dimanche 13 janvier 2008

DIMANCHE : JOUR DU SEIGNEUR

Traditionnellement, c'est ainsi qu'on le nommait. Et tel qu'il est écrit dans la Bible : tout comme Dieu, qui avait créé la terre et s'était reposé le septième jour, les êtres humains devaient consacrer une journée à glorifier Dieu, à prier, à partager, à se reposer.
Même si la France est encore (peut-être) un pays catholique, il n'en est pas moins que les traditions évoluent, et si, le dimanche n'est plus un jour aussi sacré, du moins l'être humain a-t-il besoin d'au moins un jour de repos pour se ressourcer, retrouver sa famille, ses amis.
Avec l'ouverture des magasins le dimanche, ou le travail ce même jour, il reste certes qu'un jour de congé est obligatoire, le repos mérité aussi, mais la famille n'est plus au centre des retrouvailles. Le travail passe en premier, la société de consommation régit tous les domaines. On cite pour excuse le temps qui manque pour faire du lèche vitrine, on oublie l'humain, on oublie le caractère social de l'humain. Si chacun a un jour de congé différent de l'autre, on ne se retrouve que sporadiquement, par petits bouts. Cet état de faits ne concerne que les gens qui ont une famille. Pour les gens seuls, quelle importance ? Sinon que tous vos amis soient au diapason ?
Quelle importance également, si vous n'êtes pas croyant, ou pratiquant ? Quelle importance si ce jour de prières et d'attention portée à son prochain s'arrête aux portes de l'église ?
C'est tous les jours que nous devrions être proches de nos semblables. C'est tous les jours que nous devrions être un tant soi peu attentifs à la misère qui nous entoure, tous les jours que nous le pouvons, nous retrouver, si tel est notre désir, notre plaisir.
Plaisir de donner, de partager, d'échanger.
Hélas, il en est toujours qui prennent, sans rien donner. A ceux-là, on n'a plus de plaisir à donner.
On a souvent parlé de laïcité, ces temps-ci. Et j'ai fini par croire que c'était important. Et ça l'est, dans notre République mais personne ne devrait avoir à le rappeler à notre chef de l'Etat, notre chef de la Nation, et surtout pas une autre instance, aussi laïque fut-elle mais obscure. Au nom du respect de tout(e) Français(e), la laïcité est un droit qui va jusqu'à défendre la liberté de religion, la liberté de foi, la liberté fondamentale de penser.
Un article intéressant (sur l'Islam et la laïcité) que j'ai trouvé sur Internet : Fraternet.com
Ma liberté s'arrête où commence celle de l'autre. Et vice versa.

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