jeudi 3 janvier 2008

REVENIR SUR TERRE

Mes amis, à la fin du mois, je n'aurai plus Internet. Plus le téléphone. Et des emmerdes en plus. Mon mari me coupe tout, ce qui n'est pas forcément anormal. Les seules choses qui m'inquiètent, c'est qu'il a changé de banque, et donc, les prélèvements ne seront pas effectués. Je crois que j'ai intérêt à voir mon avocat le plus rapidement possible pour des conseils.
Fort heureusement, nous sommes mariés sous le régime de la séparation de biens. Normalement, ils ne peuvent rien me réclamer, je pense : ni France Telecom, ni Free. Car, s'il ce qu'il dit est vrai, les fournisseurs FT et Free ne seront pas payés. Il prend ses précautions... Car si je lui rends la Freebox, paiera-t-il et ne me réclamera-t-on rien ?
Je demandais trois choses : le mois de loyer de retard, la peinture (il a touché 1696 euros pour le dégât incendie et n'a fait aucune réparation, sinon l'achat d'une cuisinière) et l'assurance que les impôts seront payés car, seule, je ne suis pas imposable, et, qui plus est, avec moi, il a droit à une part... (et donc une réduction d'impôt)
La seule chose sur laquelle il n'est pas d'accord, c'est le mois de loyer. Et, quant à la peinture, je n'ai pas le choix puisque je ne veux pas qu'il remette les pieds ici. Ce serait d'une part invivable et, d'autre part, je ne le dirai pas... Encore que normalement, il est obligé de me payer les travaux...
Ce que je ne sais pas, c'est si, par un acte d'accord signé lors du divorce, on peut le forcer à payer les impôts... Car, après tout, il peut ne pas vouloir payer par la suite...
Si ce n'est pas possible, si on peut quand même me forcer à payer les impôts malgré tout, alors, je suis obligée de demander un divorce pour faute. Long et pénible. Mais, en aucun cas, je ne paierai SES impôts ! Il ne manquerait plus que ça.
Ma situation financière est délicate. Si je trouve un travail mieux rémunéré, je n'aurai plus l'aide juridictionnelle. Si je ne travaille pas plus, je ne peux pas payer mon loyer, ou alors, au lance pierre.

Je ne baisserai pas les bras. Je veux ma liberté. Tout à l'heure je l'ai appelé pour qu'on essaie de se mettre d'accord. Il croit me mettre au pied du mur. Puis il a raccroché, et plus tard, m'a envoyé un texto comme quoi il avait dû raccrocher car il y avait la police. On a peur de la police ? Elle nous protège. Au fait, tu aimes toujours aussi peu la France, tout en état content d'avoir la nationalité française ? Douce France. Je t'aime mon pays. Mais, au fait, savez-vous qu'en étant mariée à un marocain, le Maroc ne me donne pas pour autant la nationalité marocaine. Je n'y ai pas droit...
Pourtant, c'est beau, le Maroc. J'aime le Maroc.

La liberté a un prix.

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