mardi 29 janvier 2008

LE CHEQUE SANTE

Destiné aux personnes modestes, ce chèque constitue un coup de pouce financier pour le règlement d'une complémentaire santé. Son montant varie entre 100 et 400 euros, en fonction de l'âge et de la situation de famille.

Le ministère de la Santé lance aujourd’hui " le chèque santé " permettant à des particuliers à revenus modestes de payer environ la moitié du prix de leur complémentaire santé. Les bénéficiaires de ce chèque d'un montant compris entre 100 et 400 euros, selon l'âge et la situation de famille, devront l'envoyer à la complémentaire santé de leur choix. Au préalable, ils devront remplir un formulaire disponible auprès de certaines associations, d'hôpitaux ou sur le site Internet de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et l'adresser à cette dernière.

Ce dispositif concerne les particuliers dont les revenus se situent au-dessus du plafond donnant droit à la couverture maladie universelle (CMU) - 606 euros par mois - tout en étant inférieurs à 725,25 euros par mois.

Jusqu'à aujourd'hui, la complexité du dispositif permettant d'avoir accès à cette aide freinait considérablement son utilisation par les assurés : seulement 200.000 personnes la percevaient, soit un dixième des bénéficiaires potentiels.

Ce dispositif existait déjà sous la dénomination ACS (Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé). L’IRDES a publié en avril dernier, suite à une collaboration avec le Fonds CMU, une première évaluation de ce dispositif mis en place en janvier 2005. Celle-ci soulignait une montée en charge régulière mais lente puisquele dispositif ne concernait près de deux ans après qu’un peu plus de 200 000 personnes.
Résultat bien en deçà des 2 millions de personnes visées par la mesure et annoncé par le gouvernement lors de sa mise en oeuvre. L’analyse montrait que pour l’année 2005, après bénéfice de l’A
CS, le reste à charge par foyer était de 389 € en moyenne par an, représentant environ 4,5 % de leur revenu annuel.
Pour 2006, ce montant diminue (352 €), montant qui représente 3,8 % de leur revenu annuel. Cette baisse s’explique par la hausse sensible de l’aide intervenue à compter du 1
er janvier 2006 (de 75 € à 100 € pour les moins de 25 ans, de 150 à 200 € pour les 25-59 ans et de 250 à 400 € pour les 60 ans et plus). Ce reste à charge demeurant plus élevé que celui supporté en moyenne par les autres assurés
et ce, malgré un choix de contrats moins chers et proposant en conséquence des niveaux de remboursement moyens, voire faibles pour les soins mal remboursés comme l’optique et le dentaire.

Source : IRDES (Institut de Recherches et de Documentation en Economie de la Santé)

Patrick Allemand propose quant à lui un chèque santé pour les séniors, comblant ainsi la franchise médicale imposée par Nicolas Sarkozy.

2 commentaires:

patricia a dit…

bonjour,

je viens d'avoir une bien mauvaise surprise!! concernant l'obtention du chèque santé, il ne faut pas oublier de rajouter le "forfait logement" !!! voici le texte ci-dessous :

Les personnes ayant à leur disposition un logement, qu’elles soient locataires, propriétaires ou logées à titre gratuit, se voient également appliquer un forfait logement qui est ajouté à leurs ressources. Ce forfait varie selon la composition du foyer.

Dans mon cas, je suis en invalidité 2ème catégorie, je n'ai en tout et pour tout que 694,34 euros par mois, je ne bénéficie d'aucune aide alimentaire ou financière. J'avais donc déposé mon dossier et à ma surprise "REFUS" la CPAM me rajoute un forfait logement (que je ne touche bien évidemment pas) de 52,90 euros, ce qui fait que je dépasse de moins de 20 euros les fatidiques 727,25 euros de plafond !!!

cordialement sénécat patricia déléguée départementale de la Fédération Nationale de l'Invalidité et de la Retraite (FNIR)

http://www.retraite-invalide.org
http://fnir.blogspot.com

Cendra a dit…

C'est plutôt rageant, car la plupart du temps, cela dépend d'une somme tellement dérisoire. Je suis désolée pour vous. Quant à moi, il y a un "surplus" de salaire de 54 euros !