jeudi 28 juin 2007

MISE EN GARDE CONTRE LES TELEPHONES MOBILES HYBRIDES GSM/WIFI

PARIS (AFP) - Le Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnement électromagnétiques (Criirem) a lancé mercredi une mise en garde contre des risques possibles provoqués par des téléphones mobiles hybrides GSM/Wi-fi portés contre la peau du visage ou tenus à la main.

L'arrivée de ces téléphones bi-mode, "conjuguant les réseaux GSM et Wi-Fi et capables de passer d'un système à l'autre sans rupture de conversation", est "d'autant plus inacceptable qu'elle contredit les recommandations sanitaires formulées par tous les experts", déclare le Criirem dans un communiqué.

Il dénonce "la volonté industrielle du +tout sans fil+, qui additionne et multiplie les sources d'exposition sans aucune étude sanitaire ni avertissement préalable".

Alors que les rayonnements GSM se situent dans des fréquences de 900 ou 1.800 mégahertz (Mhz), un terminal en mode Wi-Fi "émet des ondes pulsées à 2.450 Mhz, la fréquence optimum pour agiter les molécules d'eau - c'est-à-dire exactement celle utilisée par un four à micro-ondes", relève le Criirem.

"Lors de l'usage d'un téléphone Wi-Fi, ou la proximité quotidienne avec un point d'accès, les expositions au Wi-Fi s'additionnent et peuvent provoquer, dans la durée, des réactions biologiques" (sensations de chaleur, pulsations crâniennes, fatigue, migraines, insomnies..), avertit Michèle Rivasi, présidente du Criirem.

Elle s'interroge "sur l'impact d'un téléphone Wi-fi sur l'eau présente dans la peau ou le liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau". Selon le conseil scientifique du Criirem," il n'y a pas de seuil pour le déclenchement de réactions de type +syndrome des micro-ondes+".

Une étude conduite par Supelec et publiée en avril 2007 par l'Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) recommandait notamment de positionner les points d'accès des équipements Wi-Fi "en hauteur (plus haut que la hauteur de la tête : 2,1 m par exemple), pour limiter l'exposition des personnes et pour augmenter le rayon de couverture". Il était également conseillé "d'éviter de toucher de façon prolongée l'antenne" assurant la connexion.

"Les utilisateurs de téléphones Wi-fi, portés contre l'oreille ou tenus à la main, ont-ils été prévenus de cet avertissement?", interroge le Criirem.

Mon commentaire :
Quand vous achetez un téléphone portable, normalement, sur la fiche technique, vous devez trouver cette information sur les ondes qu'émettent ces appareils. Je me suis fait plus de cinq sites, un grand site d'achat sur Internet, un site d'achat (que vous trouvez dans votre ville), un site de Télécom, un site de comparatif de produits et un site d'un constructeur. Aucun n'a proposé les caractéristiques complètes du téléphone (avec émissions d'ondes). Je me souviens de ces mêmes sites, il y a au moins un an, ils proposaient cette information... Bon, à part les mghz, il y avait une autre information, je ne me souviens même plus laquelle...
Hummm, vous rêvez de m'offrir un téléphone portable ??? je veux bien le Sony-Ericsson W960i...
On peut rêver, non ?

Suite de l'article, pêché sur le site de l'ARCEP (Autorité de Régulation des Communications et des Postes) :

Internet sans fil & téléphone mobile Wi-fi : « Eviter de toucher de façon prolongée… »

Il s’est vendu à ce jour plus de 250 000 téléphones Unik se félicite France Telecom. Les 100 000 abonnés HappyZone seront atteints avec l’été, se réjouit SFR. Sans compter ceux passés au Twin, l’offre de Neuf Cegetel, disponible depuis mai 2006. Tous proposent des téléphones bi-mode conjuguant les réseaux GSM et Wi-fi et capables de passer d’un système à l’autre sans rupture de conversation.

Une telle autosatisfaction est pour le (riirem proprement scandaleuse.
Comment se réjouir en effet, de l’accélération de la pollution électromagnétique ? Avec ces téléphones hybrides, cette fois, il ne s’agit plus de rayonnements GSM à 900 ou 1800 Mhz. Ni à 2100 Mhz, la bande radio allouée à l’UMTS. En mode Wi-fi, le terminal émet des ondes pulsées à 2450 Mhz, la fréquence optimum pour agiter les molécules d’eau – c'est-à-dire exactement celle utilisée par un four à micro-ondes.

