système de caution risque de leur être fort utile, à force d'expulsions...

Bref, Nicolas Sarkozy se veut rassurant alors qu'en 2006, 55% des Français le trouvaient inquiétant et alors qu'il perd à nouveau 4 points dans la confiance accordée par ces mêmes Français, atteignant cette fois-ci un score négatif.

J'ai, alors une question à poser, cette fois-ci, aux Niçois : voulez-vous accorder cette même non-confiance à quelqu'un qui se réclame du président (cité au moins 10 fois lors de l'inauguration du tramway samedi dernier), Christian Estrosi, qui, non seulement investi par les instances de l'UMP, et non pas par les militants, mène une guerre sans merci, ni pudeur, au maire sortant ?

Deuxième question, cette fois-ci, d'une militante PS : on ne cesse dans certains groupes politiques locaux de parler d'élections primaires à l'italienne, cela me fait réagir. Les élections primaires, considérons que les présidentielles en ont été une, on voit ce que cela a donné. Deuxièmement, la (ou les) division(s) créent une faiblesse et, surtout, sèment la confusion parmi l'électorat. Ensuite, l'exemple politique italien, pour moi, ce n'est pas vraiment une référence...

Ce que j'aimerais également souligner, c'est qu'il suffit, parfois, de peu de choses, pour faire la différence entre une politique qui se dit de gauche, et une politique de gauche. Il suffit, pour cela, d'une simple visite sur certains blogs. Non seulement de lire, mais également, d'analyser les photographies. Pour n'en citer aucun, imaginez seulement des gens plutôt bien sapés, ayant l'air heureux de vivre, d'être ensemble, à la terrasse d'un grand hôtel... ça fait rêver. Mais ça ne fait pas vivre. Je ne peux pas m'identifier à ce genre de chose. Au fur et à mesure de mon militantisme au sein du parti socialiste, si la gauche peut être parfois "gauche", elle n'en reste pas moins, pour moi, un rassemblement de valeurs pour le peuple. Même si elle se doit d'évoluer, même si ça ne plait pas forcément à tout le monde (et je me demande qui), elle aborde des thèmes qui n'appartiennent pas qu'à la droite (je pense notamment à la sécurité) et doit également apporter des réponses aux problèmes d'économie de marché, entre autres... Je l'ai découvert avec Patrick Allemand, et quand Sophie Duez nous a rejoint, et que j'ai pu l'écouter, j'ai compris que la gauche niçoise donnait une autre dimension à la culture : l'accessibilité.

Je suis également heureuse que le Parti Communiste ait finalement décidé de nous rejoindre.

Je ne suis pas si sure que les Niçois(es) aient envie de répéter au niveau local une politique nationale si peu percutante. Mais cela demandera un travail de terrain de tous instants.

Et qui ne s'arrêtera pas le 16 mars.



LE NON POUVOIR D'ACHAT

La chute du moral des ménages en novembre illustre les craintes des Français pour leur pouvoir d'achat, au cœur d'une intervention télévisée de Nicolas Sarkozy jeudi soir, mais est également un "signal inquiétant" pour la croissance, selon les économistes.

Pour le PS, les Français ne verront aucun euro de plus

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a jugé que l'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir à la télévision, censée fournir des réponses sur le pouvoir d'achat, n'aura pas rapporté un seul euro à un seul Français.

"On attendait des annonces et on a eu des répétitions, des redites, de nouveau le thème du travailler plus pour gagner plus", a déclaré le premier secrétaire du PS, François Hollande.

"Ceux qui pouvaient espérer un euro de plus, soit pour consommer, soit pour épargner, soit pour investir (...) ils n'auront eu rien de concret, rien d'immédiat", a-t-il dit sur France 3.

François Hollande a rappelé que le gouvernement avait choisi de faire adopter au Parlement en juillet ce qu'il est convenu d'appeler "le paquet fiscal", ce qui le prive de marge de manoeuvre pour agir sur le pouvoir d'achat.

"Les caisses de l'Etat sont vides, mais qui a dépensé 15 milliards d'euros (...), a donné sept milliards de cadeaux fiscaux aux plus favorisés ?," s'est-il interrogé.

