vendredi 22 février 2008

LCI... SUITE



Après s'être excusé nationalement, après avoir dit que c'est normal, voilà la touche finale du jet privé qui n'en est pas un, l'homme qui se dit humilié, bref, un retournement de situation. Aux questions auxquelles on attendait un oui ou un non, telle est la règle du jeu, seul Christian Estrosi se permet de déborder et de répondre au delà. Patrick Allemand respecte la règle du jeu. Christian Estrosi la bafoue, il est sur son terrain.
Le programme de Christian Estrosi déborde de la ville de Nice, met en avant , encore une fois, sans prononcer le nom de son mentor (il ne recommet pas son erreur de l'inauguration du tramway de Nice), son rôle au niveau départemental et national. La droite s'amuse et use également de sa manipulation d'ouverture en allant jusqu'à employer un terme de Ségolène Royal, "gagnant-gagnant" allant donc jusqu'à vouloir détourner la venue de Ségolène Royal ce samedi à Nice. La droite investie serait-elle si mal pour vouloir tirer jusqu'à elle une couverture qui ne lui appartient pas ?
Sinon, pas de surprise quant au ton, dont il a le secret, où Christian Estrosi reste le roi, jouant avec les trémolos et l'émotion feinte...
Lire le billet de JEF à propos d'un certain outil qui nous serait fort utile...

Patrick Allemand respecte (un petit peu trop ?) la règle du oui et du non... Il reste clair et fidèle à tout ce qu'il a pu dire lors de sa campagne. C'est bien de rappeler les victoires (cantonales et régionales) et d'énoncer les chiffres.
Il reste plus proche des Niçois dans le sens qu'il parle des loyers, non pas de l'accession à la propriété comme Estrosi, tout le monde n'ayant même pas les moyens d'y accéder... Ou même d'y penser...

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