mercredi 9 janvier 2008

L'AMOUR EST UN BOUQUET DE VIOLETTES...

Forte réplique de Nicolas Sarkozy. Cruauté et politique sont certes une réalité. Même s'il ne nie pas qu'il y ait des polémiques, des débats, des confrontations, il voudrait que ceux-ci soient productifs, utiles à la France. La démocratie, qu'il veut ouverte (et même ultra ouverte avec une politique d'ouverture qu'il va renforcer), ne doit pas être une guerre, ce qui voudrait dire qu'il ne faut pas, en fait, répondre à sa conférence de presse, qui était un véritable fiasco médiatique. Il va même jusqu'à tendre une main vers Bertrand Delanoë, après une violente attaque mardi.
Ses mots sont choquants, car il joue sur la sentimentalité, il joue sur la carte du coeur : ["Je crois être l'un de ceux (...) qui connaît le prix à payer pour vivre la passion de la politique", a-t-il déclaré lors de ses voeux aux parlementaires et au Conseil de Paris, à l'Elysée. "La politique c'est un métier difficile, c'est un métier exigeant, c'est un métier qui a la caractéristique d'être souvent inutilement cruel."]

Choquants car il empiète sur tous les domaines possibles allant jusqu'à renier ses propres paroles. Jusqu'à faire culpabiliser (on en revient au discours sur la morale... et la religion !).

[Il a nié que le gouvernement veuille supprimer la durée légale du travail à 35 heures par semaine.

"Prétendre qu'on se désintéresse du pouvoir d'achat c'est un mensonge qui abaisse le débat politique", a-t-il poursuivi, tout en réaffirmant que "c'est une curieuse conception de la politique que de réduire toute la politique à la seule expression du pouvoir d'achat".]

Encore une fois, tout est dans le médiatiquement correct et calculé. Les actes, on les attend toujours. Les vraies réformes qui changeront notre vie, on les attend encore.
Je n'ose même pas imaginer ce à quoi sa politique ressemblera après les municipales, car, nous sommes bien d'accord, l'après municipales risque d'être bien pire.

A lire dans on intégralité :

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080109/tts-france-sarkozy-parlementaires-voeux-ca02f96_1.html

1 commentaire:

Rosie a dit…

Tu sais Cendra, tous les hommes politiques se ressemblent partout à travers le monde, je dis souvent:

tu les mets tous dans une poche, tu brasses et il n'en ressort qu'un tant similaire aux autres.

Bon mercredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.