"La cigale ayant passé tout l'été à chanter, la fourmi revient et vous dit il n'y a plus rien", a-t-il ironisé.

François Hollande a toutefois relevé que les mesures envisagées sur le logement - lier l'augmentation des loyers au coût de la vie et le système des cautions - étaient de bonnes idées, avancées d'ailleurs a-t-il dit par les socialistes.

Avant la réaction du chef du PS, le secrétaire national à l'Economie et à la Fiscalité du parti, Michel Sapin, avait, comme lui, déploré l'absence de mesure forte susceptible de favoriser le pouvoir d'achat.

"Les 45 minutes d'intervention du président n'auront pas rapporté un seul euro à un seul Français", a-t-il dit.

L'essentiel des mesures suggérées par le chef de l'Etat (monétisation des heures supplémentaires, dérogations aux accords d'entreprise) "sont déjà en place depuis plusieurs années et ont démontré leur inefficacité", a-t-il fait valoir.

"Depuis six ans, l'UMP n'a en effet eu de cesse de réduire à néant les 35 heures sans que cela soit suivi d'effets sur l'emploi et le pouvoir d'achat", ajoute Michel Sapin.

Pour le reste, dit-il, le président de la République "s'en remet 'au bon coeur' des entreprises, puisqu'elles seules décideront de l'attribution des primes ou d'augmentation du nombre d'heures travaillées, ce à quoi la conjoncture n'incite guère".

jeudi 29 novembre 2007

CAMPAGNE PARTICIPATIVE : LA CAVE à Saint Roch

Vivant ! C'est le moins que l'on puisse dire.
Et je ne regrette pas d'être venue, d'avoir pris le tram, je commence à prendre l'habitude de le choisir aux dépends du bus...
Pas plus rapide, mais plus spacieux, un brin de nostalgie de Londres (?). J'aime !

Quand on le veut, on voit les choses belles. Ce n'est pas se leurrer, c'est positiver. Quoi que l'on ait vécu. Et, si vous lisez mon blog, vous savez que la vie ne m'a pas fait de cadeau.

Bien sûr, il ne faut pas s'arrêter à l'artistique, le beau, l'artifice. Ce sont les alliances de tous les talents qui feront de Nice une ville meilleure.

On reproche souvent au Parti Socialisme (local, et qui plus est, actuel) de ne pas avoir une liste ouverte. La liste, même attachée aux "étiquettes", est une liste ouverte aux talents, aux idées, aux compétences. Tout le monde travaille dur. Même mon appareil photo.
Puisqu'on en parle....



Et découvrez un peu mieux Patrick Allemand au travers de ces vidéos :




Rupture, proximité, efficacité, écoute, compétence, vraiment, pas besoin de s'embourber dans une politique de droite (qu'elle soit ancienne ou "nouvelle"), il est temps de changer d'ère ! ça y est, j'ai adopté ce slogan, parce que Patrick Allemand incarnera cette rupture dont la ville de Nice a réellement besoin.
Le tram, version, changement d'ère !

MEDIAS ET LIBERTE... PATRICK ALLEMAND S'EXPRIME

Estrosi en vedette sur le canard enchainé!

"Le groupe Hersant Média vient de faire une entrée fracassante dans la bataille des municipales à Nice, qui oppose le sénateur-maire UMP Jacques Peyrat au très sarkozyste ministre de l'Outre-Mer... investi par l'UMP, Christian Estrosi. Entre l'ex-para et l'ex-motard, Philippe Hersant a déjà choisi le second. Et, le 23 novembre, il a fait un joli coup tordu au premier.

Sondage au forceps

Ce jour-là, « Nice-Matin » publie son premier sondage explosif, avec ce titre pétaradant à la une : « Municipales à Nice: un seul tour pourrait suffire ». A l'intérieur, deux pages. détaillent l'ampleur du tsunami qui s'annonce: 51 % pour Estrosi dès le 9 mars, contre 14 % à son rival Peyrat et 18 % au candidat PB, Patrick Allemand. Dans l'hypothèse d'un second tour, le 16 mars, Estrosi l'emporterait égale- ment avec 57 % des voix. Et, de toute façon, « 77 % des Niçois pronostiquent sa victoire ». Bref, l'affaire est pliée d'avance.

