LOU PALHOUN (SUITE)

J'ai continué ma série de photos sur le Paillon, je me suis attachée à ce "fleuve", à sa flore, à sa faune, me surprenant à courir après un canard que j'avais surpris, à guetter un petit oiseau (passereau ?), à pester contre les pollueurs, à chercher les couleurs, à en savourer les odeurs, le soleil caressant mon visage, mon être s'emplissant de cette quiétude, à être charmée par ce côté campagne, ce mariage incessant entre les montagnes et la ville, à me poser mille questions sur son passé, ce temps pas si éloigné où il coulait encore à grands flots et où des guetteurs annonçaient ses crues. Je m'avoue charmée à jamais par son côté sauvage, et convaincue qu'il fait partie intégrante de la ville, de son passé, de son présent et de son avenir. Je vous le laisse découvrir, au travers de mon objectif, je vous avoue que, quand je prends ces photos, je suis totalement absorbée par ce que je fais, c'est pour cela que, la plupart du temps, j'écoute ma musique, pour ne plus rien voir qu'au travers de cet objectif, et vous donner le meilleur. Et m'offrir le meilleur.
Comme d'habitude, près de 4 heures de marche, la carte mémoire pleine, et... les batteries vidées. Et moi, rassasiée, sereine, fourbue mais riche de ma ville.