jeudi 10 janvier 2008

TRAMWAY - LIGNE 2

Tramway, la ligne 2, ce que j'en pense ?

J'aimerais faire un premier bilan de la ligne 1. J'avais renoncé à le prendre les 2 jours où il était gratuit, non seulement pour le fait que j'ai un abonnement et donc, que je m'en foutais, mais qu'il y avait trop de monde, et, habituée du bus bourré à bloc du matin, je n'avais pas envie de cela !
Même si je ne voulais manquer l'inauguration pour rien au monde.
Mon premier constat d'utilisatrice des transports en commun est que je le trouve utile, mais qu'il n'est plus forcément ma priorité dans mes choix de déplacements : la preuve, je reprends le bus le matin... Trois raisons, minimum, à cela : l'arrêt de bus est juste à côté de chez moi, celui du tram beaucoup plus loin ; le tramway roule encore lentement ; le bus est plus rapide (selon chauffeur) et beaucoup moins plein (depuis le tram).
Je suis moins "amoureuse" de son confort, et quelques inconforts sont plus ou moins gênants, notamment en heure de pointe, quand il est plein à craquer et qu'il faut essayer de se frayer un passage vers la sortie. Les gens commencent à être habitués, ils ont plus tendance à vous laisser sortir avant d'entrer...

Ce qui est sûr, c'est qu'il est beau, confortable. Ce qui est certain, c'est la plus grande fiabilité des horaires par rapport au bus : si on en manque un, l'attente est moins longue avant le suivant (et on sait quand il arrive, sauf imprévu). Le soir aussi, on peut sortir en se disant "je prends le tram pour rentrer" (les bus c'était un cauchemar).
Il reste une part de "magie" encore, dans le tram, chez ses utilisateurs... Et je suis certaine qu'il reste encore beaucoup de gens qui ne l'ont pas pris.

Le réaménagement des lignes de bus, par contre, laisse "sur le trottoir" pas mal de mécontents.

La ligne 2.

Elle est, me semble-t-il, une priorité pour les Niçois, car c'est vraiment un des longs trajets, pénible, qui plus est, notamment pour aller au CADAM, à l'aéroport (moins cher que l'express) ou pour travailler.
Cela a souvent été une entrave pour moi, dans ma recherche d'emploi, car cela était un facteur plutôt rebutant pour rechercher un emploi de ce côté de la ville.
Voici l'avis des candidats aux municipales :

Je suis assez d'accord avec Jacques Peyrat quant à l'Ariane et La Trinité, et le terme qu'il emploie quant à la "réussite du tramway et des transports en réseau". Je rejoins l'avis de Patrick Allemand pour la desserte de l'aéroport, du Nikaia et du stade. La desserte de Maccario et le trajet du tramway retraversant le pont pour rejoindre Bon Voyage me laissent un peu perplexe... quant à la rentabilité de sa réalisation, même s'il est "noble" de penser aux "oubliés" du tram.
Je trouve les propos de Patrick Mottard assez "médiatiquement" corrects de par les termes qu'il emploie comme "busway" ou "tram-train", même si ce deuxième terme me séduit de par son réalisme, étant données les opportunités d'emploi à Carros ou Lingostière. Je ne suis pas assez au courant de l'endettement de la ville pour vraiment me prononcer sur ce "terrain-là" mais je pense qu'une pause nuirait aux réels besoins des Niçois quant à la facilité de transport Est-Ouest et à l'efficacité d'une continuité dans la dynamique de modernisation d'une ville déjà en retard par rapport à son importance.

Je terminerai par ce point non négligeable : le tramway a connu, et plus tôt que prévu, un très franc succès auprès des Niçois. Il doit donc rester une "franche" priorité de nos élus. Et du futur maire puisque la réponse dépend de lui..

Vous n'avez rien remarqué ? Une absence : l'absence de réponse de Christian Estrosi. Après le marché de la Libération (qu'il proposait dans l'enceinte de l'ancienne Gare du Sud), il devient plus prudent...

En attendant, Jacques Peyrat a été suspendu de l'UMP, et devrait suivre une prochaine exclusion.
[Dans les couloirs de l'hôtel de ville hier, le dernier carré de la garde Peyratiste redoutait d'ailleurs l'annonce de cette sanction interne. La suspension de Jacques Peyrat n'est, il est vrai, en langage UMPien qu'un premier pas vers une exclusion définitive que le conseil national devrait valider avant le 1er tour des municipales.]

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