lundi 19 mai 2008

SANS RESERVES

Direction la route...
Coup de gueule : c'est quoi ce monde de merde où la richesse attire la richesse, et les nantis tentent de tout s'accaparer, pour ne laisser que le moins aux plus pauvres. Entrainer les gens vers le bas afin qu'ils acceptent de travailler encore pour moins, travailler plus pour gagner moins, et, non seulement gagner moins, mais être heureux de gagner le peu qu'ils auront réussi à prendre (si on ne les accuse pas de le voler).
"Je suis heureux d'être un béta", qu'il dit dans le meilleur des mondes...
Je travaille à temps partiel, je ferais mieux d'être au RMI.

Quand les pauvres en auront marre d'être baisés, peut-être qu'on pourra avancer.

Je n'attends plus rien de personne puisqu'il m'a été démontré qu'il est des gens pour donner, et partager, échanger, ressentir. Des politiciens, je n'attends plus rien, soit qu'ils n'ont rien à offrir, soit que la misère leur est tellement étrangère qu'ils ne la voient pas avec de vrais yeux. La politique, cependant, ce peut être bien. Mais il me semble que l'on ne peut y aboutir sans faire des concessions de soi-même qui font que vous finissez par ne plus être qu'un pâle reflet de vous-même, ou l'ombre de votre non-être. Et pourtant, la politique pourrait se faire autrement. Les coups bas lancés sont tout aussi ridicules, comme le coup d'un raton laveur qui se complait à être pris en photo sur les marches du palais des festivals. Bien facile de taper.
Bien facile également de ne parler que d'une politique de sanction quand il y a bien mieux à faire même si la sanction serait fort utile.
Le militantisme, cela peut être autre chose que d'aller distribuer des tracts. C'est vivre sa ville et en parler. Et la montrer. Bientôt le Congrès socialiste et il ne m'est offert comme alternative que Delanoë ou Royal ? Ces deux-là ne me satisfont pas. J'ai besoin d'une bouffée d'air frais. J'ai besoin de dynamisme, de construction, de solidarité. J'ai besoin que l'on soit à l'écoute des réels besoins du peuple. J'ai besoin de m'exprimer. De dire peut-être pour les autres.

C'est peut-être cela, mon militantisme.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

très chouette mise en page que celle de bateaux ! En plus je suis un ancien voileux avant de devenir motard ! Eh oui cherchez le lien ! gloups aucun à part ma folie douce !
merci pour ta com , chouette blog, amicalement, à bientôt

Jihelpe a dit…

ouaip... une peu le même sentiment pour moi...
Mais les politiciens lâchent plus que ce qu'ils pourraient... ce qu'ils devraient..
Même si la marge de manœuvre est faible, elle existe.. mais c'est plus difficile et peut-être moins porteur en terme de carrière..

Anonyme a dit…

Je ne me fais plus aucune illusion sur les politiques. Comme disaient il y a fort longtemps Font et Val : "ils cherchent le pouvoir pour pouvoir pouvoir"...et ainsi ils font la pluie et le beau temps au mépris de ceux qui payent généralement les pots cassés de leurs douteuses actions...

Cendra a dit…

@ Jacques Robert : les sensations peut-être, de liberté ? C'est peut-être cela, la folie douce...

@ Jihelpe, carrière quand tu nous tiens... et pourtant, au début, certains y croient, et se laissent bouffer, entrent dans la "danse", jusqu'à se laisser bercer par leurs propres paroles...

@ photoeil : rien à rajouter...

Bonne soirée à vous, euh, bonne nuit plutôt... Bisous