mercredi 26 décembre 2007

RESOLUTION D'AVANT RESOLUTION

Avant de prendre de fameuses résolutions que, de toutes manières, je risque de ne pas tenir, rien que par le fait le fait que ça s'appelle les résolutions de la nouvelle année... Je prends le pas dès maintenant ! En fait, sinon un relooking de l'appartement, en tous cas, c'est un rangement de... printemps ! De toutes façons, avec le temps, et surtout, avec le divorce, j'y suis "obligée", sauf que pour le divorce, je ne suis pas obligée de commencer par la cuisine... Tout ce qu'il "exige", ce sont ses affaires, et ce qu'il estime être ses affaires... Ce que je compte lui donner mais, pour cela, qu'il fournisse les valises, parce qu'avec mon grand sac qu'il m'a piqué, et qui m'aurait été utile aujourd'hui, sans compter mon tournevis préféré, tous mes tournevis en fait... Ben oui, en bricolage, les femmes, ça se débrouille. Bref, je prépare tout cela. En espérant qu'avec le temps, tout s'estompe un peu.

Qu'il ne croit pas que j'aie oublié les temps "heureux", loin de là. En regardant les photos, ça ravive les souvenirs, et, ça aide à se dire que tout n'a pas été mauvais. Mais.
Il y a toujours des "mais" !
Avec le temps va, tout s'en va...

Bref, je suis tombée sur un article qui nous ramène à la triste réalité du logement :

Le logement, nouvelle source d'inégalité des Français, selon l'Insee

PARIS (AFP) - Les Français sont de plus en plus inégaux face au logement, dont le poids dans leur budget varie désormais beaucoup avec leur niveau de vie, alors qu'ils le sont moins que par le passé face à l'alimentation, selon une récente enquête publiée par l'Insee.

Selon la dernière parution de cette enquête "Budget de famille", réalisée tous les cinq ans par l'institut de la statistique, "le logement est devenu le poste qui différencie le plus nettement les ménages en fonction de leur revenu".

En 2006, les 20% des ménages ayant les niveaux de vie les plus faibles consacraient en moyenne 24,8% de leurs dépenses de consommation au logement, contre 10,8% pour les 20% des ménages les plus aisés, indique l'Insee.

Alors qu'en 1979, le poids du logement était pratiquement identique pour toutes les catégories sociales, représentant environ 12% du budget des Français, il est resté stable pour les ménages les plus aisés mais a fortement augmenté depuis pour les autres, note aussi l'Insee.

Ce creusement de l'écart s'explique notamment par le fait que les ménages les plus modestes "sont plus souvent locataires": c'est le cas de 48% des 20% de Français les plus pauvres, contre 18% pour les 20% les plus riches.

Le logement pèse par ailleurs plus lourd chez les personnes seules (23% de leur consommation en 2006) et les familles monoparentales (21%) que chez les couples avec enfants (13%).

Parallèlement, le poids de l'alimentation dans le budget des ménages, qui a beaucoup diminué, n'est plus aussi discriminant que par le passé, souligne l'Insee. En 1979, il représentait 35% du budget des 20% des ménages les plus modestes et 18% de celui des ménages les plus aisés, soit un écart de 17 points. En 2006, l'écart n'était plus que de 4,3 points, avec une part de 17,2% du budget des plus modestes consacrée à l'alimentation contre 12,9% pour les plus riches.

"La part de l'alimentaire ne peut plus être, comme autrefois, considérée comme un bon indicateur du niveau de vie d'un ménage", en conclut l'Insee.

Ce sont aujourd'hui les dépenses de loisir et la culture qui, après le logement, reflètent le mieux les écarts de revenus. Ces dépenses représentent en effet 8% du budget des 20% des ménages les plus modestes, contre 14% du budget des plus aisés, détaille l'Insee.

Le poste "communications", qui a connu la croissance la plus vigoureuse, a aussi vu sa répartition changer très nettement. Alors que jusqu'à la fin des années 1970, les ménages les plus aisés consacraient davantage de leur budget à ce poste que les ménages les plus modestes, la relation s'est inversée au début des années 1980, souligne l'institut.

Cette tendance s'est accentuée au cours des vingt années suivantes, notamment avec la diffusion du téléphone portable, relève aussi l'Insee.

Cela est devenu une vraie réalité, encore plus amère pour moi. En faisant un "test" en ligne de combien coûterait un loyer en ville, de 50 m2, il en est ressorti un résultat effarant !

Tout cela sans balcon, sans parking, avec chauffage central ! Sans rire, là où j'habite, un deux pièces coûte environ 611 à 650 euros par mois, charges comprises, et c'est un 50 m2 avec une répartition des mètres carrés à peu près raisonnable, sauf en ce qui concerne le salon. Cela explique pourquoi le syndic est "affolé" quant à mon divorce, et rêverait bien de m'expulser, sachant que j'avais négocié une baisse du loyer avec l'ancien propriétaire, et avait réussi à le faire baisser à 481 euros... Le prix d'un studio de nos jours !
Bref, il devient urgent de trouver un petit boulot complémentaire, et j'en profite donc pour publier un ... "au secours" ! Sans rire, il faut que je trouve du taf supplémentaire sinon...

Pour en revenir à notre article, il est évident que le loyer est une des charges les plus importantes d'un foyer, et, qui plus est, quand on est seul ! Alors que le logement représente un besoin vital pour n'importe qui, et, peut rapidement atteindre préjudice à l'intégrité physique et morale de tout citoyen de cette ville, il est urgent d'y remédier en offrnt une indexation sur l'inflation et non pas sur le prix de vente. Ce qu'a fait le gouvernement, certes, mais cela n'a pas un effet rétroactif, je suppose, et donc, les loyers restent élevés. De plus la construction de sociaux doit s'accélérer, ce que propose le programme de Patrick Allemand, qui doublerait la construction actuelle (environ de 550 à 1000).
Il est vrai que pour la consommation courante, il existe de nombreux produits à tarifs bas, mais, si on en vient à considérer le prix des produits frais, cela reste quand même un luxe. Ce qui porte préjudice, à plus ou moins long terme, à la santé. Allez donc manger 5 fruits ou légumes par jour, quand vous avez une famille, je n'ose imaginer le budget !
L'article parle également de l'explosion de la téléphonie mobile, il faudrait, je pense, préciser que la plupart des foyers aujourd'hui ne dispose plus d'un téléphone fixe mais ne se contente que d'un mobile ou des packs offerts par les fournisseurs ADSL, dont l'offre téléphonie fixe. Pourquoi payer les deux, surtout quand l'abonnement France Telecom est cher (même avec l'aide accordée aux minima sociaux) ?

Bref, si je ne trouve pas de travail supplémentaire rapidement, avant mars prochain, tout ce qui m'appartient se retrouvera dans une valise... Vivement que je trouve une solution "digne".
Je retourne à mon rangement...

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