LACONIQUES LIMBES
Ô laconiques limbes
Visages tremblants dans les méandres de l'âme
J'adorais entendre le timbre
Frémissant du repos de tes flammes
Au fond sonore de mes rêves
Tu ne riras plus
Le jour se lève
Murmurées du creux de l'ombre
Tu ne vivras plus ton âme était trop lourde
Tes pensées trop sombres
Au creux des vies qui te ressemblent
Des agoras de coeurs tremblant à tes désirs
Aux creux des vies que tu désassembles
Se détache un nouveau livre à faire pâlir
A faire pâlir les anges au ciel d'ambre pur
A faire rougir les démons de l'azur
A faire frémir les armées du plus grand des rois infécond
A faire rugir les vents de tout horizon
Ô laconiques limbes
Visages tremblants dans les méandres de l'âme
J'adorais entendre le timbre
Frémissant du repos de tes flammes
Tu ne riras plus
Au fond sonore de mes rêves
Tu ne riras plus
Le jour se lève
Mon visage penché sur des mots de silence
Mes yeux tournés vers l'aurore de l'enfance
Mes rêves visiteurs de nouvelles créances
Mes mains ouvertes au ciel libèrent la souffrance
Mes bras se tendent au monde qui l'accueille
Mon corps se lève à l'espérance
Mes jambes me portent au-delà de tes connaissances
Une à une Tes pensées que j'effeuille
Tombent sur le sol déjà jonché de tes mensonges
Une à une Tes paroles qui se fanent sans éclore
Un à un Tes actes stériles qui se déflorent
Tombent sur l'oubli d'un coeur-éponge
Vombrissantes et sinueuses paroles sourdes
Murmurées du creux de l'ombre
Tu ne vivras plus ton âme était trop lourde
Dans mon coeur Tes pensées trop sombres
Ô laconiques limbes
Visages tremblants dans les méandres de l'âme
J'adorais entendre le timbre
Frémissant du repos de tes flammes
Tu ne riras plus
Au fond sonore de mes rêves
Tu ne riras plus
Le jour se lève
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