Surprise : l'enquête n'est pas l'œuvre d'Ipsos, sondeur habituel de « Nice-Matin ", mais de la Sofres. Et pour cause: ce n'est pas le quotidien qui a commandé lui-même ce sondage, mais le groupe Hersant, qui l'a fait réaliser par la Sofres et l'a carrément imposé à « Nice- Matin ». Une initiative pour le moins originale... puisque c'est toujours Lagardère qui est propriétaire du titre! Hersant a bien signé, en août dernier, un contrat de rachat du pôle sud de Lagardère ( «Nice-Matin », « La Provence », « Corse- Matin », etc.) pour 160 millions d'euros, mais cette vente reste toujours suspendue au feu vert des autorités de la concurrence à Bercy...

Qu'à cela ne tienne! C'est Frédéric Aurand en personne, numéro deux d'Hersant Média, , qui a géré l'opération sondage, à Nice, en direct avec Michel Comboul, pédégé de « Nice-Matin ». Et le même Aurand a exigé que cette enquête aux petits oignons pour Estrosi soit publiée le vendredi 23. Une date pas vraiment choisie au hasard : le lendemain, Peyrat inaugurait le tramway de Nice, sa plus grande fierté. Hersant aurait voulu plomber la fête et enflammer Nice qu'il ne s'y serait pas pris autrement. D'autant que le climat est déjà un brin tendu: le gracieux Peyrat, 76 piges, qui hurle à tout-va qu'il va « défourailler », vient de retirer leur délégation à neuf adjoints « estrosistes » (dont Dominique, l'épouse du ministre) et les qualifie à l'envi de « félons » et de « salopards» « JDD », 25/11).

Sarko dans le pastis

Sur le coup, Michel Comboul n'était donc pas très chaud pour publier le sondage à la date imposée par Hersant, comme il l'a confirmé au « Canard ». Mais le patron de « Nice-Matin » est vite rentré dans le rang: « Hersant n'est pas propriétaire, mais il va l'être. (...) C'est vrai qu'on aurait préféré publier le sondage deux jours plus tard. Mais on nous a dit "non, c'est compliqué" ... Finalement, j'ai pris la décision de maintenir la parution. » Sage décision vis-à-vis du futur actionnaire...

En prime, « Nice-Matin »a payé le sondage. Et le quotidien n'a pas hésité à s'enthousiasmer. Il a publié une interview radicale du patron de la Sofres, Brice Teinturier, qui crucifie Peyrat : « C'est un rejet tout à fait rare du maire en place que je n'avais jamais observé, et il y a longtemps que je sonde.» Le tout avec cette estocade signée " Nice-Matin " : « Nice s'est transformée. Mais Nice ne veut plus de Jacques Peyrat. » Apportez les fleurs et les couronnes!

Bien entendu, tout cela n'a rien à voir avec le fait qu'Estrosi a été un des plus fervents supporters de Philippe Hersant dans le rachat du pôle sud de Lagardère. Ni même qu'Hersant se trouve être le pape de la presse de l'outre-mer, dont Estrosi est le ministre...
Et dire que, ce vendredi 30, Sarko, qui avait reçu Peyrat à l'Elysée le 26 octobre pour lui confirmer son soutien à... Estrosi, débarque à Nice pour le sommet franco-italien. Coincé entre l'ex-para et l'ex-motard, il va devoir mettre beaucoup d'eau dans ce pastis...
"

Tel est l'article du Canard Enchainé de cette semaine. pas la peine de rajouter le moindre commentaire. Il parle de lui-même. A faire connaitre au plus grand nombre par tous moyens Internet!

mercredi 28 novembre 2007

SUBLIME... TON CHAT EST SUPER

Vu sur le blog de Sublime : c'est trop chou !!!







