samedi 23 juin 2007

INTERVIEW D'ELODIE JOMAT

INTERVIEW EXCLUSIVE D’ELODIE JOMAT – Mardi 15 mai 2007
Retrouvez l'intégralité de son interview : leblogdecendra2 (archives)

Extraits

Elodie Jomat est une jeune femme de 30 ans. Directrice de magasin et vice-présidente du groupe PRG 06, malgré un agenda chargé, elle a accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions.

Elle a débuté tôt dans la politique : dès l’âge de 22 ans, et de suite au Parti Radical de Gauche, de simple militante, elle a vite senti le besoin de s’impliquer davantage de par l’impulsion qu’a pu lui apporter Jean-Michel Galy, Président du PRG dans les Alpes-Maritimes.

Cendra : Question plus personnelle maintenant ! Quand est-ce que vous vous êtes engagée politiquement ?

Elodie Jomat : Oh ! depuis toute petite

(rires)

Pour le PRG, je crois… 22 ans ! Simple militante, aux côtés de Jean-Michel Galy, qui est le président du PRG (des Alpes-Maritimes), et qui est quelqu’un qui a un charisme extraordinaire. Il peut avoir des idées utopistes, ce sont des idées du PRG ! mais auquel j’adhérais complètement. Et puis après le 21 avril, j’ai eu le désir de m’investir davantage. Je me suis présentée une première fois aux cantonales dans le 11ème canton. Ça c’était le tout début, il y a 3 ans.

Elodie Jomat est restée très positive et combattive quant aux élections législatives. Elle a « accusé le coup », comme on dit, il faut être réaliste, mais ne pas perdre le sens des priorités et je peux vous dire qu’elle mènera le combat de main de maître, avec toute la gentillesse qui la caractérise. C’est une femme proche des réalités du monde du travail (elle est en train de recruter du personnel), mais proche également des gens simples, et des jeunes.

Cendra : Et c’est bien. Il y a beaucoup de retard en France concernant les femmes en politique.

Elodie Jomat : Tout à fait ! Après, je vous avouerai que ce n’est pas évident par rapport à mon métier, car j’ai un métier qui demande beaucoup d’investissement personnel. Allier les deux, c’est difficile mais en même temps, c’est ce qui fait ma force parce que je suis toujours au contact de la réalité. C’est-à-dire, que ce soit de par ma fonction de directrice de magasin ou par l’ensemble des employés avec qui je travaille, je connais leurs problèmes au quotidien. Là, je vais ouvrir un magasin sur Grasse et le bassin de l’emploi y est très difficile parce que il y a un taux de chômage à 12.5% alors que la moyenne nationale est 8.5%. Tous les petits jeunes que je rencontre sont des jeunes de moins de 25 ans qui n’ont aucune expérience professionnelle et qui galèrent depuis deux ans, qui ont du mal parfois à aligner 2 mots et qui sont dans la difficulté. Cela, je m’en rends compte au quotidien et je doute que tout le monde ait la même vision de la société. On ne donne pas leur chance à tous ces gens-là!

Je peux vous dire que je fais des entretiens d’embauche en ce moment. Il y en a qui pleurerait pour avoir un job, qui sont hyper motivés. Il suffit juste qu’on leur tende la main, qu’on les aide juste à trouver leur premier emploi !

Cendra : c’est pour cela que la proposition de Ségolène Royal est intéressante…

Elodie Jomat : Elle EST intéressante ! Indispensable ! Du moment que le « môme » a un pied dans le monde du travail , il sera capable de montrer qu’il en veut ! Il faut juste l’accompagner.

Son cheval de bataille ? L’environnement ! Elodie Jomat ne tarit pas de mots dès qu’on lui parle jeunes et environnement ! Beaucoup de choses sont à faire pour offrir aux générations futures et même à la jeune génération d’aujourd’hui un monde habitable, car, il peut y avoir le problème du pouvoir d’achat, de l’emploi, mais sans un environnement propre, à quoi bon ? Elodie a bien conscience que la population ne considère pas l’environnement comme une priorité, mais elle comprend également les soucis des gens simples, au quotidien.

Cendra : Le racisme aussi… Par exemple, l’autre jour, je vois une femme (d’origine africaine) qui monte dans le bus avec une jeune enfant dans ses bras (la petite était tout ensommeillée). J’ai dû insister pour qu’elle s’assoie. Elle n’y croyait pas, que quelqu’un lui laisse la place !

Par contre, j’ai vu sur votre site que vous êtes très engagée aussi au niveau de l’environnement…

Elodie Jomat : Complètement ! C’est mon cheval de bataille !

D'autant que ma passion, c’est le vélo. C’est vrai qu’en ce moment, c’est un peu plus difficile mais quoi qu’il en soit, on garde toujours 2 sorties par semaine. C’est le seul moment où je m’accorde, le dimanche matin et un soir dans la semaine ou une matinée, je pense que quand on le veut, on peut, un instant où on a besoin de vider l’esprit pour se reconstruire.