Le conseil scientifique du (riirem rappelle qu’il n'y a pas de seuil pour le déclenchement de réactions de type "syndrome des micro-ondes". Selon la sensibilité individuelle, des valeurs très faibles suffisent pour provoquer des sensations de chaleur ou de pulsations crâniennes, de fatigue, de migraines, d’insomnie…

« Lors de l’usage d’un téléphone Wi-fi, ou la proximité quotidienne avec un point d’accès, les expositions au Wi-fi s’additionnent et peuvent provoquer, dans la durée, ces réactions biologiques. Nous recevons régulièrement des témoignages en ce sens, » avertit Michèle Rivasi, Présidente du (riirem. « D’où nos interrogations sur l’impact d’un téléphone Wi-fi sur l’eau présente dans la peau ou le liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau. »

L’arrivée des téléphones mobiles hybrides GSM / Wi-fi, portés contre la peau du visage ou tenus à la main, est d’autant plus inacceptable qu’elle contredit les recommandations sanitaires formulées par tous les experts. Du (riirem ou d’ailleurs.

Appliquer par précaution le principe de limitation des doses
L’annexe 2 par exemple, « éléments de réflexion pour limiter l’exposition des utilisateurs », de l’étude conduite par Supelec et publiée en avril 2007 par l’ARCEP recommande : « ne pas installer plus de points d'accès qu'il n'en faut », « positionner les points d'accès en hauteur (plus haut que la hauteur de la tête : 2,10m par exemple), pour limiter l'exposition des personnes et pour augmenter le rayon de couverture », « éviter de toucher de façon prolongée une antenne (…) cela soumet la partie du corps à une exposition inutile, plus importante pendant la durée de l’application ». Les utilisateurs de téléphones Wi-fi, portés contre l’oreille ou tenus à la main, ont-ils été prévenus de cet avertissement ?

Le (riirem dénonce cette volonté industrielle du « tout sans fil », qui additionne et multiplie les sources d’exposition sans aucune étude sanitaire ni avertissement préalable. Et ce, en dépit de l’obligation légale d’informer les consommateurs des risques encourus. Une mise sur le marché sans DAS Wi-fi, ni recommandations exprimées… La santé de leurs clients « hybride » ne serait-elle plus la « convergence » prioritaire des opérateurs mobiles ?


Mon commentaire :

Deux liens de documents d'études en pdf :
- Bilan d'étude en 2003
- Etude sur le Wifi, décembre 2006

J'essaie d'éviter le sans-fil le plus possible... pas de réseau Wifi chez moi sauf pour le boitier TV-ADSL... Pas trop le choix... Il arrive un moment où on craque ! La TV dans la chambre, mais pas l'ordinateur !
Je peste régulièrement contre mon casque à fil pour lecteur MP3, que j'accroche régulièrement quelque part, une poignée de porte... ou alors il tombe... ou alors il est complètement emmêlé... J'aimerais bien le bluetooth, mais les ondes !!!

Source : ARCEP

L’Autorité publie une étude scientifique sur les niveaux de champs électromagnétiques produits par les équipements WiFi

Paris, le 6 avril 2007

L’Autorité rend publique l'étude qu'elle a fait réaliser par les Départements Electromagnétisme et Télécoms de l’Ecole Supérieure d’Electricité (Supélec) sur les niveaux des champs électromagnétiques produits par les réseaux radioélectriques (RLAN) fonctionnant à 2,45 GHz. La méthodologie utilisée et les résultats obtenus sont de la seule responsabilité de Supélec et n'engagent pas l'Autorité.

Sur un plan réglementaire, aux termes de la directive 1999/5/CE dite R&TTE, il est de la responsabilité des constructeurs - puis des installateurs éventuels - d'informer les utilisateurs ou les opérateurs des conditions d'utilisation et de mise en œuvre des matériels afin que ceux-ci respectent les exigences essentielles. Parmi ces exigences essentielles figure notamment celle relative à la santé et à la sécurité de toute personne, et en particulier les limites fixées par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 relatif à l'exposition du public aux champs électromagnétiques.

Compte-tenu du développement important des réseaux locaux radioélectriques (RLAN) de type WiFi, l’Autorité, qui définit les conditions d’utilisation de tels équipements à travers la publication des interfaces radioélectriques réglementées correspondantes, a souhaité disposer d’informations concernant la situation pratique, notamment des hot spots, vis à vis de la réglementation relative à la protection de la santé.

Ceci a rendu nécessaire une évaluation des champs électromagnétiques générés par les matériels RLAN (qui utilisent principalement la norme WiFi) afin de les situer par rapport aux valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques définies dans le décret de mai 2002.

La principale conclusion de l’étude est que, pour des conditions d’utilisation conformes à la réglementation radioélectrique des RLAN, les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques définies dans le décret n° 2002-775 sont respectées pour tous les cas d’utilisation de matériels RLAN mesurés ou simulés dans le cadre de l’étude.

Les parties intéressées sont invitées, le cas échéant, à faire part de leurs commentaires à l’Autorité.

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