SONDAGE POUR SONDAGE

Il faut lire l'excellent billet de En bas à droite, même si le sondage n'est cité que sur Nice Matin, où il est donc question d'un sondage commandé, cette fois-ci, par Jacques Peyrat, et qui n'accréditerait Christian Estrosi que d'environ 34%, très faible pourcentage donc, et qui laisse la voie ouverte à de nombreuses supputations car il n'est pas donné de détails sur les autres candidats à la Mairie, mis à part Peyrat lui-même. Cependant, cela ouvrirait une large perspective d'une triangulaire Estrosi-Allemand-Peyrat et d'un suspens (presque intenable) d'un second tour où tout dépendrait des ralliements des uns et des autres ainsi que des scores obtenus par les autres candidats. Il faut savoir que 5% de voix permettent de fusionner avec une autre liste, et que 10% permettent de se maintenir... Il est fort à parier que Patrick Mottard fera tout pour atteindre ce score. Mais il est fort isolé pour le moment, et, son programme (du moins le peu que je connais) ne me persuade pas.
C'est vrai que je ne suis peut-être pas très objective, mais j'avoue qu'une bonne partie du programme de Patrick Allemand me séduit, notamment, les projets qui concernent la ligne du tramway Est-Ouest, le logement, la culture aussi ! Certes, il reste quelques zones d'ombre, et je lui poserai les questions sur un ou deux thèmes qui me tiennent à coeur.
Je trouve "presque" choquant que Ciotti veuille saisir la commission nationale des sondages pour vérifier la "véracité" de ce sondage, car, si on devait faire la même chose pour les deux autres sondages, je crois que l'on aurait des surprises !
J'espère, pour l'avenir, que la situation de ces municipales, comme j'ai coutume de les nommer, un peu "spéciales", s'éclaircira. Je n'ai aucun doute quant à la fidélité de Patrick Allemand à un programme de gauche. C'est ce qui conforte mon choix.

LA RUPTURE, C'EST AUSSI DANS MA VIE

Non, c'est pas une blague. La rupture, c'est aussi dans ma vie ! La rupture, pour l'ouverture. Sérieux.
Pas forcément facile de prendre une décision.
Chercher les papiers pour l'avocat. Monter un dossier.

Se dire qu'on a pas de quoi payer son loyer.

C'est pas forcément le blues, mais l'estomac qui se serre un peu.

Je me dis que c'est une nouvelle vie qui commence. Je pense quand même un peu à l'autre. Qui est je ne sais où. Mais je ne peux pas vivre sa vie. J'ai la mienne à vivre.

C'est pas facile. Mais quand on n'a plus rien ou si peu de choses à partager, la décision doit être prise. Surtout, quand on a essayé de recoudre les morceaux. Mais que l'autre n'a pas changé. N'a pas essayé. Il arrive un moment où l'on peut plus. Où l'on ne désire plus.

Et la vie continue.

mardi 27 novembre 2007

CAMPAGNE PARTICIPATIVE : LE BERGERAC

Patrick Allemand à la rencontre des quartiers et de ses habitants. Voilà une campagne proche de ses concitoyens, telle que je les aime car elle permet de vrais échanges, de vrais débats fondées sur des questions posées par des habitants du quartier.
Saint Sylvestre. Place Goiran. Au café Le Bergerac.

Pas de tricherie, pas de mensonges : juste des questions concrètes et des réponses qui ne sont pas des miracles mais des solutions qui peuvent être réellement apportées. Des thèmes comme le logement, les transports, les aménagements urbains, sportifs... Tant de thèmes qui sont chers aux habitants. Je laisse le soin à Patrick Allemand de vous les détailler dans son prochain billet. Pour ça, je lui laisse le temps ! Emploi du temps bien chargé, mais je sais qu'il y prend plaisir. C'est plus que de la politique de proximité, c'est aller à la rencontre des Niçoises et des Niçois.

Ecouter, construire. Voilà Patrick. Simplement.

Je retrouve le même homme, celui que j'avais suivi lors des élections présidentielles et législatives. Mais en mieux ! Réellement impliqué. Réellement concerné par sa ville et ses habitants. Et sa ville, il la connait bien.
Il est tard, trop de photos. Beaucoup de travail...

J'en partage quelques unes avec vous.