Cendra : Mais qu’est-ce que vous voulez faire pour l’environnement, qu’est-ce qui es faisable et ne pensez-vous pas que la position de Nicolas Sarkozy soit dangereuse dans ce sens qu’il est pro américain ?

Elodie Jomat : La défense de l’environnement doit, tout d’abord, se concevoir au niveau international. Chacun doit également faire les efforts chez lui, au quotidien, par des petits gestes comme trier les déchets, favoriser les emballages recyclables, favoriser les énergies renouvelables, ou quand on construit sa maison, par rapport à l’isolation … mais au départ, le principal problème environnemental, c’est faire respecter les accords de Kyoto, faire que chaque pays, en terme d’industrie, fasse vraiment des choix clairs et précis. Iil faut développer les énergies renouvelables et mixer les énergies renouvelables. Il faut résister aux lobbies. Il faut prendre des décisions courageuses. Et c’est là que la politique de Nicolas Sarkozy m’inquiète, c’est que, de pas son positionnement très économique, ses relations, ses influences, aujourd’hui, il est très dépendant de ces lobbies. Je doute qu’il puisse prendre des décisions courageuses comme taxer les pollueurs.

Avec dynamisme donc, charisme, lucide, Elodie Jomat a débuté sa campagne très tôt. Normal, quand on débute une carrière politique, il faut se faire connaître ! Et puis, le rapport avec les gens, elle aime !

Cendra : et la campagne actuelle ?

Elodie Jomat : Eh bien, j’ai été très agréablement surprise, même étonnée, parce qu’en fait, j’ai débuté très tôt, dès le mois d’octobre, pour me faire connaître. Après, on est arrivé sur la phase présidentielle et on a commencé à travailler pour Ségolène Royal et aujourd’hui son programme, on le retrouve également dans le mien dans un certain nombre de points, donc je le soutenais, forcément. Je vous avoue qu’au début l’accueil n’a pas été toujours extraordinaire. Puis, on fait pas mal de réunions d’appartement, de débats participatifs dans des bars qui nous ont permis d’échanger sur un certain nombre de points avec les concitoyens. Je crois que sur tous les commerçants avec qui j’ai parlé, j’ai reçu un accueil négatif 2 fois ! C’était extraordinaire ! On a un très bon accueil. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, certes Ségolène n’était pas très populaire (65% ont quand même voté Sarkozy…) par contre… je ne sais pas… parce c’est une jeune femme candidate, parce que c’est le fait d’avoir la personne en face de soi, j’ai eu un accueil extraordinaire : « Ah c’est vous, on est content de vous voir, c’est tournée générale pour Elodie ! » Des gens ravis de pouvoir échanger en fait !

Cendra : Vous dégagez aussi une image de femme dynamique et positive…

Elodie Jomat : Moi, j’adore pouvoir parler avec les gens, les rencontrer, et voilà, moi, une campagne électorale,, ça me redonne la pêche, et j’ai hâte d’y retourner ! C’était fatiguant mais c’est une belle expérience !

Je vous avoue que des mots ressortaient très fréquemment durant l’interview : aujourd’hui, humain, chance, environnement, confiance, des mots entrecoupés de rires, et qui révélaient un profond humanisme, une réelle inquiétude pour l’avenir, une énergie et un optimisme communicatifs, des images qui semblent être fidèles au parti qu’elle incarne, le Parti Radical de Gauche. Avec Elodie Jomat, l’avenir a de l’avenir !

Elodie Jomat : Mais je reste convaincue que l’Homme est profondément bon et je garde espoir car je fais confiance en l’autre. C’est important. Vraiment faire confiance en l’autre, et peut-être que l’on va vivre des moments difficiles mais on saura rebondir. On tire toujours des leçons du passé. Je suis fière d’être française parce que c’est vrai qu’on a une histoire qui montre qu’on a toujours su rebondir.

Cendra : Et ne trouvez-vous pas, justement, que Ségolène défend cette image de la France ? Pour moi, il y a un certain passé de la France qu’il faut absolument préserver, tout en ayant une dynamique actuelle !

Elodie Jomat : Et ne pas oublier notre histoire et une culture…

Cendra : C’est ça qui fait la richesse de la France ! L’ humanisme…

Elodie Jomat : On est riche, on est humain. Moi, les valeurs républicaines, j’y crois énormément, et on a cette chance, en France d’avoir des valeurs fortes et c’est là-dedans, c’est vraiment dans ces valeurs qu’il faut croire, les valeurs républicaines. On a tendance à les oublier. On les interprète mal, malheureusement.

Merci, Elodie Jomat d’avoir accepté cette interview d’une simple « bloggeuse »

Cendra

Elodie Jomat : http://www.elodie-jomat.fr/

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