lundi 5 novembre 2007

DARFOUR - ZOE - SUPER CHAMPION

J'avoue que, depuis le début de cette histoire, je suis gênée et que cela faisait longtemps que je voulais en parler, que ça me titillait, que je n'osais rien en dire, parce que je voulais connaître touts les tenants de l'histoire. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne sais qu'une chose, c'est que, primo, l'absence de Kouchner dans cette histoire, est tout bonnement une honte, deuxio, que l'omniprésence de Sarkozy me tape on ne peut plus sur les nerfs, et, j'espère que les Français ne sont pas dupes.
Après son (ex) femme, c'est à son tour de se "faire le sauveur" de trois journalistes et quatre hôtesses de l'air. Merde. Tu parles d'un leurre !
Qu'est-ce qu'il y a encore à "dealer" par là-bas, au Darfour ? Pas de vente d'armes en vue ? Pas de centrale nucléaire à la clé ?

Bon dieu, mais, qu'est-ce qu'une vie humaine vaut, de nos jours ? Quand va-t-on vraiment s'occuper dignement de l'Afrique ? Quand est-ce qu'on arrêtera, d'une manière ou d'une autre, de se prendre pour des colonialistes ? N'y a-t-il pas assez de place sur cette terre, assez de ressources pour que tout le monde ait droit au bonheur ? L'être humain, est-il si foncièrement mauvais ?
Alors, allez sur leur site, et voyez de vous-même : http://www.archedezoe.fr/accueil.htm
Vous êtes assez grands pour penser.

News Yahoo!

Les membres de L'Arche de Zoé toujours sûrs de leur bon droit

PARIS (Reuters) - Les responsables de "L'Arche de Zoé" restent convaincus de la légitimité de leur tentative de transport d'enfants tchadiens en France, selon Marc Garmirian, l'un des trois journalistes libérés dimanche au Tchad.

"Jusqu'au moment où je suis sorti de la prison, ils restaient convaincus que leur mission était légitime", a-t-il expliqué lundi sur Europe 1 à propos, notamment, du chef de l'opération Eric Breteau et de son amie Emilie Lelouch.

"Ils comprennent ce qui leur arrive mais ils considèrent toujours qu'au nom de la Convention de Genève de 1951, ils étaient dans une action légitime", a-t-il ajouté.

Quatorze personnes, dont six Français, restent emprisonnées au Tchad après le rapatriement par Nicolas Sarkozy de trois journalistes et de quatre hôtesses de l'air espagnoles.

Au total, 21 personnes sont poursuivies par la justice tchadienne et encourent entre cinq et vingt ans de travaux forcés.

Marc Garmirian a estimé que le terme de "Pieds-Nickelés" pouvait s'appliquer aux membres de "L'Arche de Zoé." "On peut considérer que c'est des illuminés, des exaltés", a-t-il dit.

Hervé Chabalier, le "patron" de l'agence Capa pour laquelle travaille le journaliste, a souligné pour sa part "un point" sur lequel les membres de l'opération ont, selon lui, commis "une véritable faute."

"Quand ils ont demandé des enfants aux différents chefs de village qui se trouvent de l'autre côté de la frontière, ils ont dit que c'était pour ramener ces enfants à l'orphelinat d'Abéché", a-t-il expliqué.

"Ils n'ont pas dit à ce moment là que c'était une étape pour les ramener en France."

Selon Le Monde, daté du 6 novembre, des parents en colère affluent de villages de l'est tchadien jusqu'à Abéché et affirment qu'à aucun moment, les humanitaires français ne leur ont proposé d'envoyer les enfants en France.

"Le principal problème était de savoir si ces enfants étaient soudanais ou tchadiens et orphelins ou pas de père et de mère", a souligné Marc Garmirian.

"La manière dont ils ont travaillé sur cette question là pose un certain nombre de problèmes. Il y a une perte d'information entre ce qu'ils ont expliqué aux Tchadiens et ce que les messagers qu'ils ont envoyé dans les villages ont expliqué aux enfants", a-t-il dit.

Interrogé sur les conditions de détention au Tchad des membres de l'association, journalistes et hôtesses espagnoles, le journaliste a précisé qu'elles étaient "au-dessus des normes locales" mais difficiles, en particulier après leur transfert à la prison de N'Djamena.

"On s'est retrouvés là en prison, vraiment, derrière des barreaux et ça a fait un choc pour les hôtesses. La prison prenait une réalité à ce moment-là", a-t-il expliqué.

"Même si les portes des cellules sont restées ouvertes, même si on a eu des conditions bien au-dessus des normes locales, ça a été quand même un peu difficile", a-t-il ajouté.

7 commentaires:

Rosie a dit…

Difficile pour moi habitant au Québec de commenter l'actualité française.

Merci de ta gentille visite sur mon blogue, très appréciée, je reviendrai te visiter.

Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.

Rosie a dit…

Tu m'as demandé hier sur mon blogue, si tu pouvais mettre le p'tit test du visage de l'homme dans les grains de café? Bien sûr, tu le peux, cela me fait plaisir.

Tu n'as qu'à enregistrer l'image en cliquant sur le coin supérieur gauche et tu pourras l'enregistrer, pour le texte, tu n'as qu'à le copier.

N'oublie pas de demander aux gens qui connaissent ou trouvent la réponse de ne pas la divulguer dans les commentaires.

À bientôt et bisous de ta p'ite cousine du Québec.

Cendra a dit…

Ok merci car le test est vraiment rigolo !
Bises

Anonyme a dit…

Pour Kouchner je me posais la même question.. Et je trouve que monsieur Sarkosy fait un bis répétitas... qu'il reste donc chez nous pour la redresser la France

Cendra a dit…

Tu trouves qu'il est bien parti pour redresser la France toi ??? On va au naufrage oui !

Anonyme a dit…

ben il ferait mieux d'etre ici que de ce prendre pour la madonne des aéroport bis ( en mémoire à Mitterrand) parce que au Darfour ou ailleurs il fera pas rentrer de l'argent dans les caisses...

Cendra a dit…

Ouarf, la madonne, j'y avais pas pensé...