Vous avez la parole !

MON PREMIER VOYAGE A MOI

En tram...



Et ce fut bien ! Encore pas mal de travaux à faire sur le chemin... Et les contrôleurs étaient déjà là !

RESTRICTIONS BUDGETAIRES : AIDE AUX DEVOIRS

Détrompez-vous, cela ne pouvait tarder... Des restrictions budgétaires après l'annonce d'une politique plus axée sur l'éducation ? Du leurre, que des tromperies.
Même si votre enfant pourra bénéficier d'une aide aux devoirs, les moyens ne sont déjà plus les mêmes. En effet, une restriction a déjà été mise en place : au lieu des 2000 heures allouées, il n'en reste plus que 800. Soit une réduction de 60% du budget de l'aide aux devoirs !
Pas question évidemment de réduire le nombre d'inscrits, mais plutôt une révision à l'aide aux devoirs dans un cadre restreint...
Ce qui, à la longue, finira... comme un effectif de classe. Et donc, une aide beaucoup moins efficace.
Bon courage aux gamins.

lundi 26 novembre 2007

COURAGE A TROIS MAINS

Je me souviens d'une phrase, ou plutôt d'une bribe d'un poème qui disait ceci : un homme reproche à Dieu de ne pas l'avoir aidé dans les moments difficiles car il ne voyait que ses propres traces de pas sur le sable. Il pensait que Dieu était à côté de lui pour l'accompagner. Et Dieu lui répondit qu'à ce moment même, où se trouvaient ces traces de pas, c'était à ce moment précis qu'il le portait... Et que c'était pour cela qu'il ne voyait qu'une seule trace de pas...
C'est dans un moment difficile que j'écris ces mots. Et ce souvenir éclaire mon âme chrétienne qui me fait penser que Dieu m'accompagne, et que c'est à moi de ne pas l'oublier.
C'est un moment difficile car, en pleine débâcle financière, j'ai décidé d'enfin prendre ma vie en mains, et cette troisième main, c'est la main de Dieu qui m'accompagne. Je ne voulais plus d'une vie que je ne désirais plus comme mienne. Je voulais avoir ma vie. Pas celle d'une famille qui l'a en partie détruite, pas celle d'un homme qui voudrait que j'en change les fondements mêmes et les aspirations. Je veux MA vie. Celle que je maitrise, celle qui me respecte, en tant qu'être de l'univers, petit maillon de chaines de vies.
A vous qui me lisez, comprenez ce chemin. Il n'est pas facile. Mais il est mien.

Petits flocons de vie sur fond bleu pour un coeur endolori mais assoiffé de vie.

Cendra

J'ai retrouvé le poème !!!

DES PAS SUR LE SABLE

J'ai fait un rêve, la nuit de Noël.

Je cheminais sur la plage, côte à côte avec le Seigneur.

Nos pas se dessinaient sur le sable, laissant une double empreinte,

la mienne et celle du Seigneur.

L'idée me vint - c'était un songe -

que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie.

Je me suis arrêté pour regarder en arrière.

J'ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.

Mais je remarquai qu'en certains endroits,

au lieu de deux empreintes, il n'y en avait plus qu'une.

J'ai revu le film de ma vie.

O surprise!

Les lieux de l'empreinte unique

correspondaient aux jours les plus sombres

de mon existence.

Jours d'angoisse ou de mauvais vouloir ;

jours d'égoïsme ou de mauvaise humeur ;

jours d'épreuve et de doute ;

jours intenables...

jours où, moi aussi, j'avais été intenable.

Alors, me tournant vers le Seigneur, j'osai lui faire des reproches:

"Tu nous a pourtant promis d'être avec nous tous les jours!

Pourquoi n'as-tu pas tenu ta promesse?

Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments de ma vie?

Aux jours où j'avais le plus besoin de ta présence?"

Mais le Seigneur m'a répondu:

" Mon ami, les jours où tu ne vois qu'une trace

de pas sur le sable,

ce sont les jours, où je t'ai porté."


