mardi 8 janvier 2008

UN ENJEU (SINON) NATIONAL POUR UNE PERSONNE LOCALE

Sophie Duez répond à Christian Estrosi sur le cinéma, l'art et la façon de voir. Le septième art, ce n'est pas un smoking, un tapis rouge et des paillettes. Bien plus que cela, sa vision de l'art c'est faire vivre Nice tout au long de l'année non sur "le dos de l'art" mais avec les artistes, les techniciens, tous ceux qui y participent, c'est faire fleurir les talents, afin qu'ils aient envie de rester dans leur ville (quelle soit native ou d'adoption), de la faire vivre, de la faire respirer, de nous faire rêver !

Sur un tout autre plan a eu lieu aujourd'hui la conférence de presse sur le logement qui se tenait au Café des Arts (...). Entre autres, favoriser l'accès au logement pour les salariés modestes, développer la construction de logements sociaux mais regardez plutôt :



Sur un autre plan encore, le Journal du Dimanche a publié un sondage Ifop sur les municipales et les "inclinations" de vote globales (ne sont pas à considérer comme des intentions). Elles sont plutôt optimistes :
Au coude à coude, l'UMP avec 33% d'intention de vote, le PS avec 32%.
Le Modem recueillerait 10% des voix, le FN et les Verts 8%, le Parti Communiste 5% et une liste d'extrême gauche 4%.

Il faut hélas noter que l'UMP a une volonté plus ferme puisque ses sympathisants soutiendraient la politique du Président de la République à 40% contre une volonté, de la part des sympathisants du Parti Socialiste, de sanctionner cette même politique à 27%. Globalement, le soutien à cette politique serait de 19% et la sanction de 16%, soit un total de 35% de crédit pour la politique nationale.
Cela démontre une fois de plus que les municipales sont bien un enjeu local, et repose principalement sur une personnalité ou un programme locaux.
En effet, 64% des personnes interrogées ont répondu qu'elles se prononceraient favorablement pour des "considérations locales", avec 69% pour les sympathisants PS et 59% des sympathisants UMP.

Il est certain qu'il ne faut pas essentiellement compter sur une baisse de popularité des mesures de Nicolas Sarkozy. Cependant, je dirais qu'elles peuvent néanmoins être une base pour la construction d'un programme qui offre de réelles solutions aux conséquences de cette même politique : la paupérisation des classes moyennes, et même des cadres (oui j'ose ! dans certaines mesures, comme le rachat des RTT), la baisse du pouvoir d'achat, le logement, les transports... etc.
Encore plus certain est l'attachement des Niçois et des Niçoises à des spécificités typiquement locales comme le tramway, le port, le grand Stade, la mairie...

Le cas niçois est peut-être encore plus particulier que tous les "cas de figures" qui peuvent se présenter ici et là...
Peyrat n'a pas perdu de son "panache" mais reste assez isolé, son "rapprochement" du FN lui permettra-t-il de récupérer les "voix volées" par le sarkozysme ? Christian Estrosi, même si populaire, peut décevoir car, être maire de Nice demande de la présence. Je ne pense pas que les Niçois(es) veuillent d'un maire "fantoche".
Le Modem, avec pour figure locale, Hervé Caël, peut-il convaincre autant que François Bayrou ? Je pense que le PRG a plus de "poids" au niveau des cantonales que des municipales.
Patrick Mottard, bien qu'ayant été le président du Groupe Nice Plurielle, est à présent bien isolé depuis sa décision de présenter sa propre liste et son exclusion du PS.
Patrick Allemand a réussi l'union d'une gauche ouverte avec le PCF, le MRC, les Verts et des personnalités de la Société Civile.

Ce sont les municipales de tous les paris. Faites le vôtre. Votons pour le changement !

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