Du poète brésilien Ademar De Barros

A retrouver ici :
http://www.imagesetmots.fr/pages/litterature/poeme_ademar.htm

samedi 24 novembre 2007

INAUGURATION DU TRAMWAY




Aujourd'hui, samedi 24 novembre 2007, Nicolas Sarkozy était présent. Vous comprendrez pourquoi... Le temps a décidé d'être clément avec Monsieur le Maire. Le soleil a été très timide mais la pluie plus encore. Beaucoup de monde pour cette inauguration que je ne voulais manquer pour rien au monde. L'avènement de quatre années de travaux mais aussi un évènement important pour les Niçoises et le Niçois, et plein d'étrangers aussi, heureux d'être là. Comme moi. Pour des raisons identiques et différentes à la fois. J'avais promis à Patrick d'être là, pour les photos bien sûr, mais pour être avec les miens. Et je ne regrette rien. Aucune de ces minutes que j'ai passées parmi la foule, parmi mes camarades.

Moment d'émotion. Nous sommes tous pressés contre les barrières, à attendre l'arrivée des deux tramways qui amènent les élus.

Le coeur se serre, les yeux se portent vers la représentation sur toile de l'ancien tram, qui doit être la porte vers l'avenir. La musique annonce leur arrivée. Les bras se tendent, appareils photos numériques tournés vers l'évènement à ne pas manquer sur son appareil.

Et puis, les deux rames passent. J'essaie de retrouver Patrick Allemand parmi eux.


Vite, je me presse. Me frayer un passage jusqu'à l'estrade, un peu trop basse au goût de tous, afin de prendre mes photos. Une barrière, encore une barrière, qui nous sépare de tous ceux ceux qui ont reçu une invitation. Je râle deux minutes. Mes photos ne seront pas belles. Ce n'est pas grave. L'important est d'être là.
Jacques Peyrat commence son discours, énonçant ce qu'il a fait pour la ville, ce qu'il a amené avec le tramway, les possibilités de parking (un ticket unique pour le parking et les transports), la place Masséna. Un discours empreint de force, fidèle à son orateur.
Je suis parmi la foule. J'entends les conversations des gens. Il en est beaucoup qui l'aiment encore. Il en est beaucoup qui sont là pour lui.
Un petit lapsus, le mot "salle" employé au lieu de "place"... "L'habitude", ont dit les gens autour de moi...



Le deuxième élu à s'exprimer fut Patrick Allemand. J'avoue que j'étais plutôt concentrée à prendre les photos qu'à l'écouter, de toutes façons, je pense que vous serez mieux renseignés sur son blog, dès qu'il aura eu le temps de le mettre en ligne ou d'en parler.
Je peux juste dire, mais ce n'est qu'un sentiment perso, c'est que sa position n'est pas facile, après tout, il était placé entre Jacques Peyrat, maire sortant, et C. Estrosi, sarkozian.
Je reste persuadée que seul le travail de terrain permettra aux Niçoises et aux Niçois de le connaître. Je vous invite à visiter son site de campagne : Nice2008.

Et à découvrir son équipe :



Et puis, et puis... Et puis est arrivé Christian Estrosi, légèrement hué. Un peu normal, c'était l'inauguration du tramway. Petit bébé du maire.
Ensuite, ce fut un long discours avec de très très nombreuses citations de Nicolas Sarkozy, je n'ai même pas osé les compter, je n'aurais pas eu assez de doigts ! Christian Estrosi s'est cru obligé de parler du soutien de Nicolas Sarkozy, du gouvernement. Pour moi, c'est une erreur. Nice, c'est Nice. Il s'est un peu rattrapé avec le ticket à un euro. Personnellement, ce n'est pas une égalité, le tarif unique n'a jamais été la valeur d'une grande équité mais plutôt le moyen de faire payer moins aux plus riches et plus aux plus pauvres.
Mes camarades m'ont dit qu'il avait été plus applaudi à la fin de son discours. Personnellement, je n'ai perçu les applaudissements plutôt du côté des invités qui se trouvaient devant moi que dans la foule.

Quelques photos des élus :

Animations et place Masséna :



Et bien sûr, une composition :

Pour en voir plus, il faut visiter le site de France 3 !